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Résumé fables de Lafontaine, livre XVII

Fiche : Résumé fables de Lafontaine, livre XVII. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2019  •  Fiche  •  2 672 Mots (11 Pages)  •  4 022 Vues

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Les animaux malades de la peste

Dans cette fable, le « Ciel » invente le « Mal » pour punir tous les crimes des habitants de la Terre.

Tous les animaux sont frappés par ce mal qu’on appelle la Peste, il n’y a alors plus sur Terre ni amour, ni joie, ni appétit et ni aucun plaisir de la vie. Le Lion réunit alors tous les animaux et leur dit que le Ciel leur permet de sacrifier celui d’entre eux qui a commit le plus de péchés ; en échange, il leur offre la « guérison commune ». Le Lion, qui représente le roi, se donne alors l’apparence d’un être amical, honnête et prêt au sacrifice pour son peuple puis il demande que tous les animaux racontent leurs péchés pour que soit fait justice et que le plus coupable d’entre eux périsse. Le Renard, qui représentent les courtisans du roi, lui dit alors à quel point il est bon roi et démenti sa culpabilité en lui disant que le fait qu’il ai dévoré Le Berger ainsi que les moutons n’est pas un péché mais qu’il leur a ainsi fait honneur. L’Âne, qui lui représente l’individu du bas de l’échelle, prit ensuite la parole et dit qu’un jour, lorsqu’il avait faim, il a mangé de l’herbe d’autrui sans permission. Tous les animaux crient alors sa culpabilité et que c’est lui qui mérite de mourir pour son « crime ».

La Fontaine dénonce ainsi la justice arbitraire de l’époque qui n’a que pour seul but de maintenir les écarts sociaux.

Morale : « Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir »

Le mal marié

Cette fable parle d’un homme marié à une femme qui reproche à son mari de ne pas être assez souvent à ses côtés. Cette femme critique aussi les valets. Son mari la renvoie alors à la campagne chez ses parents et les paysans ne la supportent pas non plus. L’homme lui dit alors, à son retour, qu’il plaint fortement ses valets et que s’il va en enfer, il aura deux femmes comme elle à ses côtés.

Morale : Que le bon soit toujours camarade du beau,
        Dès demain je chercherai femme ;
Mais comme le divorce entre eux n'est pas nouveau,
Et que peu de beaux corps hôtes d'une belle âme
        Assemblent l'un et l'autre point,
Ne trouvez pas mauvais que je ne cherche point.

Le rat qui s’est retiré du monde

Un rat, en ayant marre des soucis du Monde, se retire loin de tous tracas dans un fromage de Hollande. Il devint gros et gras, un jour, d’autres rats vinrent lui demander « quelque aumône légère » car ils allaient chercher du secours contre le peuple des chats contre qui ils sont en guerre. L’ermite refuse alors de les aider en leur disant qu’un « pauvre Reclus » comme lui ne peut rien faire à part prier le Ciel pour eux. Sur ces paroles, « le nouveau Saint » ferma sa porte.

Cette fable est une satire envers les moines, en effet, le clergé régulier avait refusé en 1675 de contribuer à financer par un don la guerre d’Hollande

Morale : « Je suppose qu’un moine est toujours charitable. »

Le héron

Cette fable conte l’histoire d’un héron qui survole l’eau et à l’occasion de manger une carpe et un brochet. Il se dit alors qu’il va attendre car il aime manger à des heures précises. La faim lui vient alors plus tard mais il ne trouve plus que des Tanches à manger, repas qui ne lui convient pas car il s’attendait à mieux pour un Héron comme lui. Il ne trouva alors plus tard du goujon, un petit poisson au goût médiocre mais il ne parvint pas à en manger. Tout se déroula ensuite de façon « qu’il ne vit plus aucun poisson ». Il avait très faim et fut plus tard très heureux de manger un Limaçon.

La Fontaine nous dit alors de ne pas être si difficile et de ne pas « hasarde[r] de perdre en voulant trop gagner ». Il nous dit aussi de ne rien dédaigner, surtout quand on trouve à peu près son compte.

En résumé, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre et se contenter de ce que l’on a si cela nous suffit.

Morale : « Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accomodants, ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
        Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte. »

La fille

Une belle jeune fille veut trouver un mari parfait : jeune, beau et bien formé, avec des manières agréables, chaleureux, quil n’éprouve pas de jalousie ainsi qui provienne d’une bonne famille.

Le destin lui sourit, de bons partis lui sont présentés, la jeune fille n’en trouve aucun à son goût. On lui présente ensuite « les médiocres gens », une fois de plus, elle n’en veut pas. Le temps passe, son visage commence à choquer et à déplaire, elle finit donc par épouser un malotru.

La morale est la même que précédemment, il faut toujours saisir l’occasion quand elle se présente.

Les souhaits

Un follet (lutins familiers, généralement bienfaisants) rend service dans une maison de Bourgeois, il travaillait sans relâche et comblait ses hôtes de plaisirs. Un jour, il est contraint de les quitter pour aller s’installer dans une autre maison, il leur propose alors de formuler trois vœux avant qu’il s’en aille. Les bourgeois demandent alors l’abondance, ils sont couverts de bien et ne savent plus où les ranger. Ils font alors l’objet de la convoitise de voleurs et se font taxer, les seigneurs leur empruntent de l’argent et le prince les taxe. Ils demandent alors tous deux au follet de leur retirer tous ces biens car ils pensent que la pauvreté vaut mieux que cette richesse. Leur souhait fut exaucé, lorsque le follet fut sur le point de partir, ils lui demandèrent la sagesse, qui est un trésor qui n’embarrasse pas.

Morale : « Ils demandèrent la sagesse :
C'est un trésor qui n'embarrasse point »

La cour du lion

Un jour, un Lion roi envoya chercher tous ses vassaux pour une assemblée solennelle qui durera un mois et dont l’ouverture serait un très grand festin. Le roi veut ainsi connaître sa popularité et montrer sa puissance à ses sujets. Le Roi les invita dans son palais, le Louvres ; l’odeur y était infecte et l’Ours se boucha les narines. Cela déplut au Roi qui l’envoya aux enfers, pour se faire bien voir, le singe fit alors une flatterie sur la sévérité du Roi ainsi que sur l’odeur qui se trouve dans le palais. Sa flatterie ne plut pas non plus au Roi qui décide de le punir lui aussi. Le Renard étant près du Roi, celui-ci lui demanda ce qu’il pensait de l’odeur du palais, le Renard répondit qu’il avait un rhume et qu’il ne pouvait donc pas répondre au Roi.

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