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Corpus de poètes

Analyse sectorielle : Corpus de poètes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  751 Mots (4 Pages)  •  450 Vues

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Corpus de français :

          Les poètes, qu’ils appartiennent à l’école Lyonnaise, au surréalisme ou au symbolisme ils évoquent l’amour. C’est ainsi que Louise Labé avec « Je vis, je meurs… » en 1555, Paul Verlaine avec « Mon rêve familier »de 1851, Guillaume Apollinaire avec « Sous le pont Mirabeau » en 1918 et Paul Eluard avec « La courbe de tes yeux » de 1926 nous dessinent chacun à leurs manières les traits l’amour.

Tout d’abord l’amour nous est peint à travers la contradiction et la controverse. En effet, de nombreuses contradictions permet de le décrire chez Louise Labé à travers une multitude d´antithèse tel que « je vis, je meurs » (v1), « je me brûle et je me noie » (v1), « la vie m’est trop molle et trop dure » (v3), « je ris et je larmoie » (v5), « je sèche et je verdoie » (v8) à cela s’ajoute « doux et sonore » (v10) et « calme et grave » pour Paul Verlaine et enfin « la joie venait toujours après la peine » (v4) pour Guillaume Apollinaire. De plus le rythme rapide et stressent des vers cours de Guillaume Apollinaire contraste avec ces propos monotones tel que « lasse » (v10), « lente » (v15) et l’épiphore « Vienne la nuit sonne l'heure. Les jours s'en vont je demeure » qui exprime les même sensation qu’une journée vécue dans l’infinie de la similitude et du commun. Les poètes éprouvent ainsi un amour contradictoire et des sentiments différents simultanément.

De plus l’amour est duratif, éternelle et même monotone , cela est mis en exergue en premier lieu par la gradation ascendante « Passent les jours et passent les semaines » (v19)qui met l’accent sur le temp et donc la durée de celui-ci  pour Guillaume Apollinaire, mais aussi par les métaphores tel que « L'amour s'en va comme cette eau courante » (v13) qui compare l’amour a la Scène grand fleuve de France calme monotone et ‘’éternels’’ pour Apollinaire ainsi que « Auréole du temps » (v3) qui dématérialise le cil pour lui donner une enveloppe infinie sans mort comme un paradis sans fin, de plus la forme circulaire de lauréole rappelle l’infinie et la monotonie de celle-ci, enfin les adverbes comme « souvent »(v1)pour Paul Verlaine ou « toujours » pour Paul Eluard explique cette redondance. On a aussi un rythme lent et monotone de par l’omniprésence d’alexandrins dans le poème de Paul Verlaine qui représente bien cette amour sempiternelle.  

Certes cette amour est perçue sous des facette semblable mais il est aussi perçu de manière spécifique. Effectivement Paul Eluard le dessine de manière complexe et diversifier, de par la multitude de métaphores qu’ils emploient : « Feuilles de jour et mousse de rosée » (v6), « Roseaux du vent, sourires parfumés » (v7), « Ailes couvrant le monde de lumière » (8) etc. On remarque donc une multitude image différents pour représenter l’amour.

Verlaine prétend quant à lui que l’amour ne repose pas sur la beauté physique car lors de son rêve il ignore la couleur de cheveux de la femme qu’il aime tant on le remarque par la modalité interrogative « Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l’ignore » (v9) qui confirme le peu d’importance qu’il accorde à se détail mais il se souvient de son nom qui est mis en exergue par l’antithèse et l’interrogative « Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore » (v10) qui indiffère au regard de l’auteur qu’il soit doux ou sonores ils restent importants.   De son regard par la métaphore « Son regard est pareil au regard des statues » (v12) qui donne une dimension supérieure au regard de la femme et qui la place même au côté des statue grec amenant sagesse et sérénité. Et de sa voix par la gradation ascendante  

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