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La finance au cœur de la transition environnementale : Comment le capitalisme pourrait se reformer pour qu’il soit plus acceptable pour le climat

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Par   •  4 Septembre 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  19 446 Mots (78 Pages)  •  335 Vues

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La finance au cœur de la transition environnementale : Comment le capitalisme pourrait se reformer  pour qu’il soit plus acceptable pour le climat[a].

Le rapport du GIEC de 2021 a souligné qu’il y a une urgence à agir. Avec la montée des eaux, la multiplication des catastrophes météorologiques comme les ouragans, les hommes ne peuvent rester les bras croisés ou plus spécifiquement, les hommes ne doivent plus penser à leur intérêt personnel dans le seul but de maximiser leur satisfaction car tous les scientifiques s'accordent à dire que le réchauffement climatique est dû aux activités humaines[b].

En effet, L’influence de l’homme sur la planète est évaluée par ce groupe d’experts lors de chaque rapport et ce dernier datant de février 2022 marque un changement majeur. L’influence négative des humains, responsables du dérèglement climatique n’est plus considérée comme « extrêmement probable ». Selon le dernier rapport du GIEC, cette influence est « sans équivoque ».

En plus de l’évolution de ce degré d’incertitude, les effets de l’homme sur l’environnement deviennent indélébiles. Sans une adaptation collective  micro-économique que macro-économique, l’humanité est voué à subir un drame climatique dans les années à venir, si bien que, qu’il se pourrait peut être, que la forêt amazonienne puisse disparaître par manque d'action écologique[c].

De plus, on atteindra les 1,5°C de hausse de la température d’ici 2030. C’est 10 ans plus tôt que le rapport antérieur à celui-ci. La voie pour y remédier serait que le développement durable devienne la priorité des gouvernements. Ainsi, si l’humanité produit moins de 300 Gt de CO2 d’ici 2050, il y a une chance de rester en dessous de ce seuil de 2°C qui est en parfaite harmonie avec l’accord de Paris qui est un traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015.

Mais en attendant, les conséquences de cette hausse de température se font déjà ressentir. La sécheresse est un problème majeur, surtout pour les agriculteurs. En cas de fortes chaleurs, leurs rendements diminuent. Dans certains endroits du monde où l’accès à l’eau est limité, c’est encore pire avec des risques accrus de famine. La multiplication des épisodes de canicule est également néfaste : des régions deviennent inhabitables, ce qui force certaines communautés à migrer vers d’autres contrées.[d]

À cause des calottes glaciaires qui fondent, le niveau de la mer augmente. Avec pour conséquence un déplacement des populations possible dans les régions les plus touchées par la hausse du niveau de la mer. Même si des solutions existent pour surélever les habitations et protéger les bâtiments des vagues, cela a pour conséquence une augmentation des coûts pour les villes côtières.Ce phénomène d’augmentation du niveau de la mer combiné à des pluies torrentielles peut créer des inondations dévastatrices comme dans la province d’Aceh (Indonésie) début 2022. C’est avec des événements comme celui-ci qu’on se rend compte de l’importance du développement durable.

En raison de la fonte des calottes glaciaires, le niveau de la mer augmente de jour en jour. En conséquence, il peut y avoir des déplacements de population dans les zones les plus touchées par l'élévation du niveau de la mer. Même lorsque des solutions sont disponibles pour surélever  les maisons et protéger les bâtiments des vagues, cela a pour conséquence d'augmenter les coûts pour les villes côtières. Ce phénomène d'élévation du niveau de la mer combiné à des pluies torrentielles peut créer des inondations catastrophiques comme dans la province d'Aceh (Indonésie) dès 2022. Avec des événements comme celui-ci, on apprécie d'autant plus l'importance du développement durable.

 Il nous faut donc impérativement changer notre mode de vie et notre rapport au monde si bien que certains affirment que la seule solution pour empêcher cette apocalypse environnementale est la sortie du capitalisme car c'est bien ce modèle économique qui est aujourd'hui désigné comme le grand responsable de la crise climatique. Ce modèle dont le mot d'ordre est la croissance infinie et la maximisation des bénéfices pour ceux qui semble être 10% les plus riches du monde afin d'éviter, le mieux possible, un désastre climatique qui est malheureusement déjà en route.

Le capitalisme est un mode particulier d’institutionnalisation du processus de production à travers un système économique qui se traduit d’autant plus par la propriété privée des moyens de production. Dans cette échelle de réflexion, l’initiative de la production revient aux secteur privés, individus comme entreprises, guidés par la recherche du profit et l’entrepreneuriat qui ressort donc d’une volonté personnelle. Dans un second temps, ceux-ci valident socialement leur production en satisfaisant la demande des consommateurs s’exprimant sur un marché.

 

L’essence du capitalisme est la recherche du profit. Adam Smith, philosophe du XVIIIe siècle et père de l’économie moderne, l’a dit : «Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu’ils apportent à la recherche de leur propre intérêt». Dans un échange librement consenti, les deux parties cherchent chacune leur avantage, mais aucune des deux ne peut obtenir ce qu’elle veut sans tenir compte du souhait de l’autre. C’est cet égoïsme rationnel qui peut conduire à la prospérité économique.[e]

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Le principe de l’accumulation sans fin qui définit le capitalisme est synonyme de croissance exponentielle, et celle-ci, comme le cancer, conduit à la mort. Stuart Mill, qui l’avait compris, imaginait qu’un « état stationnaire » mettrait un terme à ce processus irrationnel. Keynes partageait cet optimisme de la Raison. Mais ni l’un ni l’autre n’était équipé pour comprendre comment le dépassement nécessaire du capitalisme pourrait s’imposer. Marx, en donnant toute sa place à la nouvelle lutte des classes, pouvait par contre imaginer le renversement du pouvoir de la classe capitaliste, concentré aujourd’hui dans les mains de l’oligarchie. L’accumulation, synonyme également de paupérisation, dessine le cadre objectif des luttes contre le capitalisme. Mais celle-ci s’exprime principalement par le contraste grandissant entre l’opulence des sociétés du centre, bénéficiaires de la rente impérialiste et la misère de celles des périphéries dominées. Ce conflit devient de ce fait l’axe central de l’alternative «socialisme ou barbarie ».

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