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Journal de bord de Fernand de Magellan et les grandes découvertes

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Par   •  8 Mai 2021  •  Cours  •  1 241 Mots (5 Pages)  •  2 280 Vues

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Tatiana, Emma, Marie, Anne, Ayza                10/03/20

Journal de bord

20 Septembre 1519, Espagne, Sanlúcar de Barrameda

Ayant établis des contacts avec la Casa de la Contratación chargée de gérer les affaires du Nouveau Monde dont organiser des expéditions maritimes et accorder des licences pour armer les navires et ainsi qu’après avoir obtenu un contrat avec sa Majesté, roi de Castille, nous embarquâmes avec plus de deux cents hommes à bord de cinq navires ; la Victoria, la Trinidad, la Concepción, le Santiago et le San Antonio dont moi ainsi que quatre autres espagnols ; Juan de Cartagena, Gaspar de Quesada, Juan Serrano et Luis de Mendoza sont les capitaines.

Nous avons descendu le Guadalquivir depuis Séville et aujourd’hui nous quittons Sanlúcar de Barrameda à la découverte d’îles, de nouvelles terres et d’épices précieuses au nom de la couronne d’Espagne.

13 Décembre 1519, Le Nouveau Monde (Amérique du Sud), Bahia de Santa Lucia (Bale de Rio de Janeiro)

Après avoir longé une partie de la côte africaine nous avons traversé l’Océan Atlantique. Trois mois se sont écoulés depuis notre départ et durant ce voyage d’importants problèmes de discipline sont apparus au sein de l’expédition, j’ai décidé d’imposer une discipline de fer avec des règles à respecter ; chaque soir les nefs devraient se rapprocher de mon navire amiral et leur capitaine devraient, eux, prononcer la formule rituelle « Dios nos salve capitan general y maestro, en buena compania. ». (Dieu nous sauve capitaine général et professeur, en bonne compagnie) Mon second, le capitaine Juan de Cartagena ne voulait point se plier à mon autorité.

Aujourd’hui nous abordons les côtes du Nouveau Monde, j’ai destitué Juan de Cartagena de ses fonctions et l’ai confié sous la garde du capitaine Luis de Mendoza. Je nomme Alveiro de Mesquita nouveau capitaine du San Antonio.

12 Janvier 1520, Le Nouveau Monde, Rio de Solis (Rio de la Plata)

Nous rencontrons les indigènes. Ils ne sont pas chrétiens et vivent selon l’usage de la nature, ils sont nus, habitent des maisons assez longues et dorment dans des hamacs. Ils sont très intéressés par le troc, nous échangeons donc des patates douces et des volailles contre des miroirs et des sonnettes. Ils se déplacent grâce à des bateaux taillés dans un seul tronc d’arbre, des canoës, dans lesquels peuvent naviguer une trentaine d’hommes. Nous y restons une dizaine de jours.

31 Mars 1520, Le Nouveau Monde, Puerto San Julian  

Nous sommes descendus jusqu’à la baie de San Julian, le début de l’escale a été marqué par la mutinerie orchestrée Par Juan de Cartagena et dont participent Gaspar de Quesada, Luis de Mendoza et Juan Sebastian Elcano. Les mutins se sont emparés de trois de mes navires ; la Victoria, le San Antonio et la Concepción. La Victoria a été reprise grâce à l’exécution du capitaine de Mendoza, les voleurs se sont finalement rendus.

Le capitaine Gaspar de Quesada est décapité, le capitaine Juan de Cartagena est abandonné sur le rivage tandis que Juan Sebastian Elcano est gracié.

Nous avons finalement aperçu des autochtones après deux mois dans la baie ; ils dansent au bord de la mer en se versant du sable sur la tête. Nous les baptisons les Patagons (grand pied/grande taille), ils sont vêtus de peaux de bêtes et sont armés d’arcs et de flèches. Ils se teignent la peau en rouge, le pourtour des yeux en jaune et les pommettes en blancs.

Lors de l’exploration de la baie Le Santiago a fait naufrage, nous quittons ce paysage aussi sauvage que grandiose au bous de cinq mois.

21 Octobre 1520, Le Nouveau Monde, Cabo Virgenes (Cap des Vierges)

L’arrivée au Cap est elle aussi marquée par une mutinerie. Le portugais Estève Gomez a réussi à s’emparer de mon navire le San Antonio dont il met son capitaine Alveiro de Mesquita aux commandes. Ils reprennent la route du retour jusqu’à Séville. (6 Mai 1521)

29 Novembre 1520, Le Nouveau Monde, Esteito de Todos los Santos (Détroit de Magellan)

Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis notre départ. Après avoir passé le détroit nous avons navigué sur une mer large et calme qui se trouvait être un océan, je l’ai baptisé le Pacifique. Durant notre traversée une dizaine de marins et deux Patagons pris en otage meurs par manque de vivres frais. Certains périssent suite à l’indigestion de vieux biscuits puants l’urine de rats et d’autres de peaux de bœufs infestés de vers.

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