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Dialogue du Chapon et de la Poularde, Voltaire

Commentaire de texte : Dialogue du Chapon et de la Poularde, Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 112 Mots (5 Pages)  •  921 Vues

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                Voltaire est l’un des principaux philosophes du XVIIIème siècle. Il faisait partie du groupe des Lumières, et en est le représentant le plus connu. Durant sa vie, il publiera de nombreuses œuvres pour dénoncer les abus politiques, l’intolérance religieuse, les injustices ou encore la cruauté des Hommes. Il s’est essayé à plusieurs genres littéraires tels que le conte philosophique, la tragédie ou encore le dialogue philosophique. L’extrait soumis à notre étude provient de l’œuvre Mélanges, publiée en 1763 et s’intitule « Dialogue du Chapon et de la Poularde ». Il s’agit d’un dialogue philosophique. Afin d’étudier cet extrait plus profondément, nous pouvons nous demander : Comment Voltaire dénonce-t-il la cruauté et les abus des Hommes dans ce dialogue ? Pour répondre à cette question, nous suivrons le plan suivant : d’abord, nous verrons les descriptions des actes humains, puis le jugement personnel apporté dans le texte.

                Dans un premier temps, intéressons-nous aux descriptions précises des actes humains.

        Pour commencer, voyons les actes envers les animaux.

D’abord, penchons-nous sur la cruauté humaine. En effet, il est décrit avec une grande précision comment les Hommes se comportent avec les bêtes. La Poularde raconte comment une servante s’y est prise pour retirer sa matrice en lui plongeant « une longue aiguille dans le cul ». Elle ne peut donc plus se reproduire ni pondre. Le Chapon raconte, lui aussi, sa transformation en utilisant des comparatifs de supériorité « plus que vous », « doublement cruelle ». Entre les lignes 18 et 20, le Chapon rapporte la cruauté avec laquelle les volailles sont tuées et préparées avant d’être mangées « nous crèvent les yeux […] nous arrachent les plumes […] nous coupent la gorge ».

Ensuite, voyons la différence de comportement des animaux entre eux. Les bêtes plumées sont gentilles entre elles ; elles se donnent des surnoms « Mon cher ami », « ma bonne ». De plus, lorsqu’elles parlent d’elles, les bêtes utilisent le pronom ‘nous’ pour symboliser leur unité.

Ainsi, les animaux sont solidaires alors que les humains sont cruels envers eux.

        Pour suivre, intéressons-nous aux actes des Hommes entre eux.

D’abord, voyons que les humains n’éprouvent aucune compassion. Que ce soit envers leurs semblables ou leur descendance, ils n’ont pas de remords : « le même outrage […] une voix plus claire » cette phrase prononcée par le Chapon décrit les castrats (chanteurs castrés avant la puberté), à qui les organes génitaux sont coupés, comme ceux du coq. Ils font cela normalement car c’est une habitude, une chose « qu’ls ont l’habitude de faire ». Certains nobles pouvaient aller jusqu’à faire crever les yeux de certains membres de leur famille « leurs cousins et à leurs frères ».

Ensuite, il est dit que les humains n’ont aucune tolérance. Selon eux, il est chose commune de faire « rôtir des hommes » à cause d’une différence d’opinion ; « plus de vingt mille » ont été brûlés pour cette raison.

Ainsi, les humains n’ont aucune solidarité ni aucune compassion entre eux.

        Pour conclure cette première partie, nous pouvons dire que les Hommes sont méchants et cruels, autant entre eux qu’envers les animaux.

                

                Dans un second temps, nous allons analyser le jugement personnel apporté dans le texte.

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