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Corpus: Frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui

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Par   •  12 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  528 Mots (3 Pages)  •  2 031 Vues

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<<Frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui>>

Les récits de voyages, de la découverte du nouveaux monde, entrainent un étonnement à la fois des peuples découverts et des conquistadors.

Le corpus proposé ici est composé de quatre textes. Dont deux sont des extraits tirés d'Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, chapitre XIII écrit en 1578 par Jean de Léry. Le troisième texte a été rédiger par Michel de Montaigne en 1588, c'est un extrait des Essais, livre III, chapitre VI, "Des coches". Et enfin de dernier est un extrait de Tristes Tropiques rédiger en 1955 par Claude Lévi-Strauss.

Quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief?

Nous évoquerons en premier lieu la naïveté de ces peuples, ensuite nous parlerons de leur intelligence, puis de la présence de sentiments comme l'amour et enfin de leur humanité.

On perçoit dans les quatre textes de ce corpus l'évocation d'une certaines naïveté de ces indigènes. À l'arriver des européens ils ne se méfient pas, ils font preuve d'une attitude naïve en leur faisant aveuglément confiance. Leur sens de l'hospitalité les trahit ils vont accueillir chaleureusement ceux qui vont les dépouiller, ou pire les mettre en esclavage. L.33 du premier extrait de Jean de Léry on note une question, qui relève de la curiosité, une curiosité qui va s'avérer être naïve. On retrouve le même principe de curiosité naïve chez Montaigne l.40 et chez C. Lévi-Strauss par leur attitude.

Même si leur curiosité s'avère être naïve ces indigènes du Nouveau Monde posent des questions justes, ils font preuve de bon sens et s'intéressent aux autres, à leur cultures, leurs techniques et même leur noms comme l.30 du second extrait de Jean de Léry. Aussi dans son essais Montaigne les décrits comme "nullement inférieurs en clarté d'esprit", l.3. Leur maîtrise de l'art montre qu'ils savent également faire preuves d'une certaines habilité de l'esprit, comme le souligne le texte de Montaigne.

Dans le premier texte de Jean de Léry les indigènes parlent de leur amour familiales et filiale l.38 "nous aimons et chérissons". On retrouve aussi cette présence de sentiment d'amour dans le texte de C. Lévi-Strauss, tout au long du texte: l.14 "les époux, étroitement enlacés", l.25 "les couples s'étreignent (…) les caresses", l.30 "la tendresse humaine". Ces êtres sont donc dotés de sentiments puisqu'ils éprouvent de l'amour.

Toutes ces qualités et ces sentiments nous prouve qu'ils sont des êtres humains, qu'ils ont une humanité. Cette humanité que l'on retrouve dans tous les textes est surprenante pour des peuples dits sauvages aux yeux de l'homme civilisé. Ils n'ont pas les mêmes valeurs que les européens mais ils ont bien une échelle de valeur.

Les quatre textes mettent en relief les qualité des peuples dits sauvages, qui se révèlent plus humains que les peuples dits civilisés qui eux ont perdu une part de leur humanité.

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