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A l'origine de la violence, Fabrice Humbert, 2003

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Par   •  27 Mars 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 193 Mots (5 Pages)  •  1 198 Vues

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A l’origine de la violence, Fabrice Humbert, 2003

Les sévices subis par les victimes lors de la guerre 39-45 ont posés beaucoup d’interrogation au niveau de l’humanité et ces questions se posent encore actuellement. Tout le monde s’est demandé pourquoi autant de violence et comment celle-ci a pu être imaginer. Fabrice Humbert, professeur de lettres mais également auteur s’est également posé la question, son autofiction « à l’origine de la violence » publié en 2003 a obtenu le prix Renaudot du livre de poche et grâce à un grand succès a été adapté au cinéma en 2015 par Eli Chouraqui , raconte l’histoire d’un professeur donc Fabrice Humbert lui-même qui propose un voyage scolaire à ses élèves au camp de Buchenwald, lors de ce voyage il va découvrir une photo où le réfugié présent dessus à une ressemblance troublante avec son père. Il va mener une enquête pour savoir qui est ce personnage et ce qu’il va découvrir est au dessus de ses espérances. Dans ce livre il va mélanger plusieurs affaires antisémites donc celle d’Ilan Hamili de 2006 en France, ce qui montre que l’antisémistime est encore présent en France et c’est ce qui effraie l’auteur L’extrait étudié parle de la violence infligé à des réfugiés par un médecin SS Matin Sommer qui est un bourreau de la guerre. A travers cette étude nous allons voir comment Humbert a voulu comprendre et dénoncer l’atrocité des sévices de la guerre avec dans un premier temps la dénonciation des faits et comment ceci ont été réalisés et dans un deuxième nous verrons la partie humaine pour comprendre les faits de l’auteur de ce crime.

Durant la guerre les réfugiés ont été maltraités, considérés comme des moins que rien à leur propre insu, l’énumération de la torture aux lignes 10/11: « les assassina un par un, en les étranglant, en les pendant, en les empoissant » montre l’atrocité des faits. A travers le récit, le lexique de la mort et du mal est omniprésent « victime l15, châtiment l19, mort l20, assassinait l35, terrifiants l12, prisonniers amaigris l21, souffrants l22 » ce qui souligne que la mort est très présente à Buchenwald. Le présent de narration pour raconter les faits et l’imparfait pour la description sont très présents dans le texte « souviens l18, tend l18, paraissent l22, abattait l30, assassinait l35, avait l33, surprenait l31, poussait l32, tuait l32 » l’imparfait décrit les faits qui ont été infligés aux réfugiés du camp. L’opposition de la ligne 29 « violents/gratuits » connote que les sévices étaient violents mais surtout gratuits ce qui est encore plus révoltant car le châtiment gratuit est injuste. Selon Humbert l28/29, les faits sont tellement atroces qu’il lui ait impossible de les raconter tant ils sont injustes mais il décide quand même d’en citer quelques-uns afin de montrer ce qui a été infligé aux réfugiés et qui n’est pas assez reconnu. La mort des détenus était soit soudaine en une ligne on nous raconte un meurtre « il les surprenait à travers l’œilleton, poussait la porte et les tuait ». Le récit de la ligne 33, 34, 35 désigne l’atrocité des châtiments car on poussait les détenus à salir leurs cellules en les exposant à leurs propres excréments ce qui veut dire que c’est eux qui subissaient les odeurs mais on leur reprochait leur saleté et on les abattait pour les punir. Ils étaient donc des victimes impuissantes. Dans l’introduction de son texte, Humbert explique que les faits

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