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Explication linéaire : Nuit Rhénane, Guillaume Apollinaire, 1913

Fiche de lecture : Explication linéaire : Nuit Rhénane, Guillaume Apollinaire, 1913. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2022  •  Fiche de lecture  •  553 Mots (3 Pages)  •  363 Vues

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Explication linéaire : Nuit Rhénane, Guillaume Apollinaire, 1913

Introduction :

   - Poème extrait d’Alcools, de Guillaume Apollinaire, paru en 1913

   - Le poème est inspiré par la période allemande de l’auteur

   - Poème en 4 strophes (3 quatrins et un monostiche)

   - Alexandrin (12 pieds)

Problématique :

Comment ce poème mêle-t-il l’univers de l’ivresse et de la nuit pour proposer une définition de la modernité poétique ?

Plan :

    I – (V. 1-4) : Une entrée “traditionnelle”

    II – (V. 5-13) : Une définition de la modernité poétique

Analyse :

I – Une entrée “traditionnelle” (V. 1-4)

A - Un poème lyrique (V 1-2)

On y retrouve l’idée de l’ivresse des le début avec l’évocation de l’alcool : (V.1) “Mon verre est plein d’un vin...”. L’ivresse est la associe à une energie créatrice, car il devient une source d’inspiration pour l’auteur.

Le poème se met maintenant à l’écoute d’un autre récit : (V.2) “la chanson lente d’un batelier”. Cette chanson est issue de l’imagination de l’auteur, provoquée par l’alcool. Le chant lexical de la musique et du chant renforce l’idée lyriqudu début du poeme (Ecoutez, chanson...)

B - Un poème fantastique et mythologique (V 3-4)

L’univers nocturne est lui présent : (V.3) “Sous la lune”. L’ivresse est toujours présente avec les “sept femmes aux longs cheveux verts”. Ces femmes font référence aux filles du Rhin, présentes dans la mythologie nordique.

II – Une définition de la modernité poétique (V. 5-8)

A - Un rejet du lyrisme romantique (V. 5-8)

Le deuxième quatrain marque une rupture avec le lyrisme traditionnel en proposant une poésie nouvelle. On retrouve un chant nouveau : (V.5) “ Debout chantez plus haut”, qui doit étouffer le chant du batelier : (V.6) “ que je n’entende plus le chant du batelier”, alors symbole du lyrisme traditionnel.

Apollinaire revient aux monde réel au vers 7 : “toutes les filles blondes”, qui est en parfaite opposition avec le monde fanstastique et mythologique du premier quatrain (Les septs femmes).

B - La mise en scène d’un lyrisme moderne (V. 9-12)

La répétition au vers 9 : “Le Rhin le Rhin”, reproduit l’ivresse qui fait voir double. L’auteur nous donne la vision d’un homme ivre : “ivre” (V.9), “en tremblant” (V.10), “chante à en rale mourir” (V.11).

L’ivresse est représentative d’un monde semblable au notre : “se mirent” (V.9), “s’y refléter” (V.10). On y voit aussi l’évolution de la figure féminine du poème avec “les fées” qui font penser à une victoire du surnaturel et de l’ivresse sur la sobriété.

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