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Rapport de stage L1

Dissertation : Rapport de stage L1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Août 2019  •  Dissertation  •  848 Mots (4 Pages)  •  430 Vues

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        Pour débuter, dans les poèmes : Les Corbeaux par Émile Nelligan et Cage d’oiseau par Saint-Denys Garneau, la fatalité est représentée par la mort. Premièrement, dans les deux textes l’auteur est consommé par la mort. Nelligan écrit « Déchirant à larges coups de bec, sans quartier, Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier » (l. 12-14). Cette énumération montre le corbeau consommant la vie de l’auteur. L’énumération met aussi un accent sur le niveau de brutalité que la mort a sur son âme. Garneau dit aussi quelque chose de similaire lorsqu’il écrit : « Il aura mon âme au bec » (l. 24). Garneau exprime dans son texte qu’il est consommé par la mort, qui est personnifiée par l’oiseau. Cette personnification peint une image de la vie consommée par la mort. Deuxièmement, dans les deux textes, le thème de la mort est omniprésent. Garneau écrit : « C’est la mort qui fait son nid » (l. 5). La mort a fait son nid en lui. La mort est tout le temps à l’intérieur de lui. La mort est présente partout dans le texte. Nelligan emploi des mots du champ lexical de la mort comme : « funèbres » (l. 2), « tombeaux » (l. 5) ainsi que « ténèbres » (l. 7). Ce champ montre bien qu’il y a l’omniprésence du thème de la mort.

        

        Ensuite, malgré les similarités par rapport à la fatalité, les deux auteurs expriment la mort de façons différentes. Premièrement, Saint-Denys Garneau exprime la mort comme étant intériorisée tandis qu’Émile Nelligan voit la mort comme étant extériorisée. Il dit qu’il a « la mort dans sa cage d’os » (l. 14), il voit la mort comme étant à l’intérieur de lui. Sa cage d’os représente son corps, la mort est en intériorisée en lui. Saint-Denys Garneau exprime ensuite : « Je suis une cage d’oiseau, Une cage d’os, Avec un oiseau » (l. 1-3). Cette métaphore compare l’auteur à une cage d’oiseau avec la mort qui est en lui, la mort étant personnifiée par l’oiseau. Deuxièmement, Émile Nelligan exprime la mort comme étant extériorisée. Nelligan exprime : « J’ai cru voir sur mon cœur un essaim de corbeaux, En pleine lande intime avec des vols funèbres » (l. 1-2). Il voit la mort, qui est personnifiée par les corbeaux, voler autour de lui. La mort est à l’extérieur de lui. Il décrit ensuite le vol des corbeaux : « Lugubrement, comme en cercle sur les tombeaux » (l. 5). Les corbeaux volent par-dessus des tombeaux, une image de la mort qui vole autour de l’auteur.

        Bref, les deux auteurs décrivent la fatalité d’une façon similaire, c’est-à-dire par la mort qui a une place très importante dans les deux textes. Malgré cette similitude, les auteurs expriment différemment la façon dont la mort se manifeste, soit la mort intériorisée pour Saint-Denys Garneau et la mort extériorisée pour Nelligan. Cependant, la fatalité est tout de même représentée d’une façon plus similaire que différente puisque, dans le cas des deux auteurs, le symbole de l’oiseau représente la mort. Premièrement, pour Nelligan, l’oiseau qui est un corbeau, représente la mort. Nelligan décrit les corbeaux dans la citation suivante : « cette proie échue à ces démons des nuits » (l. 9). Cette métaphore compare les corbeaux avec les démons, qui sont souvent associés à la mort. Les corbeaux sont donc vus comme la mort. Nelligan utilise aussi un champ lexical du corbeau en employant des termes comme : « corbeaux » (l. 1), « vols » (l. 2), « planaient » (l. 7) ainsi que « becs » (l. 8).  Ce champ lexical met l’accent sur l’importance de la présence du corbeau. Deuxièmement, pour Saint-Denys Garneau, la mort est représentée par l’oiseau. Pour parler de la mort, il exprime : « L’oiseau dans ma cage d’os, C’est la mort qui fait son nid » (l. 4-5). La métaphore le montre bien, la mort est représentée par l’oiseau. L’oiseau qui fait son nid montre la mort emportant l’auteur. Il fait ensuite une référence à l’oiseau et sa présence qui est là presque éternellement : « Et quand on a ri beaucoup, Si l’on cesse tout à coup, On l’entend qui roucoule, Au fond, Comme un grelot (l. 8-12). Dans cette partie du texte, on peut voir que l’oiseau est associé à la mort ainsi que l’importance de l’oiseau dans ce texte.

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