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Fiche de lecture, boule de suif

Commentaire d'oeuvre : Fiche de lecture, boule de suif. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 073 Mots (9 Pages)  •  1 216 Vues

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LA GUERRE

Le récit de boule de suif  est basé sur la violence de la guerre causée par la Prusse. Les personnages essaient de fuir cette violence omniprésente. « Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. » (l.1-2). De plus la durée de cette guerre l’avait rendue désordonné la rendant encore plus violente que ce qu’elle était de base. « Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. » (l.2-3).  La cause semble perdue pour les personnage qui semblent désespérés : « Tous semblaient accablés, éreintés, incapable d’une pensée ou d’une résolution. » (L .6-7). La guerre que menait les soldats était donc longue dure et éprouvante. Certains en ressortaient transformés, comme métamorphosés. « Des légions de francs tireurs aux appellations héroïques : « Les vengeurs de la Défaite-les Citoyens de la Tombe – les partageurs d la Mort » - passaient à leur tour, avec des airs de bandits » (l.19-20-21-22). Les soldats n’étaient plus fait pour la guerre, leurs airs de vaillants soldats étaient devenu un air de soldat en déroute. « Gens pacifiques, rentiers tranquilles, pliant sous le poids du fusil » (l.10-11). La violence de la guerre avait rendu même le calme étrange. Celui-ci prévenait d’une attaque ; « Puis un calme profond, une attente épouvantée et silencieuse avait plané sur la cité. » (l.50-51).

Le massacre Prusse devenait presque un quotidien. Cette guerre laissait apparaître des hauts et des bas. Après chaque attaque  un calme, après chaque calme une attaque. Les Prussiens exprimaient leur dégout pour la France qu’ils possédaient enfin. « Les français ne sortaient guère encore, mais les soldats prussiens grouillaient dans les rues » (l.122-123). La Franc était morte, du moins elle le semblait car les français sentaient que la guerre n’était finit que temporairement. La Français pensaient en effet que leur pays allait se faire conquérir. « Il y avait quelque chose dans l’air, quelque chose de subtil et d’inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur rependue, l’odeur d’invasion » (l.129-130-131-132). 

De plus Maupassant évoque les voles d’argent perpétrés par les vainqueurs qui se servent de leur puissance pour piller les plus faibles : « Les vainqueurs exigeaient de l’argent, beaucoup d’argent » (l.136-137).  Im met aussi en évidence la rancune des vaincus envers les allemands et cela dans toutes les villes vaincues. «Car la haine de l’étranger arme toujours quelque Intrépides prêts à mourir pour une idée » (l.153-154)

UNE VOITURE SOCIETE

La peur générée par la guerre pousse de nombreux  habitants de Rouen a partir. « J’emmène ma femme, dit l’un. –J’en fais autant. – Et moi aussi. » (l.184-185).  Tous sont prêt à tout pour quitter Rouen. « Nous ne reviendrons pas à Rouen, et si les Prussiens approchent du Havre nous gagnerons l’Angleterre » (l.186-187-188). Cependant à l’époque voyager n’était pas de tout repos. Leur moyens de transport étaient lent et peu filable.. De plus les voyageurs retrouvaient une certaine violence due à l’ennui et le claquement des fouets sur les animaux. « La voiture avançait lentement, lentement, atout petit pas »  (II, l.1), « le fouet gigantesque du cocher claquait sans repos » (II, l.4-5).

Durant ce voyage le narrateur en profite pour présenter les personnages de la diligence. On observe alors la création d’un certain mini société. On observe des personnes plus fortunées que d’autres. « Ancien commis d’un patron ruiné dans les affaires, Loiseau avait acheté le fonds et faits fortune. » (II, l.24-25). On retrouve la personne plus ou moins comique, plus ou moins musclée, séduisante. « Loiseau était en outre célèbre par ses farces de toute nature, ses plaisanteries bonnes ou mauvaises, et personne ne pouvait parler de lui sans ajouter immédiatement « il est impayable, ce Loiseau » »(II, l.37-38-39-40). Maupassant décrit alors aussi les femmes plus ou moins réputées belles. « Sa femme, grande, forte, résolue, avec la voix haute et la décision rapide » (II, l.44-47). Il y a aussi les personnages politiques comme M. Carré Lamadon, représentant du parti ornéaliste au conseil général. Ces personnes occupaient les parties confortables de la voiture. Il y a aussi une dimension religieuse quand l’auteur évoque les deux bonnes sœur entrain de prier. « Deux bonnes sœurs qui égrenaient de longs chapelets en marmottant des Pater et des Ave » (II, l.87-88-89).

Il y avait aussi boule de suif qui représentait la partie pauvre de la société.

Ainsi la diligence représente bien la société car on retrouve toute les classes sociales et les meilleurs possèdent les meilleurs place du train et les plus pauvres les moins bonnes.

LA CRITIQUE DES PRÉJUGÉS

Nous avons précédemment évoqué la société qu’incarnait la voiture. Cette société comporte ces défauts et ses qualités. Le défaut majeur de ce livre est le préjugé des personnes riches sur les plus pauvres. On s’en rend comte quand les personnes riches reconnaissent boule de suif et la juge sur sa profession. « Aussitôt qu’elle fut reconnue, des chuchotements coururent parmi les femmes honnêtes, et les mots de « prostituée », de « honte publique »furent chuchotés s haut qu’elle en leva la tête »(II, l.133-134-135-136). Et on peut remarquer que boule de suif ne réagi pas et reste fort. De plus les voyageurs n’ont pas peur de s’en prendre a cette pauvre femme. Il parle d’elle ouvertement, sans aucune retenue. Comme le fera Loiseau à voix haute pour le faire parvenir à tous les rescapés. « Il proposa de faire comme sur le petit navire de la chanson : de manger le plus gras des voyageurs. » (II, l.212-213).

Cependant Maupassant appui aussi sur les qualités de cette société. « Choqua les gens bien élevés. » (II, l.215).

Cependant boule de suif, malgré sa pauvreté va rendre bien des services durant ce voyage. Elle est la seul a avoir des provisions qui se font manquer. « Comment n’ai-je songea apporter des provisions. »(II, l.205-206). Or la prostituée est la seul à en avoir apporté un panier bien garni. « Elle sortit d’abord une petite assiette de faïence […] Quatre goulots de bouteilles passaient entre les paquets de nourriture » (l.221-233.). Ses anticipations rendront la présence de boule de suif vitale aux autres voyageurs.

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