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Commentaire littéraire version n°2

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Par   •  9 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  1 326 Mots (6 Pages)  •  596 Vues

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Lundi 2 Mai 2016

FRANÇAIS

Commentaire littéraire version n°2

Note :                            Observations :

« Mon rêve familier » est un sonnet en alexandrins composé de deux quatrains suivi de deux tercets issu du recueil Poèmes saturniens, publié en 1866. L’auteur de ce poème est Paul Verlaine, un poète français né en 1844 et mort en 1896. C’est un poète du XIXème siècle appartenant au mouvement du symbolisme. « Mon rêve familier » dépeint dans les quatrains un amour réciproque et absolu avant de faire le portrait d'une femme fantasmée dans les tercets. Il s’agira pour nous d’étudier la représentation de la femme dans ce poème lyrique. Dans un premier temps nous analyserons les différentes figures de la femme idéalisée par le poète enfin nous traiterons un poème lyrique.

Tout d’abord, dans ce sonnet Verlaine rêve d’une femme qui lui est jusqu’ici inconnue mais avec laquelle il partage une certaine intimité. Cependant elle apparaît comme une femme mystérieuse dès le début car elle se trouve au centre du poème mais elle est caractérisée par le poète comme étant une « inconnue » dès le vers 2. Comme on peut l’observer aux vers 9 et 10 Verlaine ne connaît absolument rien de cette femme « Est-elle brune, blonde ou rousse ?-Je l’ignore. », le poète s’interroge sur cette femme mystérieuse dont il ne connaît même pas le nom «  Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore. » (Vers 10). Le poète se rappelle seulement de son regard vide et inanimé « Son regard est pareil au regard des statuts », ici il utilise une comparaison avec l’outil comparatif « est pareil » pour montrer que son regard est sans expression, vide, perdu comme celui des statuts. D’autre part, elle est désignée comme étant « morte » car certains adjectifs tels que « lointaine » (vers13), « calme » (vers 13), et « grave » (vers 13) rappelle la mort. De plus le poète parle du timbre de sa voix comme s’il n’existait plus, «  l’inflexion des voix chères qui se sont tues » (vers 14) ; ici, Verlaine nous fait comprendre que sa voix est « morte », complètement inexistante, mais qui reste marquée dans son cœur car il emploie l’adjectif mélioratif « chère ». Elle n’est pas définie, elle reste mystérieuse et étrange tout au long du poème.

En effet on observe que la femme est inconnue pour le poète mais aimée par celui-ci ce qui crée une sorte de confusion, un contraste entre le rêve et la réalité. Le poète parle d’un rêve d’une femme qui lui est « familier » (titre du poème) mais « étrange et pénétrant » à la fois (vers 1). Il y a donc une confusion, voire même une contradiction car il utilise le pronom démonstratif « ce » (vers1)  pour souligner une habitude, un rêve préalablement connu «  je fais souvent ce rêve» (v1), pour ensuite « se contredire » avec l’adjectif « étrange » (vers1). L’adjectif « souvent » montre la fréquence répétitive de ce rêve « familier ». Ce contraste entre le rêve et la réalité est souligné par le fait que la femme soit inconnue pour le poète mais déjà aimée. De plus, on observe une réciprocité de cet amour « et que j’aime et qui m’aime » grâce à ce parallélisme syntaxique au vers 2. On remarque que les deux êtres n’ont aucun contact physique, mais seulement quelques souvenirs « Je me souviens qu’il est doux et sonore. » (Vers 10). De plus l’amour est encore une fois mis en avant grâce à l’anaphore «  Pour elle seule » aux vers 6 et 7 ; cela montre qu’elle seule compte vraiment pour lui, qu’elle est son seul amour. Mais cette femme idéalisée est également perçue comme une « mère » pour le poète.

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