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Question réponse

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Par   •  25 Février 2020  •  Étude de cas  •  1 320 Mots (6 Pages)  •  446 Vues

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Explication de texte (Discours sur deux sciences nouvelles, 3° journée)

Ce texte de Galileo Galilei, dit Galilée, écrit en 1638, est un extrait de Discours sur deux sciences nouvelles, 3° journée, et vise à amorcer l’accès à une nouvelle science concernant le mouvement.

Les découvertes et connaissances antérieures concernant le mouvement sont-elles véridiques et suffisantes ? Selon Galilée, les découvertes faites antérieurement ne vont pas suffisamment en profondeur. Ainsi, de nombreux points n’ont été ni observés ni démontrés.

La réflexion de Galilée s’articule en deux temps. Il annonce tout d’abord les découvertes faites sur le sujet au cours de l’Histoire (I). Ensuite, Galilée énonce ce qui n’a jamais été mis en évidence concernant ce sujet (II).

Galilée annonce tout d’abord que le mouvement est sans doute le sujet le plus ancien vis-à-vis de la nature. « Nous apportons sur le sujet le plus ancien une science absolument nouvelle. Il n’est peut-être rien dans la nature d’antérieur au mouvement ». De plus, il nous apprend que ce sujet a été traité par de nombreux philosophes et de manière conséquente. « Les traités que lui ont consacrés les philosophes ne sont petits ni par le nombre ni par le volume ».

Galilée énonce quelques exemples de découvertes qui ont été faites sur ce sujet. Il y a notamment « le fait que le mouvement naturel des graves, en chute libre, est continuellement accéléré ».

Le mouvement uniforme est celui où les espaces parcourus par un mobile en des temps égaux quelconques sont égaux entre eux. Il s’agit ici de l’ancienne définition. A cette définition, il a paru bon d’ajouter le terme « quelconques », s’appliquant à tous les intervalles de temps égaux : il advient en effet que pendant des temps égaux déterminés, un mobile parcourt des espaces égaux, alors que les espaces parcourus pendant des parties plus petites et égales de ces mêmes temps ne seront pas égaux.

De la définition proposée découle quatre axiomes, à savoir :

Premièrement, au cours d’un même mouvement uniforme, l’espace franchi pendant un temps plus long est supérieur à l’espace franchi pendant un temps plus bref.

Deuxièmement, au cours d’un même mouvement uniforme, le temps durant lequel est franchi un espace plus grand est plus long que le temps durant lequel est franchi un espace plus court.

Troisièmement, pour un même intervalle de temps, l’espace franchi avec une vitesse plus grande est supérieur à l’espace franchi avec une vitesse moins grande.

Dernièrement, la vitesse avec laquelle, pendant même intervalle de temps, est franchie une distance plus grande est supérieur à la vitesse avec laquelle est franchie une distance moins grande.

Ainsi, nous pouvons parler du mouvement naturel accéléré. Nous nous représentons un mouvement où en des temps égaux quelconques, se produisent des additions égales de vitesse.

Ainsi, et quel que soit le nombre des parties égales de temps qui se sont écoulées depuis l’instant où le mobile, abandonnant le repos, a commencé de descendre, le degré de vitesse acquis au terme des deux premières parties du temps sera le double du degré acquis durant la première partie.

Ainsi encore, après la troisième partie le degré atteint sera le triple, et après la quatrième partie, le quadruple du degré gagné dans la première partie ; de sorte que, pour plus de clarté, si le mobile devait continuer à se mouvoir avec le degré de vitesse acquis durant la première partie du temps, et conserver ensuite cette même vitesse uniformément, son mouvement serait deux fois plus lent que s’il était effectué avec le degré de vitesse acquis en deux parties de temps.

De plus, Galilée énonce également

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