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Bouvard et Pecucher, Incipit, Flaubert

Commentaire de texte : Bouvard et Pecucher, Incipit, Flaubert. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  476 Mots (2 Pages)  •  3 551 Vues

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Incipit Flaubert Bouvard et Pecuchet

Flaubert appartient au réalisme

I. Incipit réaliste

Lieu réaliste (Paris, Bastilles L12, jardin des plantes l12)

indication chaleur

touches descriptives

II traitement Parodique / Amoureux

D'aubert Insiste contraste comique

Opposition physique (taille, cheveux, casquette/Chapeau)

Enfantin/serieux : L31/33

L16/17 Parallélisme, scène théâtral

discours direct permet indication métier, renforce comique

Parodie coup de foudre

Flaubert reprends lieu commun rencontre amoureuse

Cliché (Rencontre, regarde, envisage avenir possible)

Des le départ : perso médiocre et solitaire

Perso ridicule attachant comique

Flaubert critique médiocrité

Debut insignifiant / 2 antihéros

Ainsi l’incipit de Bouvard et Pécuchet donne-t-il le cadre et le ton du roman qui se donne pour objet ces personnages risibles, dont l’occupation principale, au fil de l’œuvre, sera de se confronter à la réalité des savoirs qu’ils ne peuvent embrasser, ne donnant lieu au final qu’à une somme d’ « idées reçues », collectant la bêtise du siècle. Avec ce récit original, Flaubert ouvre encore davantage qu’il ne la poursuit la brèche par laquelle se profilera la faillite prochaine du personnage romanesque. En effet, Bouvard et Pécuchet marquent l’entrée dans une posture que le XXème siècle et ses traumatismes ne cesseront d’exploiter : la médiocrité, l’ineptie des « cloportes », leur absence totale d’héroïsme ou d’apprentissage, et surtout la distance ironique avec laquelle ils sont traités montre la voie du roman moderne et l’expérience de la vacuité que feront Bardamu, Roquentin ou Meursault.

Le héros réaliste pensé par Balzac dans les années 1840 fait figure de l’ambitieux susceptible, dans son appétit de grandeur, de gravir l’échelle de la société française du XIXème siècle pour « parvenir ». « A nous deux maintenant ! » : c’est ce que s’exclame le jeune Rastignac du haut de la Montagne Sainte-Geneviève, dominant Paris du regard. Dans cette veine, le siècle du réalisme a porté de nombreux héros positifs, à l’instar de Jean Valjean, ou plus tard Julien Sorel, Frédéric Moreau, Etienne Lantier, qui bien que parfois ambigus ou tourmentés, ne sont pas du moins dénués de panache voire de sublime. Dès les années 65, Flaubert nourrit un projet littéraire d’un genre nouveau, qui subvertit la représentation du héros en vigueur et approfondit de façon radicale l’ancienne tradition du héros picaresque. En effet avec ses « deux cloportes », titre initialement envisagé pour Bouvard et Pécuchet, l’auteur propose à ses lecteurs de suivre avec distance et ironie des pérégrinations

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