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Fiche de francais Manon Lescaut

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Par   •  11 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 416 Mots (6 Pages)  •  1 066 Vues

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Manon Lescaut, Abbé Prévost, 1753

La rencontre

Auteur :

Voir fiche Manon Lescaut, Incipit  

Intro :

  • Cet extrait est la scène la plus attendue du roman
  • Le lecteur peut imaginer la destinée des deux amants
  • C’est un coup de foudre
  • On a accès à la vision de Des Grieux
  • C’est un récit rétrospectif : avec le recul, le narrateur porte un jugement sur cette première rencontre.

Pb : Quelle vision amoureuse de la passion et de ses effets le roman propose t-il ? 

  1. Un récit subjectif

  1. Un récit rétrospectif                                                                     -Nbreuses occurrences de la 1ère personne + tps du passé : « j’avais marqué le tps de mon départ d’Amiens » (l.1)                                                                  -Effets de réels 🡪 authenticité du souvenir : «  Mon départ d’Amiens » (l.1)     -Un témoin pourrait assumer la véracité des faits : « avec mon ami qui s’appelait Tiberge » (l.3)                                                                   -Cette époque est aussi présentée comme le tps de l’insouciance et de la jeunesse : « étant à me promener » (l.3) + « Nous n’avions pas d’autres motifs que la curiosité » (l.4-5)

Tr : Ce récit rétrospectif est exclusivement subjectif

  1. Un récit subjectif

-Pdv interne domine toute la page

-Diversité et la violence des émotions sont analysées comme avec la réflexion de l’âge

-Passé composé renvoie au moment de l’énonciation : « Je me suis étonné mille fois, en y réfléchissant, d’où me venait alors tant d’hardiesse et de facilité à m’exprimer » (l.28)

-L’hyperbole souligne l’impression durable produite par ses évènements

-Puissance de l’amour avec une personnification précieuse à tonalité ironique : « Mais on ne fesait pas une divinité de l’Amour » (l.29-30) 🡪 personnification révélatrice de la culture littéraire du chevalier (ref. à l’Antiquité « eros et cupidon » et aux contes de fées du XVIIIème s. « Riquet à la houppe »

-Le chevalier analyse sa personnalité avant sa rencontre avec Manon, développant une sorte de « captatio bene volontiae »

-2 prop. sub. rel. montre l’unanimité des louanges : «  moi, qui n’avait jamais pensé à la difference des sexes, ni regardé une fille avec un peu d’attention » (l.8-9)

-Cette distance par rapport au passé se lit aussi dans le choix du DI et du discours narrativité : « Je lui parlais d’une manière qui lui fit comprendre mes sentiments » (l.16-17) 

Tr : Ce récit subjectif est aussi celui d’un coup de foudre

  

  1. Un coup de foudre

  1. Une séduction irrésistible

- Pas d’échange de regard dans cette scène de 1ère vue + le chevalier insiste sur ses impressions personnelles

-Il est attiré par la jeunesse de la fille

-Un adj suggère l’origine magique/maléfique de la séduction : « si charmante » (l.8) 🡪 le « si » renforce l’intensité

- Le chevalier vit un coup de foudre

- Il emploie des dénominations qui révèlent une exaltation immédiate : « la maitresse de son cœur » (l.11-12) + « ma belle inconnue » (l.31)  🡪 la jeune fille n’est pas décrite ni nommée

- Le chevalier est amoureux de l’amour et non de la personne 🡪 champ lexical des sentiments amoureux + hyperbole de la séduction : « Je me trouvais enflammé » (l.9-10) + « mon amour naissant » (l.20)

Tr : Or, cette séduction est si violente qu’elle métamorphose le jeune homme

  1. Une métamorphose

-Le jeune homme, timide, en oubli ses principes, son éducation + il prend l’initiative d’interroger la jeune fille : « je m’avançais » (l.11) + « je lui demandais » (l.12) + « je lui parlais » (l.16)

-Le passé simple développe sa détermination voire son entêtement soudain

-Il note son changement subit de personnalité, il argumente tant il est passionné : « je combattis la cruelle intention » (l.19)

-Il met en avant la tradition nobiliaire qui justifie la force de la parole donnée : « honneur » (l.26)

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