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Cosette dans la nuIt, Les Misérables, Victor Hugo

Commentaire de texte : Cosette dans la nuIt, Les Misérables, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  1 337 Mots (6 Pages)  •  3 919 Vues

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« Cosette dans la nuit » Les misérables

intro: Victor Hugo,chef de file du romantisme en France,a connu l'exil après le coup d'état qui débute le second empire. Il s'est illustré dans tous les genres: romans (les misérables,1862), théâtre (Hernani,1830),poésie (les comtemplations,1856) ainsi que l'argumentation (discours sur la misère,1849). Les misérables,paru en 1862,donne la parole aux pauvres et montre la vie des laissés pour compte de la société. Cette extrait est centrée sur le personnage de Cosette, une enfant confiée par sa mère à un couple d'aubergistes qui l'exploitent et la maltraitent. Une de ses plus grandes peur et de devoir aller chercher de l'eau la nuit car la source est dans une forêt. On peut donc se demander comment Victor Hugo met-il en évidence la peur de Cosette. Dans un premier temps, nous étudierons d'abord l'utilisation de la focalisation interne puis dans un second temps, nous analyserons la peur du noir en général.

I) Dans cet extrait,nous remarquons que victor hugo utilise une focalisation interne,l'environnement est donc vu par les yeux de Cosette. Les seuls verbes dont Cosette est sujet sont «regardait» a la ligne 2 et «elle ne connaissait pas» a la ligne 3. Ce sont des verbes qui suggèrent sont immobilité faca à une nature en mouvement,en effet,les éléments de la nature sont sujets de verbe d'action tel que «soufflait» a la ligne 9, «s'y dressaient» a la ligne 12, «fourmillaient» a la ligne 14, «se tordaient» a la ligne 15,puis «passaient» a la ligne 17. De plus,la peur la rend incappable de mouvement,on peut relever le champ lexical de la terreur, «oeil égaré» a la ligne 2, «peur» a la ligne 3, «horrible» a la ligne 6, «affreusement» a la ligne 12, puis «épouvante» a la ligne 18.  Une peur qui s'accentue avec la phrase «de tous côtés il y avait des étendues lugubres» a la ligne 19,ce qui donne l'impression a Cosette de n'avoir aucun échappatoire.

La nature est hostile durant le passage, contrairement à une image plutôt chaleureuse généralement véhiculée par le romantisme sur la nature : « sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l’été » a la ligne 10-11. Cette hostilité est caractérisée tout d’abord par le froid : « Un vent froid » ligne 9, « le vent » ligne 17. L’omniprésence de l’obscurité, notamment dans le troisième paragraphe participe aussi à cet environnement hostile, à l’univers sensoriel déroutant : « L’obscurité » ligne 21, « le contraire du jour » ligne 22, « voit noir » (paradoxe) ligne 23 « grand vide noir » ligne 34, « Les cavités de la nuit » ligne 35, « ténèbres » ligne 46. De plus, l'allitération en F rappelle le sifflement du vent “froid, soufflaient, froissement, fraîches, affreusement, chétifs, difformes,affreusement, chétif, difformes,sifflaient ” ligne 9-14. De même la répétition de “aucune” a la ligne 9, souligne l'absence totale de réconfort. On peut voir une comparaison d’un danger “on eût dit une plaie lumineuse” ligne 8-9. L'alliance de terme, proche de l'oxymore, montre un monde totalement inconnu ; par les comparaisons doublé de personnification “ comme des aiguilles “ a la ligne 14 “comme de longs bras armé de griffes” ligne 16 17, « avait l'air de s'enfuir » ligne 18. La nature se transforme en une sorte de monstre.

Transition: Ainsi, par la focalisation interne, Victor Hugo suggère la peur de causette à travers la perception qu'elle a de ce qui l’entoure, transformé par l’affolement qu'elle ressent. Mais Victor Hugo utilise un autre procédé : il va analyser la peur du noir commune à tous les hommes pour revenir dans la dernière phrase de l'extrait de Cosette. 

II) on peut observer une luminosité qui ne paraît pas naturelle : « une épaisse couche de brume » ligne 5, « La brume » ligne 6, « une rougeur horrible » ligne 6, « une plaie lumineuse » (métaphore) ligne 7-8. Une atmosphère surnaturelle se dessine déjà par la présence d’une brume qui fait perdre ses repères à Cosette. La forêt paraît vivante et habitée par des créatures maléfiques : « De grands branchages s’y dressaient affreusement » (personnification des branchages) ligne 11-12, « Des buissons chétifs et difformes » ligne 12-13, « Les ronces se tordaient comme des bras armés de griffes cherchant à prendre des proies »(comparaison et personnification) ligne 16-17. Ce qui donne l’impression d’une forêt vivante. Donc, la nuit provoque une confusion entre réalité et cauchemar : « Une réalité chimérique » ligne 28, « comme les rêves des fleurs endormies » ligne 32-33, « des êtres inconnus possibles » ligne 40.

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