Anthologie de poème

Dissertation de Français

        Enoncé : Dans la préface de Ruy Blas (1832), Victor Hugo distingue trois catégories de spectateurs : les uns demandent au théâtre « le plaisir des yeux », d’autres « le plaisir du cœur », d’autres enfin, « le plaisir de l’esprit ». Vous vous demanderez si, au théâtre, les attentes sont aussi distinctes que cela.

        Cette préface qui se nomme Ruy Blas publié en 1838 dont Victor Hugo s’est appliqué à écrire distingue trois catégories : « le plaisir des yeux », « le plaisir du cœur » et « le plaisir de l’esprit ». Il décrit donc dans cette préface, à ses yeux, les spectateurs du théâtre de son époque. Cependant, pouvons-nous affirmer que les spectateurs sont aussi distinguables au théâtre ? Pour cela, nous allons dans un premier temps que les spectateurs pourraient bien être distingués de cette manière et dans un second temps qu’il est également possible de lier plusieurs plaisirs entre eux ou d’en avoir d’autres que citer par Victor Hugo.

        Le théâtre, selon Victor Hugo, à différents types de public. L’un des publics qu’il désigne est celui du « plaisir des yeux », mais à quoi se rapporte ce plaisir ? Ces spectateurs semblent aimer lorsque des actions se passent sur scène, des sensations. L’auteur décrit ce plaisir comme étant « vulgaire et inférieurs » puisqu’ils ne sont intéressés seulement par la représentation. Ce plaisir est donc dû aux décors et costumes utilisés.  C’est, par exemple le cas de Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, qui commence sa pièce par l’action qui sera au centre de la pièce : le mariage et utilise un décor et costumes à la fois symboliques et recherchés. Cette pièce en effet commence dans une chambre avec le lit absent et un fauteuil qui servira à un personnage à se cacher qui est donc ce qu’attend un spectateur.

         Les spectateurs précédemment cités ne sont pas les seuls, ils existent encore deux autres types de spectateurs d’après Victor Hugo. Le plaisir traité ici sera celui des « femmes » qui est « le plaisir du cœur » comme l’indique Victor Hugo. Ce public recherche d’une pièce de la passion, des émotions, de l’amour. L’une des pièces faisant partie des incontournable, notamment à sa célèbre scène du balcon, leur correspondent parfaitement, il s’agit du classique incontournable qu’est Roméo et Juliette de William Shakespeare qui retrace l’histoire de deux amants. La scène la plus passionnante est probablement celle du balcon, où les deux amants se font une déclaration d’amour.

        Le dernier public, toujours selon Victor Hugo, est celui des « penseurs », il concerne « le plaisir de l’esprit ». Ces personnes attendent du théâtre des « méditations », des morales, ils poussent leur réflexion pour analyser une scène et des personnages. C’est le cas de L’Ecole des femmes de Molière, qui avec son but principal de faire rire, les penseurs peuvent réussir à en tirer plusieurs morales comme un plaidoyer en faveur de l’amour, en effet, dans cette pièce, Molière, insiste sur le fait que l’amour possède une forte puissance, il dit que « l’amour est grand maître », car c’est celui qui a fait évoluer le personnage qu’est Agnès. Sa comédie est également un plaidoyer en faveur de la nature, il critique l’éducation des filles aux couvents.

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