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« Ich bin ein Berliner »

Commentaire de texte : « Ich bin ein Berliner ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  513 Mots (3 Pages)  •  718 Vues

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l’expression « Ich bin ein Berliner ». Le mur de Berlin fait de Berlin Est et de la RDA une prison où la population est surveillée par la police politique (Stasi).

_ Ce discours est l’occasion dans la guerre idéologique entre Etala dissuasion suppose que les adversaires sont capables d'évaluer les coûts et les avantages de leurs actions selon des critères rationnels comparables5. Les critiques formulées quant à la validité du concept de dissuasion mettent notamment en avant l'altération du jugement des décideurs en période de crise ou la possibilité d'une mauvaise interprétation des intentions de l'autre qui peuvent conduire à des décisions irrationnelles au regard du principe sur lequel repose la dissuasion6. Une autre faiblesse de la théorie de la dissuasion n'est pas tant l'irrationalité potentielle d'une décision que l'incompréhension réciproque des objectifs et des valeurs de chaque partie pouvant conduire à des décisions rationnelles pour l'une mais irrationnelles pour l'autre et qui peuvent donc la surprendre et déclencher un engrenage dangereux7 et à une mauvaise compréhension des enjeux et des intentions de l'adversaire8.

Pendant la guerre froide, les dirigeants occidentaux et soviétiques se sont continuellement posés la question : « Et si la dissuasion échouait et qu'éclate un conflit dans lequel des armes nucléaires commenceraient à être employées ? ». Effrayés des conséquences d'un holocauste nucléaire, ils ont pris après la crise de Cuba des mesures pour diminuer les risques inhérents à la dissuasion par des mesures permettant de communiquer notamment en temps de crise, de connaître les intentions de l'adversaire par tous types de moyens d'observation et d'espionnage et de maîtriser les décisions d'emploi de ces armes par la centralisation et le renforcement de la sécurité de la chaîne de commandement. Américains et soviétiques ont cherché en permanence à évaluer le caractère essentiellement défensif ou agressif de la politique de l'autre camp vis-à-vis de leurs intérêts vitaux, chacun ayant eu tendance à prêter à l'autre des intentions plus agressives que la réalité telle qu'elle peut être connue aujourd’hui grâce aux archives disponibles. Un exemple caractéristique de cette situation est que Brejnev était convaincu en 1981 que les États-Unis préparaient une attaque majeure contre le Pacte de Varsovie ; il lance l'opération RYAN qui mobilise les moyens d'espionnage du Bloc de l'Est pour essayer de déterminer quand aura lieu cette attaque9.

Winston Churchill exprime dans son discours d'adieu à la politique prononcé en mars 195510 ce tragique paradoxe qui fait dépendre la sécurité du monde d'armes capables de le détruire : « Il se peut que, par une sublime ironie, nous ayons atteint un stade de notre Histoire où notre sécurité est enfant de la terreur et notre survie le frère jumeau de l'annihilation11 ». Cette prise de conscience ne se limite pas à un cercle restreint de politiques et de militaires, mais s'étend à l'ensemble de la population, notamment en Europe, alertée par les médias sur les effets terrifiants de l'arme atomique, auprès de qui elle engendre une crainte de dévastation de la civilisation plus ou moins aigüe en fonction

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