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La croyance s’oppose-t-elle à la recherche de la vérité ?

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Par   •  18 Mai 2021  •  Compte rendu  •  574 Mots (3 Pages)  •  631 Vues

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DM Philosophie

La croyance s’oppose-t-elle à la recherche de la vérité ?

La croyance est le fait de tenir pour vraie une pensée dont la vérité n’est pas certaine. Dans un sens plus large, la croyance est simplement le fait d’accepter une pensée.

La vérité, est l’accord entre la pensée et le réel. Dans un sens plus restreint, la vérité est la connaissance.  La croyance peut s’opposer à la recherche de la vérité car lorsque l’on croit à quelque chose, nous sommes sûr de ne pas nous tromper et donc de ne pas chercher à savoir si cela est faux ou vrai. On prend l’exemple d’un religieux : Si dans le Livre de sa religion il y a écrit que frapper un être humain n’est pas bon, alors la personne va se dire que c’est marqué dans le Livre donc c’est vrai.

Certaines pensées sont beaucoup mieux confirmées par l’expérience que d’autres, certaines pensées permettent d’agir beaucoup plus efficacement que d’autres. Par exemple, l’hypothèse que la Terre est sphérique est vérifiée par plusieurs faits : lors d’une éclipse lunaire , l’ombre de la Terre est sphérique ; la localisation des mers de la Lune s’inverse selon les hémisphères terrestres ; lorsqu’un objet apparaît à l’horizon, c’est son sommet qui apparaît en premier. De plus , cette hypothèse n’est contredite par aucun fait : la platitude apparente de la Terre peut s’expliquer par le fait qu’elle est beaucoup plus grandes que les hommes. Au contraire, l’hypothèse que la Terre est plate ne concorde qu’avec la platitude apparente de la Terre.

De plus, l’histoire des sciences montre le progrès de la connaissance : chaque nouvelle théorie est une meilleure approximation de la vérité que la précédente, car elle explique de nouveaux phénomènes qu’expliquait la précédente.

Par conséquent, bien qu’aucune pensée ne soit sûre , certaines pensées sont plus probables que d’autres. Il ne faut plus opposer la connaissance, qui serait parfaitement certaine, à la croyance, qui serait parfaitement douteuse,car sinon tout ne serait que croyance . Il faut plutôt hiérarchiser les croyances selon leur probabilité, la connaissance étant alors non les croyances certaines, mais les croyances les plus probables à un moment donné. D’un autre côté, la croyance ne s’oppose pas à la recherche de vérité car lorsque l’on croit à quelque chose mais que nous ne sommes pas sûres que c’est la vérité, nous faisons des recherches reprenons l’exemple de la religion, si dans tel livre de tel religion il y a marqué comme quoi une fois de plus « vous n’avez pas le droit de frapper un être humain » et qu’une personne ne comprend pas pourquoi elle n’a pas le droit elle va faire ses recherches. La recherche de la vérité exige certaines vertus. Comme dit Frédéric Nietzsche : la recherche de la vérité peut être un mal , certaines vérité sont douloureuses en elles-même (ex : je crois que tel personne m’aime puis je lui demande et me répond que non, j’aurai préférer rester dans ma croyance). Certaines vérités ont des conséquences sociales dangereuses. Pour découvrir la vérité, il faut douter de ses croyances, prendre le risque de se tromper et finalement, accepter qu’aucune vérité ne soit jamais absolument certaine. Par conséquent, la recherche de la vérité exige certaines vertus telles que le courage et le désintéressement.

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