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Atrée et Thyeste - Acte 5 scène 7 (commentaire de texte)

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Par   •  30 Octobre 2018  •  Commentaire de texte  •  954 Mots (4 Pages)  •  1 455 Vues

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Atrée et Thyeste est une pièce de théâtre écrite par Sénèque ai Ier siècle. Elle a été réécrite en 1707 par Crébillon, un dramaturge français du XVIIIème siècle.

Cette pièce est une tragédie en 5 actes, écrite en alexandrin et avec des rimes suivies.

L’extrait que nous allons étudier est la scène 7 de l’acte 5. Il s’agit de la dernière scène et du dénouement de la pièce. Cette scène est un dialogue entre deux frères jumeaux Atrée, roi d’Argos et Thyeste, roi de Mycène. Après une querelle amoureuse, Atrée fait semblant de se réconcilier avec son frère lors d’un banquet qu’il a organisé. Entre temps Atrée fait égorger Plisthène, le fils de Thyeste et fait apporter à celui-ci une coupe remplis du sang de son fils.

Nous nous demanderons en quoi ce dénouement est révélateur de la monstruosité d’Atrée. Dans un premier temps, nous analyserons ce dénouement qui remplit ses fonctions. Puis, nous nous intéresserons à la monstruosité d’Atrée.

Dans une tragédie, le dénouement doit être rapide. Nous pouvons voir dans cette scène qu’Atrée est pressé d’en finir lorsqu’il dit « donnez, que je commence ». Le  verbe injonctif « donnez » est présent 2 autres fois dans cette scène, une première fois à l’hémistiche du vers et une deuxième fois en début de vers. Cette répétition nous montre que les deux personnages, Atrée et Thyeste veulent en finir avec cette histoire. Nous pouvons voir les adverbes  « désormais » et « enfin » qui nous montrent la précipitation des événements. La présence du verbe « achève » nous prouve que cette fin attendue par tous est proche.

        

        Ce dénouement rapide est aussi tragique, en effet nous pouvons voir la présence du champ lexical de la peur avec les mots « horreur » « frayeur » ou encore avec « terreur » et « tremblante ». La présence d’une injonction « Ah ! » désigne le choc subit par Thyeste lorsqu’il apprend que son fils est mort, et l’exclamative « quelle horreur ! » insiste sur l’horreur de la scène. La présence de l’allitération en –s « c’est du sang », « se glace » et « le soleil s’obscurcit » nous montre la violence de la scène. Les mots « sang » et « sanglante » font référence à la mort du personnage de Plisthène.

        Cette scène sert aussi à fixer le sort des personnages. Nous savons qu’Atrée s’est vengé indirectement en tuant le fils de son frère comme nous pouvons le voir avec la phrase de Thyeste « je me meurs » qui nous montre que celui-ci est horrifié. La coupe fait référence au personnage de Plisthène qui est mort. Dans cette scène, les deux frères deviennent des monstres, Atrée en tuant son neveu et Thyeste en buvant la coupe de sang, qui le fait devenir impie.

        Nous venons donc de voir que ce dénouement remplit ses fonctions. Intéressons-nous maintenant à la monstruosité d’Atrée.

        Ce dénouement est une mise en scène d’Atrée. En effet Atrée prend la coupe en premier pour montrer ses bonnes intentions. Il tente aussi de gagner la confiance de Thyeste comme nous le montre l’anaphore « pour », cela à pour but de faire boire la coupe à Thyeste. Atrée ment à son frère quand il lui dit qu’il ne sait pas où est Plisthène et qu’il va revenir comme nous pouvons le voir avec « il n’est point de retour » et « rassurez-vous mon frère ». De plus Atrée va plus loin dans son mensonge en cachant à Thyeste la vérité sur la mort de son fils avec la phrase « vous reverrez bientôt une tête si chère ».

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