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Corpus épique

Commentaire de texte : Corpus épique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  2 526 Mots (11 Pages)  •  1 748 Vues

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DEVOIR MAISON : ENTRAINEMANT A L'EAF

1° question de corpus :

Le corpus proposé à notre analyse comprend quatre extraits de romans ou de fables publiés à plusieurs époques différentes : L'Iliade de Homère IX ème siècle avant J-C, Lancelot ou le Chevalier à la charrette de Chrétien de Troyes au XII ème siècle, « Les deux coqs » des Fables de La Fontaine en 1678 et enfin L'Assomoir d'Emile Zola en 1877. Chaque texte met en scène des personnages sur un champ de bataille plus ou moins différents. Nous allons étudier l'image de la guerre et du héros qui se dégage de ces textes, en examinant d'une part le tumulte de la guerre et d'autre part des visions très différentes du champ de bataille et du héro.

D'une part, ce corpus offre des images similaires de la guerre . Tout d'abord, les combattants. Dans les deux premiers textes, les personnages ne sont magnifiés par des expressions comme « brave » ou « courageux » mais banalisés par le pronom « il » comme par exemple dans Lancelot et le Chevalier à la charrette « ils s'élancent à bride abattue l'un vers l'autre » (l.1), « ils tranchent le bois » (l.4). Ou encore dans L'Iliade « il brandit » (l.1) ou bien « il refit demi-tour » (l.25). Cependant Homère confère une seule fois une dimension épique, en définissant le roi Ménélas de « héros » (l.23). De plus, la haine des personnages à l'encontre de leur adversaire est clairement exprimée dans les textes, comme par exemple dans l'extrait du roman de Zola avec les injures dont les femmes s'insultent ,« salope ! » (l.13), « gadoue ! » (l.17), puis dans la fables « sa haine » (v.15), « rage » (v.18) et enfin dans la bataille de Lancelot « ivres de colères » (l.5), « animés par une haine mortelle » (l.10-11). Enfin, nous retrouvons dans chacun des textes le champ lexical de la guerre comme, « jeta sa lance » (l.1), « son bouclier »(l.2), « le casque au cimier » (l.8) dans L'Iliade d'Homère, puis « leur épée, les écus, les heaumes et les hauberts » (l.4) d'après Lancelot ou le Chevalier à la charrette, mais encore « sang » (v.5), « combat » (v.6), « s'armait » (v.18). En peu de mots, nous retrouvons de nombreuses similitudes de la guerre qu'il s'agissent des combattants, de leurs sentiments et distinguons de nombreuses dénominations appartenant à la même notion, la guerre.

D'autre part, ce recueil de texte nous propose également une vision différente de la guerre.

En premier lieu, le champs de bataille. Dans les extraits de L'Iliade et des chevaliers de la table ronde, nous laisse imaginer une arène ou un champs comme lieu de combat, ce qui est plutôt banale. Cependant, le lice dans l'extrait de Zola et dans la fable de La Fontaine sont assez surprenants. D'abord, dans la fable « Les deux coqs », le combat nous laisse imaginer qu'il se déroule dans une basse court ou un poulailler « la gent qui porte crête au spectacle accourut » (v.8), « son vainqueur sur les toits » (v.19

Puis, dans l'extrait de l'assomoir de Zola. Ici on devine clairement que la bataille se déroule dans un lavoir grâce aux expressions suivantes, « on ne peut plus laver son linge tranquillement ! » (l.4-5), « cinq ou six coups de battoir » (l.6), « le petit baquet » (l.14). En second lieu, les guerriers. Habituellement, les combattants sont des hommes comme nous pouvons le voir dans les deux premiers textes avec le pronom « ils ». Ici dans la fable de La Fontaine, il ne s'agit pas d'humains mais d'animaux et plus précisément de coqs. Ces deux volatiles se batte pour une poule « une poule survint, et voilà la guerre allumée » (v.1-2). Ce combat de coqs (d'où l'expression) symbolise parfaitement la fierté et la vanité de cet animal pour avoir la plus belle « poule ». Puis, les femmes rentrent alors en guerre dans l'extrait de Zola. Cette bataille moins sanglante que dans les autres extraits, ici les épouses se batte tout d'abord verbalement, en s'insultant « saleté » (l.22), « grande morue » (l.24) puis ensuite viennent « aux mains » en se jetant des sauts d'eau. Enfin, en troisième lieu, le registre comique. Communément, les guerres sont souvent dramatique, mais loin d'être désopilant. D'ailleurs dans les trois premiers textes de ce corpus les batailles sont rudes et sanglantes « elle transperça le brillant bouclier, la robuste lance, venant enfoncer la cuirasse ouvragée, » (l.3-4 de L'Iliade), « ils s'élancent à bride abattue l'un vers l'autre. » (l.1 de Lancelot ou le Chevalier à la charrette ). Cependant, dans l'extrait de l'assomoir, les femmes ne se battent

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