Deuxième partie du bac de français : présentation de l'oeuvre Candide de Voltaire

PASSAGE A LA DEUXIÈME PARTIE :

Choix : Candide de Voltaire

J’ai choisi de présenter la lecture cursive Candide, en lien avec Le Second Recueil des Fables de La Fontaine. Il s'agit d’un conte philosophique publié en 1759, qui relate les différentes étapes du voyage de Candide et son évolution, dont l’auteur est Voltaire. L'œuvre a été rééditée vingt fois du vivant de l’écrivain. Celui-ci est un poète, écrivain, dramaturge, historien et philosophe français du XVIIIe siècle, et marque indéniablement le siècle des Lumières. Ce grand humaniste n’aura de cesse de dénoncer le pouvoir royal, l’injustice sociale, la guerre et le fanatisme religieux à travers ses œuvres, certaines ayant été écrites sous anonymat pour éviter la censure.

Le titre complet de l'œuvre est Candide ou l'Optimisme. L'optimisme désigne le fait de soutenir que tout est bien quand on est mal. Voltaire critique d’ailleurs à travers cette œuvre celle du philosophe allemand Leibniz, qui est incarné et parodié au travers du personnage de Pangloss.

Ce conte débute lorsque Candide, persuadé par son précepteur Pangloss qu'il vit dans le meilleur château qui soit dans le meilleur des mondes, est chassé de celui-ci. Il va alors découvrir le monde, et va de déconvenue en déconvenue sur les chemins d'un long voyage initiatique. Ce conte relate ainsi de l’aventure du jeune Candide, personnage principal, qui, au début est très optimiste, puis finalement découvre que le monde n'est pas aussi bien qu'il le pensait. En effet, au cours de son voyage raconté au fil des chapitres, il trouve la violence, par exemple lors de la guerre chez les Bulgares ou le combat naval et naufrage des pirates, la maladie lorsque Pangloss, son cher précepteur philosophe, est atteint de la Syphilis, des catastrophes comme le tremblement de terre de Lisbonne, l'esclavagisme à Suriname et beaucoup d’autres aspects négatifs de ce monde comme son absurdité…

Ainsi, dans aucun pays, sauf l’Eldorado (pays utopique et imaginaire où Candide va se rendre), le héros ne trouve le bonheur. Le rêve et l’utopie sont toutefois aussi présents dans ce conte. En effet, outre l'épisode dans l'Eldorado, certains personnages que l'on croyait mort réapparaissent les uns après les autres: c’est le cas de Cunégonde, la bien-aimée de Candide, Pangloss, et Le Baron, frère de Cunégonde. A la fin, Candide se retrouve alors dans une petite métairie, entouré de ceux qui lui sont chers, avec une nouvelle maxime : Il faut cultiver son jardin.

J’ai choisi ce conte car il fait ressortir la nécessité de voyager, de découvrir d'autres cultures, et s'ouvrir aux autres pour se forger soi-même. Ce voyage effectué par le protagoniste le fera évoluer de héros éponyme en philosophe.

Le fait que l’histoire soit atemporelle la rend facile d’accès pour tous, on arrive facilement à se l’approprier et se mettre à la place du personnage principal, qui est particulièrement attachant, autant par son innocence que sa naïveté, et son optimisme débordant (bien qu’ici critiqué) sur ce monde qu’il va découvrir tout au cours de son périple.

Étant une grande lectrice, j’aime autant rêver de nouveaux paysages en voyageant qu’en lisant.

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