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Le Québec et l’immigration depuis 1867

Fiche de lecture : Le Québec et l’immigration depuis 1867. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2015  •  Fiche de lecture  •  1 338 Mots (6 Pages)  •  646 Vues

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Le Québec et l’immigration depuis 1867

   Avec l’AANB (Acte de L’Amérique du Nord britannique), il y a un partage des compétences entre le gouvernement fédéral et provincial pour l’immigration. Mais, pendant les premières années du Dominion, seul le gouvernement fédéral énoncera des politiques en cette matière. Alors, en 1869, une première loi sur l’immigration est adoptée. Cette loi prévoit un système de quarantaine pour éviter les épidémies, des règlements sur la sécurité des bateaux et peu de restrictions sur le nombre d’immigrants sauf pour les criminels. En 1869, Le gouvernement canadien achète les Terres de Rupert et il recherche à attirer le plus grand nombre d’immigrants vers l'ouest.

En 1872, la Loi sur les terres fédérales vise à donner une terre aux colons qui s'établissent dans l'Ouest. Il y a même eu la Politique Nationale de 1878, établit par John A Macdonald, pour réagir a la crise agricole de 1873, en décidant de  fédérer les colonies britanniques d'Amérique du Nord en 1867 pour pouvoir créer, entre autres, un ensemble économique viable, puisque le Traité de Réciprocité avec les États-Unis venait de prendre fin. Donc, en 1878 : les objectifs de la Politique Nationale sont de hausser les tarifs douaniers pour protéger l’industrie canadienne, de construire un chemin de fer pour relier les différentes régions du Dominion et de favoriser l’immigration dans l’ouest canadien. 

  • Cette politique s’appuie surtout sur l’immigration pour créer un marché intérieur et faire prospérer le pays. 
  • La capacité d'accueil des immigrants est laissée aux provinces canadiennes. Au Québec, la majorité des nouveaux arrivants s'installent dans les villes et les régions bien établies telle que l'Outaouais, la Mauricie et l'Estrie.

Le Québec et l’immigration au cours du XXe siècle

   D’abord, entre 1901 et 1931, environ 700 000 immigrants s’installent au Québec, dont la plupart est d’origine britannique. La province va plus tard accueillir plus d’immigrants provenant d’ailleurs, mais au cours du XXe siècle, elle deviendra  très sélective sur les immigrants qu'elle va accueillir à l'intérieur de ses frontières : en 1906 et 1910, le gouvernement fédéral adopte des lois discriminatoires pour bloquer l'entrée au pays de certains immigrants, sur la base de leur pays d'origine, leur culture, leurs opinions politiques ou encore leur niveau de richesse par exemple; en 1923, on interdit aux Chinois l'entrée au pays; en 1952, une loi accorde une préférence aux immigrants de l'Europe de l'Ouest et des États-Unis.

Au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, l’immigration chute abruptement et les immigrants provenant des pays ennemis sont considérés comme une menace à la sécurité du pays et sont refusés et lors de la Seconde Guerre mondiale, le Canada adopte une politique d’immigration en lien avec la xénophobie et l’antisémitisme et ferme ses frontières aux personnes fuyant le régime nazi, par exemple. Plusieurs immigrants originaires de pays ennemis sont placés même dans des camps de travail, dont les Allemands, les Italiens et les Japonais.

   Dans la 2ième moitié du XXe siècle, il y a une diversification de l’origine des immigrants, qui peuvent être italiens, grecs et portugais également, et il y a la création du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration en 1950. Plusieurs lois et des politiques seront donc mises en place à cette époque, par exemple : en 1962, il y a l’élimination des critères de la discrimination raciale de sa politique d’immigration et en 1967, une nouvelle politique est mise en place, qui vise à orienter l’immigration selon les besoins du marché et de privilégier les immigrants possédant les compétences dont le pays a besoin. La Loi sur l’immigration en 1976 favorise la croissance démographique, enrichit le patrimoine culturel, facilite la réunion des familles et l’adaptation des nouveaux résidents à la société et maintient une attitude humanitaire envers les réfugiés. Alors, à partir des années 1970, le pays d’origine des immigrants varie de plus en plus, qui contribuent à la diversification de la population québécoise. Il y a le développement de quartiers ethniques et de nouveaux lieux de cultes dans les villes et les nouveaux arrivants apportent avec eux un art riche.

L’intégration des nouveaux arrivants de nos jours

L’intégration des immigrants dans la société est toujours difficile : ils ne sentent pas à l’aise dans le nouveau lieu et ils ne sont pas très bien informés sur le système de celui-ci. Donc, le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion mettent en place plusieurs programmes pour soutenir et orienter l’action de ses partenaires dans l’accueil et l’intégration des personnes immigrantes.  On trouve, par exemple, le programme « Réussir l’intégration », qui vise à accélérer le processus d’intégration des immigrants en soutenant ceux-ci dans leurs démarches d’installation et d’intégration, pour qu'elles puissent devenir des membres actifs de la société québécoise.

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