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Art, Yasmina Reza

Commentaire de texte : Art, Yasmina Reza. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  2 248 Mots (9 Pages)  •  517 Vues

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« Art » est une pièce de théâtre créée en 1994 par Yasmina Reza qui est une femme de lettres française. Sa production est variée, comprenant le théâtre, des romans, des scénarios . Cette pièce connut un grand succès car elle a été traduite en plusieurs langue, elle raconte l’histoire de trois amis d’une quarantaine d’années qui vont se disputer et se déchirer à cause de l’achat d’un tableau blanc. Le conflit, lorsque l’on vit en société, est une chose inévitable. Il est souvent chargé d’émotions telles que la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la rancune ou le dégoût. Il peut même être chargé d'agressivité et de violence. Cet état oppose deux personnes ou entités. Le conflit prend souvent place lorsqu’un des partis ne peut accepter la position des autres partis. Dans “Art“, pièce contemporaine, Yasmina Reza nous décrit un conflit de valeur , Marc et Serge ne sont pas d’accord sur le tableau que viens de se procurer serge. Après que chacun en ait parlé à Yvan,leur amis communs, , ils décident de se retrouver tous les trois chez Serge pour passer une soirée mais Yvan est en retard.C’est alors peu de temps après qu’Yvan fait son apparition dans le livre, une entrée fracassante, à la suite de laquelle il se lance dans une longue tirade sur ses problèmes conjugaux et familiaux. C’est donc ce passage que nous étudierons.La problématique est la suivante : Quels sont les enjeux de cette tirade ? Nous verrons dans une première partie le caractère d’Yvan, puis nous étudierons dans un second temps les portraits des deux femmes et nous terminerons sur l'aspect comique du monologue.

Tout d’abord, l’un des premiers enjeux de cette tirade est de nous faire parvenir le ressenti d’Yvan sur la situations dans laquelle il est mise et de nous permettre d’en apprendre d'avantage sur son caractère et sa personnalité.La réplique d’Yvan est très longue car elle fait 55 lignes, elle est d'une part surprenante de par sa longueur mais aussi par son manque de ponctuation car il a seulement deux points et uniquement quelques virgules qui ponctuent ses propos,Cette tirade, nous montre donc qu’Yvan est une personne très stressée et qui, par le dialogue, se libère de ses angoisses et de ses craintes à propos plus précisément de son mariage et en les partageant avec ses amis. Ce stress est renforcé par le fait qu’il n’y a pas de connecteurs logiques, Yvan n’a pas de moment de répit et il n'a pas le temps de se poser pour souffler on peut aussi en déduire que ses problèmes conjugaux l'angoisse fortement. De plus, il utilise, parfois, un registre très familier : « une salope », pour désigner sa belle-mère qui s’appelle « Yvonne » (L15). Nous pouvons remarquer que le prénom d’Yvonne est le prénom féminin d’Yvan. En désignant péjorativement sa belle-mère de la sorte, il nous fait part de sa haine profonde et de son manque de respect pour celle-ci, nous pouvons aussi remarqué la similarité de leurs prénoms, et donc nous demander si la haine qu’il ressent ne concerne pas sa propre personne et pas directement sa belle-mère. Nous pouvons aussi remarquer, qu’en plus du stress, il est très nerveux : « en surtension » (l.35). C’est aussi un homme qui n'a plus de réel équilibre, il ne parvient plus à faire face au problème dans lequel son mariage le met indirectement, il répète à plusieurs reprises le mot « dramatique »(L1), il exagère et cela nous montre que pour celui-ci cela compte vraiment et qu'il a un réel dégoût pour sa belle mère. Nous pouvons aussi en apprendre plus sur la vision qu’Yvan a à propos de son mariage, il restreint son mariage à une sorte d’obligation, de passe-temps : « développer une activité conjugale »(L38). Yvan apparaît donc comme un homme très angoissé, stressé et énervée. Yvan ressent de la haine car il subit beaucoup d’agressivité et de charge comme nous pouvons le voir avec « égoïste » et « la plus chaotique », ce sont les femmes qui le désignent de la sorte ce qui nous donne une image assez péjorative de Yvan selon elle. Il est aussi influençable et mal mené par celles-ci. Il est naïf comme nous pouvons le voir à la ligne 11 : « je ne finis par me laisser convaincre », il change souvent d’avis en fonction des femmes et de leur demande et de leur par peur de décevoir . Il aussi mal mené par elles comme nous pouvons le voir avec la métaphore hyperbolique que sa mère prononce : « tu as jusqu’à présent mené ta barque de la manière la plus chaotique qu’il soit », sa mère a une très mauvaise vision de la vie de son fils et de sa vie futur. Ce qu’il ressent vis-à-vis des femmes est renforcé par la présence de la répétition du mot « belle-mère » aux lignes 1,2, 3, 5, 6, 9 et 11, cette anaphore souligne un agacement face à la présence trop importante des femmes autour de lui et dans sa vie. Il est impuissant face à cette omniprésence : « convaincre contre mon gré »(L12). Yvan se laisse ridiculiser par sa mère, qui le traire comme un enfant : « mon petit, file, file rejoindre tes amis ! » (l.54), elle le traite comme un enfant alors qu’il a plus de quarante ans ce qui est assez surprenant pour un homme qui va bientôt se marier. De plus Yvan n’a aucune autorité car il utilise beaucoup de conditionnel comme : « tu pourrais », « j’ai suggéré », « je t’en supplie », il ne s’impose pas face à sa mère et sa future femme, il se rabaisse et ne veux pas les ennuyer d'avantage « n'envenime pas les choses »(L17). Yvan apparaît donc ici, comme un homme qui perd pied face aux femmes, et qui se laisse dominer par la gente féminine pour ne pas crée plus de conflit qu'il n'y en a déjà dans sa vie.

Cette tirade nous peint le portrait de deux femmes, la mère d’Yvan qui se nomme Huguette et sa future épouse, Catherine. La mère d’Yvan se pose en tant que victime de la situations, car elle est croit être victime d’un complot venant de son fils : « contre moi », « trame », « derrière mon dos », en utilisant le champ lexical du complot, elle apparaît aussi comme une femme paranoïaque et dans l’exagération. Et en usant de l’hyperbole : « tout s’organise sans moi » (l.24), Huguette cherche à faire culpabiliser son fils et a l'accuser quelques part de son malheur. C’est une femme très manipulatrice car elle fait du chantage affectif avec Yvan qui ne se rend compte de rien : « Toujours mieux à faire »

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