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Acte I Scène 5 Le malade imaginaire de Molière

Fiche : Acte I Scène 5 Le malade imaginaire de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2022  •  Fiche  •  1 380 Mots (6 Pages)  •  429 Vues

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EL Le malade Imaginaire Molière Acte I Scène 5 (=8min)

LECTURE 2min

(Accroche)Le mouvement du classicisme au XVIIe siècle mit en avant le théâtre. Mais la comédie avec Molière alla au-delà de la farce, pour interroger la société de son temps, et présenter des satires féroces des bourgeois. 

(Présentation de l’auteur + œuvre) Molière est un grand dramaturge qui à travers ses œuvres artistiques cherche à « plaire et instruire ». Sa dernière pièce, Le Malade imaginaire (1673), est une comédie ballet en 3 actes, où l’auteur critique la médecine et les médecins de son temps par la caricature d’un hypocondriaque, le personnage principal, Argan. Il veut imposer à sa fille Angélique un mariage d’intérêt avec un jeune médecin ridicule Thomas Diafoirus, dans le but de réduire ses frais médicaux. 

(Présentation du passage) Dans le passage étudié, la servante d’Argan, Toinette, prend la défense d’Angélique, après qu’elles aient appris la volonté d’Argan de la marier à un homme qu’elle ne connaît pas.

(Problématique)Mais dans quelle mesure cette scène remet-elle en cause la relation traditionnelle maître-valet dans le théâtre du XVIIème siècle? (Problématique)

Composition

1) Argan face à une T obstinée

« Vous ne la mettrez point dans un couvent » à « vous êtes bon naturellement »

2) Une course-poursuite ridicule relevant de la farce et s’achevant par la défaite d’A

« je ne suis point bon » jusqu’à la fin

1) Argan face à une T obstinée

  • A menace de forcer sa fille à choisir entre le mariage avec Thomas ou le couvent
  • L’échange maitre/servante est vif :
  • Le dialogue est engagé par Toinette: « Vous ne la mettrez point dans un couvent. ». Son ton est définitif, et l’emploi du futur indique sa certitude.
  • Argan répond par une question rhétorique en reprenant les termes de l’affirmation de Toinette: « Je ne la mettrai point dans un couvent? ». Seule change donc l’intonation.
  • Ensuite, un passage de stichomythie rythme les trois répliques qui suivent avec la répétion de la négation « non ».
  • La réplique d’A comme par un « ouais » familier est une exclamation reprise par « voilà qui est plaisant » par laquelle A marque son désaccord.
  • A reprend les mm termes sous forme de qst oratoire : « je ne la mettrai pas dans un couvent si je veux ? » = trouve ça absurde qu’il ne puisse pas lui faire faire ce qu’il veut
  • Reprise des stichomythies avec des répliques très rapides et des répétitions = vivacité de la scène
  •  A emploie à chq fois des tournures négatives « Non, aurait, moquer »
  • Il pose des qst « qui m’en empêchera » 
  • T argumente « vous-même vous n’aurez pas ce cœur-là, la tendresse paternelle vous perdra »

= Elle tente ainsi de le faire culpabiliser pour qu’il renonce à son projet et essaye d’éveiller ses sentiments paternels

  • MAIS A se montre ainsi inflexible, intraitable :
  • Futur qui marque la certitude « je l’aurai » et « elle me perdra »
  • La répétition de « ne point » « je ne me moque point »
  • T veut l’attendrir, veut susciter sa pitié par une scène concrète avec la « petite larme » + l’expression « mon petit papa mignon » = terme affectueux, paroles imaginées d’Angélique
  • A reste inflexible : « tout cela ne fera rien », « je n’en démordrai point » = phrases négatives
  • T est incréduble et se moque de lui avec la répét de « bagatelles » ou « oui oui » = mensonges, chansons = elle se montre familière avec son maître et insolente
  • Finalement elle va essayer de le flatter = « vous êtes bon naturellement »

= elle en appelle à la tendresse d’Argan pour sa fille

  • Adopte une attitude familière avec « je vous connais » comme si elle était son épouse ou qql de très proche
  • Sa stratégie échoue puisque A s’énerve voir didascalie « avec emportement »

Le comique de ce passage est donc lié au comique de caractère (A est entêté tout comme Toinette) et au comique de langage (répétition et stychomythies)

2) Une course-poursuite ridicule relevant de la farce et s’achevant par la défaite d’Argan

  • L’échange est vif car chacun reste campé sur sa position = aucun ne veut céder
  • A perd patience et devient puéril en employant le terme « méchant ? » et la subordonnée circonstancielle de temps « quand je veux » = je fais ce que je veux

= il est donc en pleine crise d’autorité

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