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Commentaire chapitre XXIV écume des jours

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Par   •  21 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  1 044 Mots (5 Pages)  •  4 488 Vues

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Page 132-136 (chap. XXIV) : La rupture

T15 et T3 de l’OI

Boris Vian

Introduction :

L'Ecume des jours est un roman de Boris Vian publié en 1947, après la seconde guerre mondial alors que la France se relève à peine de la guerre. Cet écrivain français né dans un milieu aisé détient de multiples talents (ingénieur, inventeur,  poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz, traducteur, scénariste...). Les premiers extraits de son roman seront publiés dans les Temps Modernes, grâce à l'appui de ses amis Queneau et Sartre. Toutefois, l'Ecume des jours ne connaît pas de succès au moment de la publication. La postérité lui rendra hommage, puisqu'aujourd'hui encore, le roman occupe la 10e place du classement des 100 meilleurs livres du XXe siècle.

Dans son roman Boris Vian met en place l’histoire d’un amour absolu, qui se déroule dans un monde étrange, où la maladie, sous l’image d’un « nénuphar » dans le poumon de l’héroïne, Chloé, permet à l’auteur de nous faire découvrir, en parallèle, les beautés de l’amour et les laideurs de la société.

Cet extrait est le passage où après avoir scellé leur union, les deux jeunes époux partent pour leur voyage de noces. Nicolas s’occupe de les emmener en voiture, le paysage est hostile ce qui génère un sentiment de malaise chez Chloé. Pendant cet extrait ils traversent les mines de cuivre….

Lecture du passage:

Problématiques :

  • En quoi ce texte marque-t-il une rupture avec le début euphorique du roman ?

Analyse :

  1. Un décor Hostile
  • La route : fantaisie inquiétante

Dès la première phrase de ce chapitre nous avons affaire à cette route troublante : « La grande voiture blanche se frayait précautionneusement un chemin dans les ornières de la route. »(l.1-2-3). Cette route qui n’est pas normal est associé à un climat : « Tout le monde a voulu y rouler parce qu’il y faisait beau tout le temps » (l.12-13). De plus le chauffeur qui est Nicolas doit faire face à de nombreux obstacles : « La route ordinaire est usée » (l .12), « La voiture filait sur la route craquelée » (l.111-112).

On peut considérer que la route est la métaphore de la vie, le destin.

  • L’environnement est oppressant

L’environnement qui nous est décrit fait peur : «  le ciel était bas, des oiseaux rouges volaient au ras des fils télégraphiques…. » (l.4-5). Ce décor entraine une vision négative, il n’y a plus de nature : «  Regarde ! dit Colin, c’est le soleil… Nicolas secoua la tête. Ce sont les mines de cuivre, dit-il » (l.62-63-64). De plus l’odeur est désagréable : « à forte odeur de cuivre » (l.70-71), «  la rumeur des machines et du cuivre en fusion » (l.112-113). Et les seuls éléments vivants sont les hommes qui travaillent dans les mines de cuivres : « Une bête écailleuse les regardait » (l.45), « un des hommes qui entretiennent les lignes » (l.51-52), « des centaines d’hommes » (l.90).

  • La fantaisie ne parvint pas à effacer le monde réel

  • Les travailleurs

Ces hommes sont la seul présence vivante dans cet extrait et ils ne reconnaissent pas les humains : « Une bête écailleuse les regardaient passet debout près d’un poteau électrique » (l.45-46). Son portait est ici ambigu puisqu’on le compare à un animal. De plus plus loin dans l’extrait Colin dit à Chloé : « … c’était juste un homme » (l.58-59). Puis il y a un reversement entre les hommes qui travaillent dans les mines de cuivres et les personnes de la voiture : «  Quelques hommes s’étaient arrêtés pour voir passer la voiture. On ne voyait dans leurs yeux qu’une pitié un peu narquoise. » (l.103-104-105).

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