LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

A quoi bon côtoyer le passé

Dissertation : A quoi bon côtoyer le passé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2016  •  Dissertation  •  926 Mots (4 Pages)  •  937 Vues

Page 1 sur 4

« À quoi bon côtoyer le passé »

Aujourd’hui dans notre société, nous vivons de notre passé sans forcément le savoir, nous avons même cet faculté à être « nostalgique » et idéaliser le passé, donc ce besoin constant de remettre au goût du jour, les faits du passé, sans pour autant que ce soit vraiment utile. Ce qui nous amène à nous demander, dans quel intérêt il est encore profitable de fréquenter le passé ? Dans une première partie, nous allons voir pourquoi il est intéressant de fréquenter encore le passé, puis dans une deuxième partie, pourquoi il n’est pas profitable de s’y intéresser.

« Le passé est passé, mais retiens les leçons qu'il t'a enseigné ». Citation d’Henri-Frédéric Amiel qui nous présente l’utilité d’avoir recourt au « vécu » pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et/ou encourager les bonnes actions. Le passé serait donc un outil fonctionnant, bien entendu, grâce à la mémoire du cerveau humain, pour enregistrer les faits, et nous rappeler au quotidien ce qui est bon, et/ou ce qui n’est pas bon de faire. Un enfant serait donc l’individu le plus vulnérable, car il n’a pas encore acquis d’expérience à ce niveau. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il doit être constamment encadré par des individus habilités à pouvoir lui transmettre cet automatisme. Nous pouvons très bien apprécier ou déprécier ce qui est fait dans le présent, en le comparant au passé pour en tirer leçon, c’est prendre conscience de ce que l’on a été et de ce que l’on est devenu. C’est monnaie courante depuis toujours, ce qui nous permet d’évoluer, tout en repartant du bon pied, mais également pour ne pas revivre certaines mauvaises expériences.

Toutefois, le passé à d’autres vertus. Le souvenir d’un fait passé, d’un moment joyeux, en famille ou avec des amis. En effet, il est agréable de se replonger dans le passé, ce n’est qu’une question de bien être. On a tous eu le droit, aux anecdotes de nos grands-parents nous relatant leurs jeunesses, et au nostalgique « C’était mieux avant ». Ou encore aux anecdotes de nos parents nous racontant notre plus tendre enfance. Ressasser tous ces souvenirs, permet de nous montrer qu’il y a eu une vie avant la nôtre. C’est aussi une question d’apprentissage, de culture sur les vieilles traditions, ou le style de vie de l’époque. Il nous montre également que les choses évoluent dans notre société, que ce soit humainement ou technologiquement parlant.

Or le passé, qu’il soit heureux ou malheureux, est comme un espace dans lequel on se reconnaît, une bulle rassurante. Le risque serait de ne plus pouvoir s’en détacher. Ne pas accepter l’évolution, le temps qui passe, c’est croire que ce qui a été ne sera plus. Rester prisonnier de son passé traduit d’un traumatisme non-digéré, ce qui empêche tout individus d’avancer dans le temps. Car en effet notre cerveau enregistre nos souvenirs, mais également les émotions qui vont avec. L’idéalisation du passé nous amène donc à emprisonner ces instants, et à nous remémorer dans notre quotidien, qu’il n’y aura jamais mieux. Il existe toutefois une thérapie pour soigner se mal-être, mais pour ceux qui décide de ne pas y remédier, vivrons toute

...

Télécharger au format  txt (5.6 Kb)   pdf (66.6 Kb)   docx (10 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com