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Comment la poésie baudelairienne parvient-elle à transformer cette réalité en rêve ?

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Par   •  19 Avril 2016  •  Analyse sectorielle  •  524 Mots (3 Pages)  •  1 725 Vues

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INTRODUCTION

« Paysage » est le poème liminaire de la section Tableau parisiens » du recueil Les Fleurs du Mal, publié en 1857 par Charles Baudelaire. Dans ce poème composé de 2 strophes irrégulières, Baudelaire définit sa démarche poétique et ses sources d’inspiration dans un contexte de création poétique : la ville de Paris, paysage réel qui va se transformer en un espace féérique. Il précise comment le réel se métamorphose et fait comprendre au lecteur la nécessité de la solitude et de l’isolement pour le poète.

Comment la poésie baudelairienne parvient-elle à transformer cette réalité en rêve ?

Description d’un cadre urbain

1) Conditions propices à la description

• Plongée du regard, vue panoramique, propice à la description du paysage : avec la redondance « du haut de ma mansarde » (v.5)

• Poète isolé, coupé du monde : « je fermerai partout portières et volets » (l.15). Sa « vitre » (v.21) le sépare de l’extérieur tout en lui permettant de contempler la capitale.

• Verbes de perception visuelle : « Je verrai » (v.6/13)

• Paysage vu de jour et de nuit : activités diurnes : « l’atelier » (v.6) en opposition aux activités nocturnes : « les fleuves de charbon » (v.11)

2) Objet du regard : un paysage urbain

• Comme l’indique le titre de la section « Tableaux parisiens » Ville.

• Eléments d’architecture : « tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité » (v.7)

• Activités industrielles humaines : avec la personnification « l’atelier qui chante et qui bavarde » (v.6), avec une métonymie ici puisque atelier renvoie à ceux qui y travaillent.

• Nombreux détails prosaïques : métaphore « mâts de la cité » (v.7)

• Eléments du visuel : les lignes verticales : « clochers » et les couleurs : « le charbon » (v.11) ou « albâtres » (v.18).

• Eléments auditifs : « chante » ; « bavarde » ; « hymne ».

II. La présence du poète

1) Indices de sa présence

• Enonciation à la 1ère personne du singulier.

• Extériorisation de sa sensibilité dans son travail : « mon cœur » (v.25).

• Présence accessoires liés à l’écriture : « lampe » (v.10) et « pupitre » (v.22).

• Poète en réflexion : « Les deux mains au menton » (v.5) ainsi que la métonymie « mon front » (v.22), qui renvoie à l’inspiration et au travail. Volonté forte : « Je veux » (v.1) et « ma volonté » (v.24).

• La description de l’espace nous présente un poète, isolé, qui vit dans la simplicité.

• Poète lié à une tradition littéraire et historique comme le montre ses références : « L’Emeute » (v.21), qui désigne

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