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Un des premier fondement de la démocratie

Cours : Un des premier fondement de la démocratie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2016  •  Cours  •  1 751 Mots (8 Pages)  •  946 Vues

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Pornographie et opinion publique

L'opinion publique

Un des premier fondement de la démocratie.

        Souvent lié à un autre acteur : ce que les sondages nous disent. Cette confusion est relativement récente(juste avant 2nd guerre mondiale). L'opinion publique a existé avant les sondages. Le terme d'opinion publique était appelé par Machiavel la réputation, l'honneur. La première datation est 1798, siècle des lumières, on le retrouve chez Rousseau et Montesquieu sous le terme les opinions publiques = les anglais utilisent opinion du peuple. Cette expression a émergée et bcp de philosophes s'y sont intéressés. Depuis les années 60, on s'y intéresse dans les sondages.

        Un des premiers a le conceptualiser (sous forme d'espace public, sous le principe de publicité), c'est  J. Habermas. Il a écrit un ouvrage important dans les années 60, cet espace public, il en situe l'émergence au 18ème , il a pris l'habitude de l’accoler du mot bourgeois, cette émergence est née grâce à une mutation sociale, la bourgeoisie, le dvt des villes, des échanges marchands. Cet espace est principalement urbain. La bourgeoisie prend le sens de privée (espace privés), ces espaces publics sont au départ des espaces privés liés au rôle de la bourgeoisie montante, notamment le salon, le lieu ou on se rencontre, dans ces espaces privés on y discute de chose rapport au public, c'est une activité de raison. On y discute d'affaires publiques, on échange dans des cadres privés sur des affaires publiques. A l’époque de la monarchie, les pb public sont discutés chez le roi et cela ne regarde que lui.

        L'objectif est d'améliorer le royaume, idée de progrès de la société qui doit à l'usage public de la raison. Les lieu traditionnels de discussion politiques sont les clubs privés, les cafés etc... Ce ne sont plus seulement des lieux privés. Les sociétés savantes se multiplient , les académies par exemple, qui proposent pour se faire connaître , des thèmes au concours, qui reflètent des préoccupations sociales. On peut penser la société comme un élément naturel que l'on peut modifier. Certaines sociétés sont plus secrètes : francs-maçons...

        Cette culture de la discussion, dans tous ces réseaux ont pour instrument les livres : l'encyclopédie par exemple. Cela regroupe très peu de personnes, on doute à parler d'opinion public. Les catégories sociales affectées par ces lieu sont de 100.000 personnes sur 20 millions. La révolution est l'aboutissement de la volonté d'exercer la politique de la part des bourgeois.

        Cet espace public bourgeois frappe par la faiblesse numérique de ses membres car il exige un certains capital culturel et de disposer de temps. Habermas retrouve l'écho des acteurs de l'époque. Il montre un dépendance vav d'eux. La révolution française est un chgt produit par cette question. Habermas survalorise l'apport des intellectuels qui ont l'usage de la raison. Les philosophes seraient porteurs de la philosophie des lumières. Les auteurs s'opposent sur la notion d'opinion public et la notion de peuple. Il y a une conception élitiste de l'opinion publique, ce n'est pas l'opinion du peuple et peut même être en opposition. L'opinion telle qu'ele est conceptualisée répond à des codes alors que le peuple est versatile. L'opinion publique se construit le peuple, car ils en ont une vision péjorative. L'opinion publique est considéré comme un tribunal. Elle est liée au gens de lettre comme Malesherbe ou Condorcet.

        Pour eux il y a 3 types d'opinion :

-opinion des gens éclairés ;

-celle dont l'autorité s'impose au peuple ;

-opinion populaire des gens considéré comme stupide ;

        La lecture d'Habermas surestime le rôle des intellectuels et cela a bloqué d'autres traductions de l'opinion publique. On a estimé qu'elle était moins visible. Ils les considéraient comme barbare et ne recourants pas à la logique.

        A. Farge propose une autre vision de l'opinion publique plus vaste, elle parle d'une sphère publique plébéienne. Elle existe mais elle s'est défaite de son aspect littéraire. Le peuple est déprécié en tant qu'acteur politique pourtant elle en fait une opinion populaire et c'est l'émergeance de cette opinion publique qui fait le XVIII ème siècle. Le café, la taverne est aussi le lieu de discussion. C'est dans la rue que cette sphère se construit. Le pv est pris dans une contradse-majestéiction, d'une part la parole populaire est en permanence réprimée, la monarchie dénie cette capacité. Le peuple se trouve en permanence surveillé, et puni à travers le crime de lèse majesté. Il ne faut pas confondre le droit et le fait, ce n'est pas parce qu'une chose est interdite que le peuple s'en prive.

        En 1667 , la monarchie créé la lieutenance générale de la police parisienne,  c'est l'ancêtre des renseignements généraux. Son principal rôle est de rendre compte régulièrement au monarque de ce qui se discute dans les rues parisiennes. Il y a un système d'informateur là pour écouter et dénoncer, ces indicateurs de police sont parfois démasqué. Le pv est très attentif à une opinion populaire dont il nie l'existence, ces indicateurs ont un nom, les mouches et d'où les mouchards.

        De nombreux instruments écrits vont l'être l'objet de la diffusion de ces écrits. Ces gazettes sont surveillées et la censure s'exerce. Il fallait disposer d'un « privilège royale » pour diffuser ces écrits. On va mettre en place l'ancêtre du dépôt légal pour contrôler leur diffusion. C'est important pour les questions de diffamation. Cela va s'appliquer pour les gazettes. Il y a l'obligation pour les gens de l'apporter au commissaire de police qui choisit de le censurer ou pas. On officialise la diffusion de certaines informations.

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