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Corpus - De l'homme, Misérable, Discours à l'Assemblée, L'Homme révolté

Commentaire de texte : Corpus - De l'homme, Misérable, Discours à l'Assemblée, L'Homme révolté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  526 Mots (3 Pages)  •  516 Vues

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Question de Corpus

Ce corpus regroupe quatre textes d'auteurs et d'époques diverses. Il est composé du premier document, « De l'homme » qui provient de l'oeuvre Les Caractères de Jean de La Bruyère (1688). Le texte B est l'article « Misérable » de l'Encyclopédie de Diderot d'Alembert, publiée entre 1751 et 1772. Le Discours à l'Assemblée (1850) de Victor Hugo, est le troisième texte à étudier. Enfin, le dernier document est un essais philosophique, il s'intitule « L' Homme revolé » (1951) d'Albert Camus. Ces quatre textes, pourtant distancés par plus de deux siècles d'écart, dénoncent tous la misère du peuple, les conditions de vie et de travail déplorables ainsi que l'insalubrité des logements qui traversent les époques.

En effet, ces textes se rapprochent tous de part leur thème commun. Mais ici, nous devrons analyser les différentes manières et genres d'argumentation. Les textes de Jean de La Bruyère et d'Albert Camus sont tous deux des essais et celui de Victor Hugo est un discours. Tous les trois sont donc des textes argumentatifs directs alors que l'article de l'Encyclopédie relève de l'argumentation indirecte car ce dernier correspond à une définition engagée et donc subjective, celle de l'adjectif misérable. Dans tous les textes, on retrouve des champs lexicaux communs comme celui de la misère et de la pauvreté (Texte A « manquer de ce pain qu'ils ont semé » Texte B « Celui qui  est dans le malheur, dans la peine, dans la douleur » Texte C « cette mère épileptique qui a trois enfants et qui gagne trois sous par jour » ). Ils permettent de rendre l'argumentation plus convaincante. La Bruyère, lui utilise une métaphore pour parler des humains. Il les décrit d'abord comme des animaux et emploie brusquement le terme « face humaine», ce qui crée un effet de surprise comme Victor Hugo qui utilise un oxymore « créatures humaines » (créature se rapprochant plus de l'animal que de l'Homme). Ce dernier utilise aussi le procédé de répétition « Figurez-vous » qui lui permet de capter l'attention pour ensuite persuader son auditoire. Il emploie des mots frappant comme des « tanières » (comme dans le texte A) pour définir les habitations. Albert Camus utilise le modèle de l'esclavage (« un esclave révolté ») pour appuyer son argumentation. On relève dans son essais de nombreuses questions rhétoriques « Quel est le contenu de ce «non » ? »  « Qu'est ce qu'un homme révolté ? ». Ces textes ont en commun le champ lexical de la douleur et du malheur, ils renforcent donc l'effet pathétique et par conséquent, l'argumentation est aussi impactée et renforcée. Le texte D est aussi différent des autres car Camus nous décrit l'homme qui se révolte après une existence misérable comme le montre la question-réponse « Quel est le contenue de ce non ? Il signifie, les choses ont trop duré…il y a une limite que vous ne dépasserez pas. » . Ces textes sont composés d’une argumentation directe et démonstrative prouvant la certitude que chacun de ces auteurs a et l’authenticité de leurs textes. On peut affirmer que l'homme révolté apporte une solution à la misère et revendique ses droits.

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