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Conversation avec Jean-Pierre Buvet

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Par   •  24 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  1 200 Mots (5 Pages)  •  454 Vues

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Conversation avec Jean-Pierre Buvet

Intro : Michel Houellebecq  est poète, essayiste, romancier et réalisateur. Il a fait ses études d’ingénieur agronome puis a fait une école de photographe. Il a d’abord écrit un recueil de poèmes intitulé La poursuite du bonheur, avant de s’intéresser à d’autres formes de littérature. Son premier roman est  Extension  du domaine de la lutte paru en 1994. Dans cet extrait « Conversation avec Jean-Pierre Buvet », l’auteur évoque l’amitié et la spiritualité en trois temps. Ce qui nous amène à nous demander comment Houellebecq trouve une place à l’amitié dans sa vision pessimiste du monde.  Nous verrons en première partie  la présentation de l’ami, puis la place de la sexualité dans la vie et enfin la nature divine de chaque homme.

I/ Présentation de l’ami du narrateur (lig 1 à 14)

        a/le personnage de Jean-Pierre Buvet

L’auteur installe le cadre spatio-temporel : chez le narrateur « je reste chez moi » (lig 2)  puis au restaurant (lig 6) , le samedi entre 20 et 23 heures, ce qui est très précis, (lig 4) et l’atmosphère « je déprime gentiment » (lig 3).

On note des oppositions entre chez le narrateur et au restaurant, entre rester seul à déprimer et moment social. Des oppositions renforcés par les connecteurs Cependant (lig 4) et mais (lig 8).

On poursuit dans les oppositions pour la présentation du personnage : le diplôme d’ingénieur puis bifurqué vers le séminaire. De même les anciens amis de « bien jeunes gens » (lig 10) s’opposent à l’actualité avec « maintenant, nous en avons trente ». (lig 11).

        b/L’amitié entre Jean-Pierre Buvet et le narrateur

Toutes ces oppositions annoncent cette question : Nous étions         amis, mais sommes-nous toujours amis ?

Ils ont fait leurs études ensemble et continuent à se voir dis ans plus tard, ce qui suppose leur amitié.

L’euphémisme « Ce n’est pas une paroisse facile » pour expliquer les difficultés de JP Buvet suppose que le narrateur s’inquiète pour lui. Donc ils seraient bien amis.

« Le restaurant est bon » (lig 7) indique que le narrateur passe un bon moment, donc qu’il est en bonne compagnie.

Transition : Cette amitié amène le prêtre à parler en toute franchise de la sexualité  et des problèmes qui sont liés.

II/La place de la sexualité dans la vie (lig 15 à 46)

        a/La sexualité dans notre société en général

Cette partie débute par une phrase reliant la sexualité aux haricots rouges, faisant penser à la littérature de l’absurde chère à Houellebecq.

Le prêtre ne s’offusque pas de la surabondance des médias érotiques, il estime que cela ennuie les gens, les endort. Mais ils prétendent le contraire, ce qui laisse penser qu’ils sont frustrés. Ce qui pourrait correspondre à l’état du narrateur qui vit seul depuis le départ de son amie Véronique.

La thèse principale du prêtre serait « Notre civilisation souffre d’épuisement vital » (lig 23 à 24). Pour argumenter, il illustre d’un exemple historique. Là encore il vise le narrateur qui n’a plus d’appétit de vivre. Il oppose la vie mondaine avec ses joies imparfaites (lig26 et27) aux besoins réels, soulignés par l’anaphore « Nous avons besoin » lig 31 et32. Le prêtre utilise le nous pour ne pas choquer son interlocuteur même s’il pense toi.

        b/Le cas particulier du narrateur

Peu à peu le narrateur se rend compte que c’est de lui que l’on parle. « J’ai l’impression qu’il me considère comme un symbole pertinent de cet épuisement vital » lig 35 et36.

Le narrateur tente de rejeter la thèse sur l’ensemble des hommes : « j’ai l’impression que tout le monde est un peu comme ça ». la répétition du mot «impression », montre le trouble du narrateur qui s’adresse au public pour être rassuré par la question rhétorique « mais qui l’est exactement, hein ? » même s’il au final de cette partie le narrateur ‘est toujours dans le flou, les amis trouve un compromis : tout le monde a l’impression d’être un raté à un moment ou un autre (lig 43 à 50). Comme un psychologue, le curé laisse son ami réfléchir à ces questionnements sans lui donner de réponse définitive.  

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