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Etude de cas de Shanghai

Analyse sectorielle : Etude de cas de Shanghai. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2023  •  Analyse sectorielle  •  2 284 Mots (10 Pages)  •  365 Vues

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Première partie : question problématisée

Intro :

La population mondiale s’urbanise de plus en plus tous les ans. La moitié de la population mondiale était urbaine en 2007, cette concentration de population dans les villes va de pair avec le regroupement d’activités économiques et de fonctions de commandement. Les villes deviennent de plus en plus des métropoles. Le phénomène de métropolisation est ce processus de mise en concurrence des territoires, l’accélération des transports accroît le rôle des villes les mieux pourvues et renforce le poids des fonctions d’encadrement et de production. Ces grandes villes ont un poids grandissant et les plus importantes d’entre elles exercent un rayonnement encore plus important à l’échelle mondiale. Cette croissance urbaine est considérable sur toute la planète bien qu’elle ne touche pas tous les territoires de la même façon, ce qui crée donc des inégalités entre les territoires aux différentes échelles.

Nous allons nous demander si la métropolisation est à la fois un phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ?

Dans le but de répondre à la question problématisée, nous allons commencer par souligner que la métropolisation se traduit par une concentration des populations et des activités dans les villes puis dans un second temps nous allons voir l’augmentation des contrastes entre les territoires aux différentes échelles.

        Premièrement, nous pouvons constater l’évolution rapide des migrations urbaines entre 1960, seulement un tiers de la population mondiale résidait en ville contre plus de 54% en 2017. Avec une augmentation de 63 millions de personnes de plus dans les villes tous les ans, soit un équivalent de la population française, la croissance de la population urbaine se fait en proportion mais aussi en valeur absolue. Il existe plusieurs origine à cette croissance urbaine importante, certaines population migrent en direction des villes et s’y installent de manière définitive, certains quittent plus particulièrement la campagne pour s’installer en ville pour plus d’accessibilité. D’autres populations viennent dans les villes seulement de manière provisoire dans le but de profiter des moyens de transports pour accéder à d’autres territoires.

Due à la croissance urbaine cela engendre donc des villes gigantesques, exemple de Tokyo qui est la plus grande ville du monde comptant environ 35 millions d’habitants. L’extension des villes se dirige d’abord vers les périphérie, puis l’étalement urbain intègre des espaces qui sont ruraux à l’origine et deviennent ensuite périurbains puis urbains une fois la ville étendue. Cette part de la population urbaine est le reflet du développement économique. Dans les pays développés et industrialisés les croissances urbaines évolue peu en contrepartie dans les pays en développement la croissance urbaine est très forte en raison d’une croissance démographique allant dans le même sens. Pour assurer le fonctionnement quotidien des différentes sources de richesse mais aussi de sa population, les villes doivent répondre à de nombreux défis. Les besoins alimentaires, les besoins de construction (ciment, fer, énergie…), les besoins de places, les gestions des flux pour toutes les migrations enfin il y a le défi de la pollution atmosphérique urbaine qui est grave pour l’environnement et la santé des humains.

Les villes, sont des lieux de production de richesse, elles génèrent plus de 70% du PIB mondial. Par exemple en Afrique, les richesses n’entrainent pas de développement immédiat, les villes africaines produisent 55% de la richesse du continent, bien que les villes produisent ces richesses, elles n’offrent pas toujours d’emploi aux jeunes. Les populations pauvres sont également présentes bien que la ville produise des richesses. La pauvreté s’accroit plus vite en milieu urbain qu’en milieu rural. Des activités se sont petit à petit installer au-delà des limites historiques de la ville cependant restent toujours sous dépendance de la ville centre. Exemple de Chicago, qui a développé la fonction de carrefour (l’aéroport O’Hare, second aéroport mondial, transport maritime via le lac Michigan…).

La multiplication des métropoles est un phénomène mondial qui emmène à une accentuation des inégalités.

        Secondement, de plus en plus d’activités, de lieux de productions de richesse, prise de décision et de population concentrent les villes. En polarisant des territoires plus vaste que les espaces urbanisés, les villes deviennent alors des métropoles. Mais la métropolisation engendre des contrastes entre les territoires aux différentes échelles. En effet, nous pouvons dire que certaines villes dominent fortement à l’échelle mondiale comme Paris, Londres, New York ou encore Tokyo. Si bien qu’entre ces métropoles, se déroule automatiquement une sorte de compétition pour savoir qui est la plus grandes métropoles.

Le développement des villes et les enjeux auxquels elles doivent répondre ne sont pas les mêmes selon leur niveau de développement. A côté de ces grandes métropoles mondiales, on y trouve des métropoles secondaires. Seulement peu de villes arrivent à cumuler l’ensemble des fonctions dans tous les domaines. De même, les métropoles ont un rayonnement inégale entre elles, si certaines rayonnent sur plusieurs pays, d’autres exercent une influence qu’au niveau national. A titre d’exemple, Marseille en France est considéré comme une métropole régionale. En raison du manque d’infrastructure cela est vu comme un frein au développement de certaines villes, alors on peut noter que la métropolisation multiplie les inégalités. En effet, nous pouvons constater que cet afflux massif pose en premier lieu des difficultés de logements et de services, l’afflux de population est plus rapide que celle notamment des constructions.

On peut relever que la pauvreté s’accroît plus vite en milieu urbain ce qui fait naître l’apparition de bidonvilles et d’habitants précaires, si ce phénomène de métropolisation engendre des inégalités, elle participe également à la recomposition du territoire. Face à cette pression urbaine, de nouveaux centres apparaissent. Les classes supérieures décident d’habiter dans des quartiers centraux, des banlieues où le cadre de vie est remarquable, par exemple la multiplication des gated communities renforce plus ces contrastes. En revanche, les populations les plus pauvres, elles sont marginalisées ou centrées dans des quartiers à l’écart des dynamiques des zones d’emploi et des moyens de transports. Cette pauvreté est d’ailleurs renforcée dans les métropoles. Dans les pays du Sud, les bidonvilles qui concentrent les populations les plus pauvres restent très nombreuses, le cas de Sao Paulo est à ce titre.

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