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Anthologie poésie

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Par   •  10 Avril 2019  •  Analyse sectorielle  •  3 185 Mots (13 Pages)  •  1 223 Vues

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Anthologie

[pic 1]

Eclats d’Ame

poèmes et poésies

sur la mort et la mélancolie

[pic 2][pic 3]

Préface

Cher lecteur,

               La mort est une certitude à laquelle chaque être vivant est confrontés. L’aspect même de la mort est souvent lié à la difficulté qu’éprouve une personne a se résinier face à la mort d’un être aimé. La souffrance ressentie lors de la perte de cette être proche, ce lapse de temps parfois succin et accablant est dès lors appeler le deuil. Le deuil d’un être aimé est l’une des choses les plus difficile en terme d’acceptation. L’acceptation de l’oublie d’une personne est souvent la chose la plus difficile après l’idée même de la perte de cette personne. Ce sentiment bien que des plus atroce est aussi beau dans l’idée que l’on souffre par ce que l’on a apprécié cette personne et que l’on ne peut se résigner à la voir disparaitre de notre quotidien. C’est pourquoi en premier abord cette anthologie portera sur la mort, ce passage de la vie, à laquelle nous sommes tous destiner est si fort, si dramatique qu’il mériterait d’être dans une anthologie. Le sentiment de deuil rend la mort magnifique et fais partie de ce passage vers un inconnu imprévisible et de cette anthologie. En un second temps notre anthologie portera sur la mélancolie. Ce sentiment indescriptible de souffrance interne. A ne pas prendre sous la même origine, le deuil vous fait éprouver une certaine souffrance mais viens de l’extérieur, il est lié à la perte d’un être aimé. La mélancolie quant à elle, est une souffrance liée à la perte en vous-même dans votre être de quelque chose de symbolique. Cela peut être un rêve, un espoir, un désir, la perte de l’affection de quelqu’un, qui ne sera dès lors jamais achevé ou plus reçu. L’idée d’être face à l’inaptitude de réaliser cette envie vous renvoie dans un sentiment de tristesse-t-elle que vous réfléchissez au sens même de votre existence et de laquelle vous ne pouvez plus ressortir. Ce sentiment si puissant est des plus dévastateur prend une réelle place dans cette anthologie, reflet de tristesse et de désespoir.

Le choix du premier texte, XXVI d’Alfred du Musset fait partie de cette anthologie grâce à son sentiment d’impuissance face à la mort de celle qu’il appelle la Malibran. La Malibran est une femme qui à belle et bien exister, c’était une chanteuse célèbre du 19-ème siècle. On peut ressentir la douleur de l’auteur face a celle qu’il semble aimé, notamment dans le vers suivant, « Rien n’est bon que d’aimer, n’est vrai que de souffrir. » Ici, la perte de cette femme lui fait voir a qu’elle point aimer quelqu’un c’est s’apprêter à souffrir lors de sa perte.

Le choix du second texte, Adieu de Paul Verlaine, n’est pas anodin, rien qu’à la lecture du titre nous pouvons voir l’aspect triste du texte. Ici Paul Verlaine exprime sa peur de ne pas rester dans les mémoires de son monde, de son fils. Il se questionne sur ce qu’il lui arrivera après sa mort et celle de sa femme. Son sentiment d’incertitude face à cette épreuve inévitable montre sa peur de l’inconnue, sa peur de la mort. Sa place est donc toute choisie pour cette anthologie.

Le troisième poème de Winston Perez, l’Avant. Dans ce texte, Winston Perez nous montre sa perception du voyage de la vie a à la mort. Il éprouve une forte nostalgie, face à la disparition qu’il nomme l’après de tout ce qu’il connait. La présence de la mort et de son incertitude face a cette étape de la vie rend ce poème des plus utile dans cette anthologie.

Le quatrième texte à un titre des plus clairs, Ce que c’est que la mort de Victor Hugo. Ici Victor Hugo tente de nos expliquer ce qu’est pour lui la mort. Pour lui la mort est une renaissance, on apparait dans un nouveau monde métaphysique où il n’y a rien que l’on connaisse. On revit notre heure la plus belle dans un monde éternel, c’est aussi pour cela que Hugo utilise la référence à l’azur, en proies à l’éternité absolue.

Ce cinquième texte, de Victor Hugo aussi, s’intitule « Demain dès l’aube », ce poème est des plus connu notamment grâce au contexte de l’écriture de ce poème qui le rend des plus beau et des plus triste. Victor Hugo a perdu sa fille Léopoldine, qui s’est noyée dans la scène avec son époux. Ce poème intervient quand Victor Hugo apprend la nouvelle et qu’il va devoir se mettre en chemin pour assister aux funérailles de sa défunte fille. Il m’est parue évident que ce texte avait une place de choix dans cette anthologie.

Le choix du sixième poème faisant partie de la seconde partie de cette anthologie sur la mélancholie s’intitule « Mon insomnie, Alfred Garneau ». L’auteur est des plus perturber lors de cette phase d’insomnie à laquelle il fait face. On peut ressentir ce sentiment que l’on a tous ressenti un jour, où l’on se questionne sur notre existence, le sens de la vie, on analyse tout ce qui se trouve autour de nous avec un sentiment dubitatif. Ce sentiment se ressent énormément dans ce poèmes c’est pourquoi il prend sa place dans cette anthologie.

 


Sommaire :

   Partie 1 :

                     -XXVI, Alfred de Musset a la Malibran  p.5

                     -Adieu, Paul Verlaine  p.6-7

                     -Avant, Winston Perez   p.8-9

                     -Ce que c’est que la mort, Victor Hugo  p.10-11

  • Demain dès l’aube, Victor Hugo, extrait du    [pic 4]

        

     Partie 2 :

                     -Mon insomnie, Alfred Garneau  p.13

                     -L’azur, Stéphane Mallarmé  p.14-16

                     -Les Phares, de Charles Baudelaire  p.17-20

                     -Adieux à la poésie, Théophile Gautier  p.21

                     - La tristesse, langueur du corps humain, Paul [pic 5]

   

   

XXVI

Oui, oui, tu le savais, et que, dans cette vie,

Rien n’est bon que d’aimer, n’est vrai que de souffrir.

Chaque soir dans tes chants tu te sentais pâlir.

Tu connaissais le monde, et la foule, et l’envie,

Et, dans ce corps brisé concentrant ton génie,

Tu regardais aussi la Malibran mourir.

                     A la Malibran, Alfred de Musset

[pic 6]

        

 

Hélas ! je n’étais pas fait pour cette haine

Et pour ce mépris plus forts que moi que j’ai.

...

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