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Archéologie funéraire

Dissertation : Archéologie funéraire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2022  •  Dissertation  •  3 124 Mots (13 Pages)  •  311 Vues

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                                             Archéologie Funéraire

I. L’archéologie funéraire

Une Archéologie funéraire vise à étudier les restes matériels de sépulture ou d'ensembles funéraires. Pourquoi les archéologues fouillent une tombe ? Comment ?

Les archéologues s'intéressent aux restes humains, le contexte dans lequel ils sont découverts.

Pour nous le terme funéraire correspond à la commémoration du souvenir de la mort d'une personne (cérémonie, convoi, urne,vierges...) . Le principal objet d'étude le mobilier et l'architecture se déplace à partir des années 80 vers la place centrale du squelette dans la structure funéraire c'est ce qu'on appelle l’anthropologie de terrain tente, à partir des vestiges osseux de restituer la disposition initiale du cadavre et la relation avec le mobilier présent dans la tombe. Les anthropologues cherchent, toujours à partir des ossements, de restituer les différents aménagements de la tombe en déterminant le milieu dans lequel le cadavre s’est décomposé (espace vide d’un cercueil ou espace colmaté d’une tombe en pleine terre). 

Nous pouvons nous interroger sur ce qu'est l’archéologie funéraire ?

L'archéologie funéraire s'intéresse aux espaces, aux traditions puis à l'architecture, et les dépôts funéraires (qui nous renseignent sur les rites commémoratifs et sur l'univers spirituel attaché aux différentes catégories de mort. Les rites et les pratiques évoluent, sépulture individuelle en pleine terre, sépulture collective, inhumation multiples ou individuelles dans des coffres en bois, en pierre, en fers, silos dans des grottes mais aussi crémations. Étudier les vestiges du défunt l'identification des caractères biologiques circonstance de la mort (traumatismes ou bien maladies). Mais il étudie également toutes les caractéristiques de la sépulture qui enrichit la connaissance sur elles des sociétés anciennes à travers les pratiques funéraires, traitement du corps, type de tombe, parure, offrande, mobilier. Nous verrons dans un premier temps l'importance des sépultures dans l'archéologie funéraire vu par l'exemple d'une sépulture antique et dans une seconde partie nous verrons l'étude d'un squelette humain durant la Grande Guerre.

Lexique :

Anthropologie :est la science de l'humain en général : culture, société, anatomie, biologie.

Caractéristiques anatomiques : La science qui décrit la forme et la structure des organismes vivants y compris leurs systèmes, organes et tissus

Caractéristiques biologiques : Qualités et caractéristiques des divers types de populations dans un groupe social ou géographique en insistant sur la géographie, l'état de santé et les facteurs socio-économiques.

Caractéristiques culturelles : Il s'agit de l'ensemble des activités de consommation ou de participation à la vie intellectuelle et artistiques, qui engagent des dispositions esthétiques et participent à la définition des styles de vie : lecture, fréquentation des équipements culturelle (théâtre par exemple).

II. Les sites étudiés de l’archéologie funéraire

A. Présentation des sites et contextualisation

Tout d’abord, sur le site de l'Inrap qui est l'institut national de recherches archéologiques préventives, nous retrouvons un article et aussi un reportage d'actualité réalisé en 2009 par Virgini Berda.

Le site se trouve au sud de la Corse à Propriano.

Le second site que nous allons étudier est l’étude des sépultures et rîtes funéraires médiévaux en Ligurie orientale ( Italie). Il s’agit d’étudier plusieurs sites en les comparant entre eux : Luni, Migliarina, les îles du Tino et Tinetto, Sarzana, Vezzano Ligure, Brugnato, Saviore et San Frttuoso di Capolimente. Ceux-ci sont le résultat d’un projet de recherche de la chaire d’Archéologie Médiévale de l’université De Turin, dirigé par M. Negro Ponzi et Paolo de Vingo. Chaque intervention a été produite par l’université de Milan et sous la direction de l’Institut des Etudes Ligures et de la direction Générale des Biens Archéologiques de la Ligurie. Allesandra Frondoni,archéologie directrice et coordinatrice de la direction a dirigé nombreux de ces sites.  Voici la localisation des sites :

[pic 1]

Source : © R. Managlia 

II. Les questionnements et les résultats des fouilles

Dans notre premier exemple, c'est par la nécessite d'une archéologie préventive (car le groupe immobilier Limat veut construire sur le site) qu'un ensemble funéraire a été découvert. Cela va amener des investisseurs pour en apprendre plus sur cet ensemble . Lorsque nous regardons le reportage, nous suivons Philippe Chapon qui est le responsable des opérations. METTRE LA VIDEO

Le site est gorgé d'intérêts, en effet, c'est sur les restes d'une ville dîtes romaine que l'ensemble a été découvert. Cela fait émerger de nouvelles questions notamment sur les origines de la ville.

Pour le second exemple, il s’agit plutôt d’une archéologie qui a commencé suite à d’anciennes recherches. Ils vont comparer les différents sites en mettant en avant les différentes phases d’utilisation des cimetières étudiés ( nécropoles). Le but étant d’établir les différentes pratiques funéraires tels que les rîtes mais aussi la manière dont sont enterrés les morts. Avant de commencer l’étude, il faut noter que les sites qui ont été fouillés n’ont aucune étude poussée des sépultures. En effet, les données recueillies sont fragmentaires, les nécropoles n’ont pas été suffisamment fouillées pour proposer une bonne lecture. De plus, même s’ils vont découvrir des os, il n’y aura aucune analyse ostéologique de produite, sauf pour le site de Tino.

Commençons par étudier le Site de Luni.  Sur ce site, les sépultures paraissent ne pas relever d’un contexte ecclésiastique mais de la vie généralisée. Les archéologues ont trouvé une cinquantaine de tombes qui se situaient hors du cimetière et qui étaient rassemblés sous 3 à 15 tombes. Par interprétation, les archéologues ont pensé qu’il s’agissait probablement d’un cercle familial. Seulement, dû à un manque de documentation, il est impossible de les situer chronologiquement car elles sont majoritairement détruites. Il s’agit alors de données préliminaires, comme montré ci dessous :

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