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Corpus sur le médecin

Commentaire de texte : Corpus sur le médecin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  896 Mots (4 Pages)  •  2 130 Vues

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Corpus sur le médecin

Nous allons étudier les trois textes présents au sein de ce corpus. Lettres satiriques, de Cyrano de Bergerac paru en 1654 (plus précisément la lettre “Contre les médecins”), Madame Bovary, de Gustave Flaubert écrit en 1857 et enfin, Le Docteur Pascal, d’Émile Zola, écrit en 1893 qui appartient à la série des Rougon Macquart. Ces textes nous présentent un thème commun concernant les personnages, les personnages présentés dans ces textes sont tous des médecins. Quelle vision de la médecine et de l’homme se dessine dans ce texte? Dans un premier temps, nous détaillerons la vision du médecin donnée par ces textes. Dans un second temps, nous aborderons la dimension critique et éthique de l’homme.

Tout d’abord, nous pouvons remarquer que les deux premiers textes donnent une vision péjorative du médecin. D’une part, la lettre “Contre les médecins”, réquisitoire contre les médecins, fait une métaphore de la relation entre patient et médecin, dans ce cas, le médecin représente le bourreau et le malade représente le condamné: “moi qui suis entre les mains du bourreau” l3, cela accentue le caractère péjoratif vu que le bourreau évoque la mort, ce qui est paradoxal car un médecin est associé aux soins et à la vie . De plus, ce médecin qui minimise l’état des patients et s’arrange pour gagner à chaque fois. D’autre part, dans le deuxième texte, le médecin est reflété comme un homme du commun “la chaleur de l’appartement jointe à la digestion”, banal, ce qui est péjoratif: “Charles n’avait point d’ambition” (l30). La médecine exercée par Charles Bovary est une médecine assez “simple”, en effet il traite les “catarrhes” de ses patients, décrits comme “campagnards”, le réalisme de ce texte est cru, “le jet tiède des saignées”. Additionnellement, Charles essaie inutilement de “se tenir au courant” (l22.), cela montre sa médiocrité, de plus, l’auteur à un ton ironique “Ce n’est pas que la chirurgie lui fit peur”, le lecteur déduit qu’il ne s’y connait pas en chirurgie et c’est pour cela qu’il ne la pratique pas. En opposition à ces visions péjoratives du médecin, le texte du docteur Pascal donne une vision méliorative, c’est un médecin qui travaille “avec une sérénité de joie parfaite” cette passion pour le métier, et pour l’hérédité, va au delà de l’argent vu qu’il a des rentes dont “le chiffre lui suffisait”.

De plus, la vision du médecin oriente la question de la morale et de l’éthique.

Ainsi, tous ces textes ont une dimension critique et éthique de l’homme. D’une part, dans le premier texte, le médecin est un “traître” et il est très cynique. En effet, il ne suit pas les principes de l’éthique. Il assure au malade qu’il va guérir et dit aux proches que le “condamné” va mourir; ainsi, le médecin arrange la situation à son gré dans le but d’avoir raison à tous les coups grâce à une attitude contradictoire. De plus, l’utilisation de l’argumentation directe permet de généraliser tous les médecins, sans exception. La vision de l’homme donnée est donc celle d’un homme rusé, un homme qui manipule son entourage mais aussi un homme qui cherche une vengeance: “je conseille aux faibles

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