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Les fausses Confidences Marivaux, 1737, Acte I, sc 14

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Par   •  27 Novembre 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  336 Vues

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Les fausses Confidences Marivaux, 1737, Acte I, sc 14

Introduction

Au XVIII one siècle la société libérée de l'austérité des dernière années du régimes de Louis XV s’adonne volontiers au divertissement du théâtre.

→Marivaux, inspiré par la commedia dell'arte devient un dramaturge apprécié. Il invente son propre style : le Marivaudage où il met en scène des avec les sentiments amoureux.

Ainsi, Marivaux met en scène un amour impossible dans la Comédie les fausses Confidence, représenté pour la 1ère fois en 1787.

→ Un bourgeois déclassé du nom de Dorante met en place un stratagème avec son valet Dubois pour espérer épouser la riche veuve Araminte. Dans l’acte 1 scène 14, Dubois suscite les sentiments D’Araminte.

En Quoi ce texte révèle-t-il la stratégie de Dubois ?

- 1 Après avoir vu comment Dubois suscite la curiosité d' Araminte de la ligne 1 à 16, - 2 nous verrons l’éveille de la jalousie d’Araminte ligne 17 à 29 - 3 puis l’aveux de Dubois à Araminte ligne 30 à 43.

1èr mouvement (l1 à 16) – Dubois suscite la curiosité d’Araminte

Tout d’abord, il est important de Comprendre la place de Dorante dans la maison d’Araminte : il est gérant de l’argent d’Araminte comme intendant.

  • La question l3 utilise une question interro négative à valeur rhétorique qui permet d’installer le doute chez Araminte de la fiabilité de Dorante.
  • C’est Pourquoi Araminte développe une crainte légitime qui se traduit par des questions l5 et 6 et que l’on remarque avec l’antithèse « mauvais »/ « honnête ».
  • Dubois fait alors un portrait élogieux de Dorante avec des phrases exclamatives et hyperbolique avec l’utilisation du superlatif : « plus » « de toute la terre » « plus » « à lui tout seul » « pas son pareil » et un vocabulaire mélioratif : « brave » « honneur » « honnête » « probité merveilleuse ».
  • On aperçoit alors la curiosité d’Araminte à travers une réponse rapide des phrases saccadés et l’utilisation de verbes d’émotions. La dernière phrase, aveu sincère « En vérité », souligne le trouble d’Araminte et donc aussi son intérêt.
  • Ainsi Dubois fait la première révélation à Araminte en désignant le trouble de Dorante. Le passage fait rire avec le comique de geste en didascalie « il se touche le front » qui accentue le trouble de Dorante.
  • L’étonnement d’Araminte est direct avec une phrase exclamative nominale.
  • Dubois insiste sur le déséquilibre avec une hyperbole et le lexique de la folie en opposition avec son portrait élogieux. Le comique est prolongé avec un jeu de double énonciation avec le public.
  • Le portrait de malade malade peint par Dubois : je cite « c’est à la tête que le mal le tient » ne correspond pas à sa fonction d’Intendant. L’absence de précision continue d’entretenir la curiosité ou l’inquiétude d’Araminte. Dubois affole Araminte tout en la préparant à la révélation suivante.

2ème mouvement(l17 à 29) – Dubois éveille la jalousie d’Araminte

  • Araminte reprend le lexique de la raison pour chercher des réponses. Cela prouve qu’elle avait une impression positive de Dorante. Elle demande alors une « preuve ».
  • Dubois peint alors l’amour de Dorante avec des images « il extravague » « a la cervelle brûlée » « comme un perdu » comme une passion profonde qui lui fait perdre la raison et qui dure dans le temps avec l’anaphore « il y a six mois que » qui insiste sur la durée et les conséquence de son amour comme par exemple la rupture maître/valet. Ainsi avec la Structure accumulative accentue ce portrait. Toute fois Dubois le présente comme le seule défaut de Dorante « un homme incomparable » et  ne dis pas qu’Araminte est la femme à l’origine de ces événements.
  • La réplique suivante présente la réaction d’Araminte face à cette révélation :

L’amour propre d’Araminte est atteint comme le montre la forme de vexation : « en boudant » dans la didascalie.  Ici, Araminte imagine que Dorante aime une autre femme comme le montre involontairement son langage corporelle. Elle fait alors volte-face avec « le futur simple » et décide de renvoyer Dorante. Son abnégation montre sa déception et sa jalousie.

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