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Acte 1, scène 14, Les Fausses confidences, Marivaux

Commentaire de texte : Acte 1, scène 14, Les Fausses confidences, Marivaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  442 Mots (2 Pages)  •  502 Vues

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L’extrait à étudier est tiré de l’acte 1 scène 14 des Fausses confidences écrite par Marivaux, écrivain, dramaturge et romancier du 18 -ème siècle. Dans ses comédies, il critique l’ordre social qui fait prévaloir la naissance sur le mérite.  Les fausses confidences est une comédie en 3 actes jouée pour la première fois en 1737. Dorante, qui a perdu sa fortune, est amoureux d’Araminte, qui appartient à la bourgeoisie des finances. Désespéré à la conquérir, il suit les conseils de Dubois, son ancien valet. Dans cette scène, Dubois révèle à Araminte qu’elle est l’objet de passion de Dorante. Comment Dubois en mêlant mensonge et vérité réussit il a devenir le confident d’Araminte.

Je vais procéder à la lecture du texte, et je ne lis pas les didascalies.

Cet extrait s’organise autour de 4 mouvements : de ligne 1 a ligne 6, on a la fin du récit de Dubois sur les raisons de la prétendue folie de Dorante, ensuite, de ligne 7 à ligne 17, il y a le débat du renvoi de Dorante. De ligne 18 à ligne 25, débat autour du comportement de Dorante et finalement de ligne 26 à ligne 29, la complicité d’Araminte et Dubois autour de Dorante

Je procède à l’analyse linéaire.

L’extrait débute avec un récit en analepse de Dubois qui explique pourquoi Dorante est devenu fou. Le parallélisme « sa sante se dégradait, la mienne aussi » (ligne 1) souligne l’exagération du récit du valet. L’emploi du verbe « accroire » traduit la ruse de Dubois pour mettre fin à cette soi-disant folie. Dubois se sert du hasard pour rendre plus crédible son mensonge à la ligne 2 « mais, n’allait-il pas, deux jours après… ». Il emploie le cadre spatio-temporel pour appuyer son récit « deux jours après » dans la ligne 2, « aux Tuileries », ligne 3. Il peint une image mélancolique de Dorante grâce au verbe « s’attrister ». Il le présente par la suite de manière négative grâce à la gradation : « il était furieux », « il voulut me battre » mais il poursuit en faisant l’éloge de son maitre « tout bon qu’il est ». Il se sert à nouveau du hasard a la ligne 5 « à force de se démener, je le trouve parvenu à votre intendance » alors que nous, spectateurs savons que c’est grâce à Dubois que Dorante se retrouve chez madame. Finalement, Dubois emploie le raisonnement par analogie plus gradation lorsqu’il dit dans la ligne 6 « ce qu’il ne troquerait pas contre la place de l’empereur » ceci pour vanter l’amour de Dorante en mettant en relief l’indifférence de ce dernier face à l’argent

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