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Analyse linéaire Victor Hugo : cavaliers

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Par   •  4 Mai 2022  •  Analyse sectorielle  •  851 Mots (4 Pages)  •  890 Vues

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 Analyse linéaire cavaliers LCVH

Intro :

  • Victor Hugo
  • à la fois poète, dramaturge et romancier,
  • du 19ème siècle
  • est considéré comme le chef de file du mouvement romantique.
  • En 1856, il publie Les Contemplations,
  • recueil de poèmes organisé en 2 grandes parties, « Autrefois » et « Aujourd’hui »,
  • séparé en son cœur par un abîme, le tombeau de sa fille Léopoldine, qui structure l’ensemble du recueil.
  • Le poème « A quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt »,
  • extrait du livre « Pauca Meae », de la partie « Aujourd’hui »
  • rompt avec le style du livre 4 par un mélange de tons, lyrique et épique.
  • Le poème se construit autour d'une oscillation permanente, entre l'émerveillement devant la nature et l'éblouissement effroyable des visions mystiques qui rappellent le mal du siècle.
  • Victor Hugo il narre l'avancée de 2 cavaliers dans la forêt.
  • Pb : Comment dans ce poème sombre et onirique, VH peint-il un dialogue symétrique et pourtant opposé entre les deux cavaliers ?
  • Mouvements :
  • 1er : Décor sombre et onirique(L1-L6)
  • 2e : Un dialogue symétrique(L7-L24)
  • 3e : Les vraies pensées des cavaliers révélées(L25-L36)

  

Analyse 1er mouvement :

L1-2 : VH dresse le cadre d’abord dans le temps avec « la nuit » puis dans l’espace avec « la forêt » et enfin il présente les deux personnages « Hermann » et le narrateur « je ».

L1 : adverbes d’intensité « fort » et « très » associés à « noire » et « sombre », qui font ressortir l’aspect ténébreux du poème.

L3 : La rapidité des chevaux qui « galopaient » est mimée par l’exclamation de la phrase suivante qui ajoute de la rapidité.

L5-6 : La noirceur du cadre est accentuée par le contraste fait avec la lumière à la fin de la strophe avec les « étoiles » et le « feu ».

L6 : Les « oiseaux de feu » qui finissent la strophe apportent une touche d’espoir et de magie au milieu de ce cadre sombre, comme dans un rêve.

Conclusion 1er mouvement : Un cadre mystérieux et sombre est décrit par Victor Hugo en même temps qu’il présente les personnages.

Transition vers 2e mouvement : Dans le second mouvement, la description laisse place un dialogue symétrique à propos de la mort.

L7 : Les deux personnages sont rapprochés dans la souffrance, Hugo est « plein de regrets » (l’anaphore de cette proposition montre l’importance de ces regrets) tandis qu’Hermann est « brisé par la souffrance ». Hermann n’est plus seulement une « ombre », il est maintenant décri comme un homme en proie à ses émotions.

L10 : Conjonction de coordination « Or » suivie du verbe d’action traverser relance l’action.

L11-12 : Le parallélisme de construction entre « Je songe aux tombes entr’ouvertes » et « Je songe aux tombeaux renfermés » montre que les deux personnages sont similaires. Cependant, l’antithèse entre « entr’ouvertes » et « renfermés » montre qu’ils n’éprouvent pas les mêmes maux.

L13-L17-L18 : A nouveau, les deux personnages sont diamétralement opposés avec le parallélisme formé par l’antithèse « en avant » et « en arrière » puis par « à ceux qui sont » et « à ceux qui ne sont plus ». Hermann regarde vers l’avant, vers l’avenir contrairement au narrateur qui regarde vers l’arrière et éprouve des regrets.

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