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Corpus p144 manuel Magnard 1ES

Analyse sectorielle : Corpus p144 manuel Magnard 1ES. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2018  •  Analyse sectorielle  •  1 261 Mots (6 Pages)  •  473 Vues

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SURGET                                                                                                                                               1ES1

Louis                                                                                                                                       18/05/2018

CORPUS

Séquence 4 : Le texte théâtrale et sa représentation, du XVIIe siècles à nos jours

        Ce corpus nous propose trois extraits. Le premier est tiré de Ruy Blas, de Victor Hugo, paru en 1838, le second est un extrait de la scène de fin de Caligula, d’Albert Camus, paru en 1944. Le dernier et troisième extrait est une partie du texte de Eugène Ionesco : Le roi se meurt, paru en 1962. Ces trois extraits retransmettent la mort d’un des protagonistes, d’une manière plus ou moins tragique et pathétique. Après avoir justifié la mise en commun de ces trois textes, nous les compareront afin d’en ressortir les différences.

        Chez Hugo, le valet s’empoisonne après avoir décours les desseins de son maitre, donnant ainsi à cette scène une dimension tragique, car « J’aurais agi de même » nous montre que quelque soit les choix, le destin a choisi que Ruy Blas allait mourir de cette façon. Elle possède également une dimension pathétique puisque, en assistant a la mort du valet, le lecteur est amené à ressentir de la compassion, de l’empathie, pour les personnages.                                                                                                                                             Chez Camus, on assiste à la scène du meurtre de Caligula, devenue fou, par ses partisans qui ont formé une conjuration. Malgré ses actes, Caligula peut susciter une certaine compassion car sa mort relève d’une certaine injustice. En effet, les partisans qui assassine Caligula le font par le Pugilat, tous contre un, ce qui peut être perçu comme une injustice. Cependant, Caligula, a la manière de Ruy Blas, s’accroche à la vie, et prononce une dernière phrase avant de mourir : Je suis encore vivant. Ce qui peut paraitre ironique, comme avec le « Merci » de Ruy Blas, qui remercie la Reine, alors qu’elle vient de dire qu’elle venait de le tuer, puisqu’elle ne lui avait pas pardonner.                                                       Chez Ionesco, on retrouve la dimension pathétique présente chez Hugo. Le Roi, crie a tout va qu’il va mourir, pour que son peuple lui viennent en aide. Malheureusement, la seule réponse qu’il obtient est celle de son « écho ». Ainsi, le lecteur est encouragé a ressentir de la pitié pour le mourant. La dimension tragique refait également son apparition, car selon Marie : « Tout le monde est le premier à mourir ». De cette manière, on devine que la mort du personnage, son sort, était déjà scellé.

        Cependant, on remarque plusieurs différences, notamment entre Albert Camus et les deux autres extraits. En effet, chez Camus, Caligula, ne s’exprime pas sur sa mort, au contraire, au moment de mourir, il dit qu’il est toujours en vie. Contrairement a Hugo et Ionesco, où leur personnage parle clairement de leurs morts inévitables. Caligula met la faute sur « l’innocence » de ses partisans, or, chez les deux autres auteurs, les deux protagonistes on conscience de la fatalité, au sens premier du mot, de leur sort. On remarque également, l’absence de relation sentimental chez Caligula, contrairement aux deux autres textes, où les amantes sont présentes, aux côtés de leur amant, ce qui accentue l’effet pathétique.                                                                                                                                    Mais on remarque aussi que, de légères différences qui séparent Ionesco de Hugo. En effet, chez Ionesco, le Roi reste en vie a la fin de l’extrait, alors que chez Hugo, le Valet s’empoisonne, alors que le roi est soumis à la maladie. Il se plaint, alors que le valet, lui, est en train de succomber dans les « bras » de la Reine.

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