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Berlin

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Par   •  13 Février 2012  •  1 106 Mots (5 Pages)  •  1 692 Vues

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Berlin est la capitale et la plus grande ville d'Allemagne. Située dans le nord-est du pays, elle forme un land (État fédéré) à part entière et compte environ 3,4 millions d'habitants1. Son agglomération s'étend sur 2 284 km² et compte un peu plus de 4 millions d'habitants. L'aire urbaine de la région métropolitaine de Berlin-Brandebourg dépasse, quant à elle, les frontières du land et regroupe au total près de 6 millions d'habitants, ce qui en fait une des dix métropoles les plus peuplées de l'Union européenne2.

Fondée au XIIIe siècle, Berlin a été successivement capitale du royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire allemand (1871-1918), de la république de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation. Pendant la Guerre froide, le secteur soviétique de la ville, nommé Berlin-Est, est devenu la capitale de la République démocratique allemande, tandis que Berlin-Ouest était politiquement rattachée à la République fédérale d'Allemagne, devenant ainsi un bastion avancé du monde occidental à l'intérieur du Bloc communiste. Suite à la chute, en 1989, du mur de Berlin, Berlin redevint en 1990 la capitale de l'Allemagne réunifiée, et les principales institutions fédérales y emménagèrent en 1999.

Berlin est une ville mondiale culturelle et artistique de premier plan. La ville abrite 165 musées, 146 bibliothèques et 60 théâtres3. En 2008, Berlin a accueilli près de 8 millions de visiteurs4.Depuis au moins l'Antiquité, la philosophie s'interroge sur la nature de l'art.

Pompéi, Maison VII, 2, 6 : Paquius Proculus et son épouse. Musée archéologique national de Naples, fresque du Ier siècle.

Platon dans l'Ion et l'Hippias majeur ou Aristote dans la Poétique s'interrogent sur l'art en tant que beau. Toutefois, l'esthétique antique diffère parfois notablement des esthétiques postérieures et le mot grec τέχνη (technè), qui est l'équivalent le plus proche du français art, désigne dans la Grèce antique l'ensemble des activités soumises à certaines règles. Il englobe donc à la fois des savoirs, des arts et des métiers. Les muses grecques ne sont pas toutes associées aux arts tels qu'ils seront définis par la suite et la poésie, par exemple, n'est pas une « technè ».

La civilisation romaine ne distingue pas non plus clairement le domaine de l'art de celui des savoirs et des métiers bien que Cicéron et Quintilien y aient contribué par leurs réflexions. Ainsi, chez Galien, le terme d'« art » désigne un ensemble de procédés servant à produire un certain résultat :

« Ars est systema præceptorum universalium, verorum, utilium, consentientium, ad unum eumdemque finem tendentium6. »

« L'art est le système des enseignements universels, vrais, utiles, partagés par tous, tendant vers une seule et même finnote 2. »

Dans cette acception du mot, qui a prévalu jusqu'à la fin du Moyen Âge, l'art s'oppose à la fois à la science conçue comme pure connaissance, indépendante des applications, et à la nature qui produit sans réfléchir6. À l'idée de règle de production s'ajoute la considération de l'effort requis dans cette activité. Lorsque le mot est employé, il lui est généralement attaché une épithète qui le précise pour former des expressions telles que « arts libéraux », « arts mécaniques », « art militaire », etc.6. Et s'il arrive parfois que les arts libéraux soient visés par l'emploi du mot non qualifié « ars », on est encore bien

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