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Commentaire composé d’un extrait du chapitre 10 de l’Assommoir de Zola

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Par   •  25 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  1 690 Mots (7 Pages)  •  2 288 Vues

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Commentaire composé d’un extrait du chapitre 10 de l’Assommoir de Zola

Introduction :

La classe ouvrière au XIXe siècle était très défavorisée. Enveloppée par la pauvreté, elle est mise à part par les « riches » et coule de plus en plus profondément dans la misère. Les ouvriers sont entourés par leur milieu de travail dans des extrêmes conditions de vie, mais aussi dans leur demeure. Pour illustrer davantage la souffrance dont ils vivaient dans, ils travaillaient jour et nuit afin de pouvoir survire un autre jour. Victime de l’alcoolisme et de la pauvreté, ils ne faisaient que perdre leurs biens jour après jour et attendaient la mort à la porte. Inspirés de la vie de ceux-ci, les auteurs littéraires donnent naissance au mouvement naturaliste. À partir du processus scientifique qui s’est récemment apparu – qui consiste à observer, raisonner puis expliquer – ces auteurs prennent les ouvriers comme sujets de leurs œuvres et décrivent leur vie misérable avec précision sur tous les aspects de leur vie. Ce mouvement naturaliste est dédié aux ouvriers qu’il s’agit de critiquer l’inégalité ou de dénoncer la vie condamnée d’un ouvrier. Zola est à la tête de ce mouvement. Basé sur les théories scientifiques, Zola parvient à créer des œuvres tels que l’Assommoir que l’on va prochainement étudier. Publié en 1877, on va étudier un extrait du chapitre 10 de l’Assommoir qui consiste à décrire la situation de la classe ouvrière. Nous pouvons alors se demander quelle est l’image représentée par Zola de la classe ouvrière au XIXe siècle. Nous allons voir dans un premier temps le contexte temporel qu’est placée la scène. Puis dans un deuxième temps, nous allons voir les malheurs et nuisances que les ouvriers doivent faire face. Finalement dans un troisième temps nous verrons les conséquences des malheurs qui sont imposés sur eux.

I. L’hiver, le porte malheur

La scène se déroule en hiver, il est lui-même représenté comme une souffrance pour la classe ouvrière.

1) L’humanisation de l’hiver

L’hiver est une force naturelle mais puissante, elle n’emporte qu’avec elle de nuisances pour les ouvriers. À travers la personnification « Les hivers surtout les nettoyaient », Zola insiste sur le froid insupportable. On comprend donc que le temps même est considéré comme une force destructrice. Une autre personnification est utilisée pour décrire cette saison : « gredin de décembre ». En utilisant ces termes, Zola qualifie l’hiver comme une contrainte naturelle, qu’il apporte des malheurs auprès des ouvriers, qui est donc la cause de tous les maux. L’hiver n’est qu’une saison maudite dans les yeux des ouvriers, il n’apporte que de nuisances et fait aggraver leur situation de misère.

2) Une froideur sans échappatoire

L’hiver porte avec lui une froideur insupportable, surtout quand nous n’avons pas les conditions pour s’y protéger. Il faisait tellement froid qu’au point l’auteur compare la froideur avec « la petite Sibérie ». Cette métaphore souligne davantage l’intensité de froid, la Sibérie semble même inferieur comparé aux conditions que les ouvriers devaient vivre dans. Zola rend la froideur vivante, pour montrer que l’hiver n’apporte pas seulement un froid atroce mais aussi une froideur glaciale, en la personnifiant : « Il glaçait la pièce de sa mine lugubre ». Une poêle, qui est censé de chauffer, est dominée par le froid. L’hiver est si froid que la poêle, leur source de chaleur est abattue, nous pouvons donc imaginer l’extrême froideur qui était même mortelle.

3) Des nuisances ubiquistes

Parmi tous les maux que les ouvriers puissent rencontrer, aucun n’est soulageant. De plus, Zola énumère les malheurs possibles « le chômage des ateliers, les fainéantises engourdies des gelées, la misère noire des temps humides ». Cette énumération met en évidence la misère de la situation de ces ouvriers, les nuisances ne font qu’augmenter, il y aura toujours un mal pour les déranger davantage. Leur situation devient de pire en pire, ils s’abaissaient « de plus en plus ». L’utilisation de ce connecteur temporel illustre le tombeau que les ouvriers creusaient pour eux même, la situation ne fait que s’aggraver. Tous les malheurs ne font que s’entasser, non seulement qu’ils sont en abondance mais ils ne s’arrêtent pas surgir, ils ne pouvaient s’échapper de celui-ci et personne ne voudra les aider.

II. Une situation insauvable

Maintenant que nous avons vu la situation de la scène, nous allons voir à quelle ampleur la misère des ouvriers peut atteindre.

1) Un cycle condamné

Sans argent nous ne pourront pas vivre, cette triste affirmation parle surtout de la classe ouvrière. Un rythme ternaire est présent ici avec « Et ce qui leur cassait les jambes, ce qui les exterminait, c’était par-dessus tout de payer le terme ». Cette gradation exprime l’affreuse pensée de payer le loyer, traumatisés par le terme, c’est si abominable qu’il est pire que la faim et

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