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Corpus de français

Commentaire d'oeuvre : Corpus de français. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  635 Mots (3 Pages)  •  426 Vues

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Corpus français :

        Le corpus que nous allons étudier se compose de trois textes, portant tous sur l’utopie d’une société. Le premier est un extrait de L’utopie parue en 1516 de Thomas More. Le second est « L’abbaye de Thélème » extrait de l’œuvre Gargantua parue en 1534 de Rabelais. Le troisième est un extrait de Les Lettres persanes publié en 1771 de Montesquieu. Et le quatrième est un extrait de l’œuvre de Mercier : rêve s’il en fut jamais. Il s’agira ici de montrer comment les auteurs critiquent-ils la société de leur époque. Nous étudierons pour ces textes d’abord la façon humanisme puis celle de lumières qui critiquent toutes, une société.

Dans un premier temps, le texte de More et De Rabelais on est un point commun : ils ont une argumentation indirecte. Les deux extraits emploient une thèse générale qui décrit une société idyllique qui fait référence à l’utopie. Dans le texte de More on a « Chacun est libre » et dans celui de Rabelais on a « Fais ce que voudras » toutes deux misent en évidence grâce à une blanc typographique choisit par l’éditeur. Elles décrivent une société qui vit sans règle, où la vertu est à l’origine du bon fonctionnement. Mais en parallèle, les deux extraits opposent les catégories de gens qui vivent au sein de leur société de vie commune. Dans celle de More, la noblesse et le clergé sont exclus « les religieux, combien nombreuse et combien oisif » à la ligne 31 et « les riches, et surtout les propriétaires terriens » à la ligne 32 sont décrit péjorativement. Contrairement à Rabelais où il fait référence à la noblesse à la ligne 30 « Tant noblement étaient appris qu’il n’était entre eux celui ni celle qui ne sût lire, écrire ». Ces deux textes critiquent donc la société en imaginant une société idyllique qui oppose celle de leur époque. Mais ce n’est pas la seule façon de discuter d’une collectivité.

Dans un second temps, les textes de Montesquieu et de Mercier ont un point commun : ils critiquent la société de leur époque grâce à une argumentation directe. Ils utilisent tout deux le champ lexical de l’indignation chez Montesquieu à la ligne 3 « de pareils souhaits étaient indignes des heureux Troglodytes ; ils ne savaient désirer que pour leurs compatriotes. » et chez Mercier à la ligne 5 « de mon temps un luxe puéril et ruineux avait dérangé toutes les cervelles ». C’est grâce à ce champ lexical qu’il dénonce les aspects négatifs de la société. Mais ils imaginent tout de même si la société était construite à leur façon il n’y aurait plus de problème. Pour cela, on a deux façon utopique différente. Chez Montesquieu, il compare deux peuples différents les Troglodytes et les Usbek qu’il décrit à la ligne 33 « la nature ne fournissait pas moins à leurs désirs qu’à leurs besoins. Dans ce pays heureux la cupidité était étrangère. Tandis que chez Mercier, il utilise la tenue vestimentaire à la ligne 22 « Il lui fait à présent d’un chapeau où son nom est brodé et cette distinction vaut bien celle des rubans bleus, rouges et jaunes, qui chamarraient jadis des hommes absolument inconnus à la patrie ». Ces deux textes critiquent donc la société en dénonçant les défauts du vice.

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