LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

COM 1013, examen module 1

Dissertation : COM 1013, examen module 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Août 2020  •  Dissertation  •  3 132 Mots (13 Pages)  •  1 088 Vues

Page 1 sur 13

  1. Montrez ce qui caractérise la périodisation de l’histoire du Québec élaborée par John A. Dickinson et Brian Young dans leur manuel Brève histoire socioéconomique du Québec (Septentrion, 2003) ?

La périodisation de l’histoire du Québec élaborée par John A. Dickinson et Brian Young est très différente de la périodisation dite traditionnelle.  Effectivement, les descendant des Canadiens-Français évoquant l’histoire du Québec vont souvent se référer à des dates clés étant politique, par exemple la découverte du Canada par Jacques Cartier, la fondation de Montréal et de Québec, la Conquête, la confédération ainsi que la révolution tranquille.  Le manuel du cour HIS 1060 offre une périodisation différente car, dans celui-ci, la date clé est 1650, soit l’aire préindustrielle.  S’ensuit 1815, soit le début de la transition vers le capitalisme, et 1885 qui annonce le début de la révolution industrielle.  Ces changements de structure économique sont, selon les auteurs, des périodisations importantes.  

Tout d’abord, selon Monsieur Dickinson, la périodisation sélectionnée dans le livre Brève histoire socioéconomique du Québec n’est pas objective.  Les auteurs voulaient montrer que « le Québec d’aujourd’hui est une société comparable à toutes les sociétés de l’Amérique du Nord aujourd’hui qui même est allé, à certain égard, beaucoup plus à gauche et dans une voie plus sociale que beaucoup d’autres régions de l’Amérique du Nord ».  Toutefois, il est important de garder en tête la diversité des peuples habitant dans les régions de l’Amérique du Nord.  En ce sens, les habitants du Canada anglais, ne constituent pas une masse de gens homogènes.  

Ensuite, le manuel comporte une histoire issue d’un travail fait précédemment par les auteurs.  Effectivement, John A. Dickinson et Brian Young devaient préparer un livre obligatoire pour un cour d’histoire nationale de secondaire 4.  Suite à ce travail, les auteurs ont remarqué qu’il manquait un manuel destiné à la population universitaire anglophone.  De plus, les contraintes du Ministère de l’éducation, entres autres la périodisation, ne plaisaient pas aux auteurs.  Ces derniers ont alors décidé d’écrire un manuel leurs faisant plaisir et leur permettant d’exprimer leur vision de l’histoire du Québec.  

        De plus, le livre Brève histoire socio-économique du Québec a été créé suite au référendum de 1980.  Les auteurs ont alors pensé qu’il était judicieux et pertinent de faire un livre avec une périodisation mettant en vedette les structures économiques.  En ce sens, les auteurs ont voulu briser les stéréotypes véhiculés par les canadiens anglais concernant le Québec.  Les auteurs « trouvaient que dans la presse anglophone au Canada (…) que le canada anglais a une vision assez bizarre des réalités du Québec.  Ils sont pris avec des stéréotypes issus des années 50, toujours la société dominée par le clergé.  On voulait essayer de montrer que c’était vrai à un certain moment mais que ce n’était plus vrai et que le Québec avait franchi la modernité et comment c’était arrivé et dans quelle manière et jusqu’à quel point il y a des parallèles entre l’histoire du Québec et le reste du Canada ».  Les auteurs ont également voulu démontrer que l’histoire du Québec s’insère dans l’histoire Canadienne et Nord-Américaine car le Québec n’est pas isolé et les habitants ont des points en commun avec les autres habitants.

Finalement, la périodisation de l’histoire du Québec élaborée par John A. Dickinson et Brian Young a été sélectionné de façon que des étudiants universitaire anglais comprennent davantage la place du Québec dans le Canada.  Il est alors normal que la périodisation de ce livre ne soit pas basée sur des dates clé étant politique selon une perspective canadienne française mais bien sur des dates plus sujettes à être familières pour des canadiens anglais.


  1. Dans quelle mesure peut-on relier la volonté des premiers habitants de s’installer en Nouvelle-France à une mentalité d’Ancier régime ?

La volonté des premiers habitants de s’installer en Nouvelle-France est reliée à une mentalité d’Ancien régime.  En ce sens, une société d’Ancien régime fait référence à une paysannerie qui vie d’agriculture de subsistance.  Les habitants font donc de l’agriculture de façon à s’autosuffire.  Les agriculteurs se concentrent alors sur la production de suffisamment de nourriture afin de se nourrir eux-mêmes et leurs familles.  Dans un premier temps, nous verrons les motivations des colons à aller en Nouvelle-France.  Ensuite, nous aborderons les motivations des colons à rester en terre neuve et les liens de celles-ci avec la mentalité d’Ancien régime.  

Premièrement, les premiers colons venus en Nouvelle-France n’y allaient principalement pas pour s’y installer.  En ce sens, ces derniers étaient principalement des engagés et leur but était d’y aller de façon passagère.  Comme le mentionne Gervais Cartin : « Les colons ne vont pas s’établir en Nouvelle-France.  Ils vont en Nouvelle-France de façon provisoire, qu’ils soient militaires ou qu’ils soient engagés.  Ils font un contrat et leur première intention est de revenir en France ».  Les principales motivations des Français d’aller en Nouvelle-France sont économique, soit les engagés qui doivent honorer leur contrat, d’obligation, soit les militaires qui doivent suivre leur régiment, et de travail, par exemple les administrateurs et les religieux.

Ensuite, la moitié des colons qui allaient provisoirement en Nouvelle-France décidaient d’y rester.  Lorsque l’on regarde le contexte socio-économique de la France à cette époque, celle-ci est principalement agricole et ses habitants sont, pour la plupart, des paysans.  Comme le souligne Gervais Cartin : « La France de l’époque c’est une France principalement agricole (…) et une France de paysans qui ne sont plus de paysans réellement, qui n’ont pas de terre, une France de paysans sans terre. »  Ainsi, les habitants de la France, étant des paysans, ne pouvaient même plus s’autosuffire étant donné qu’ils n’avaient pas de terre suffisamment grande.  Cette réalité a été causée par le phénomène de distribution de l’héritage en part égale entre les membres de la famille.  De plus, le phénomène de l’apparition a fait en sorte que chaque famille n’était plus en mesure de vivre en tant de paysans propriétaire, et ce, même en campagne.  Seulement les riches disposaient d’une terre suffisamment grande pour pouvoir vivre de son agriculture.  

...

Télécharger au format  txt (20.5 Kb)   pdf (170.8 Kb)   docx (21.7 Kb)  
Voir 12 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com