La nourriture dans les camps de concentration
Étude de cas : La nourriture dans les camps de concentration. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar ropro13 • 19 Mai 2025 • Étude de cas • 1 186 Mots (5 Pages) • 58 Vues
1. Complétez la recette de Germaine Tillion.
La recette à compléter est un acrostiche : chaque ligne commence par une lettre du mot "BANANE". Selon la méthode décrite dans la source, Germaine Tillion écrivait des recettes dont les premières lettres formaient un mot ou un nom, souvent pour garder la mémoire ou résister symboliquement.
Pour "BANANE", il faut donc trouver un ingrédient ou une étape de recette commençant par chaque lettre :
B : Beurre
A : Amandes
N : Noisettes
A : Anis
N : Navet
E : Eau
(Il s'agit d'un exemple, la recette exacte n'est pas donnée dans les documents, mais le principe est de compléter chaque ligne avec un mot commençant par la lettre correspondante.)
2. D’après l’article, comment les personnes déportées étaient-elles déshumanisées dans les camps ?
Les personnes déportées étaient déshumanisées de plusieurs façons :
Elles étaient réduites à l’état de numéro, perdant leur identité propre (Simone Veil évoque le choc de devenir un simple numéro à l’arrivée au camp).
Elles étaient privées de tout confort matériel, souffraient de la faim, du froid, de la saleté, et étaient traitées comme de la main-d’œuvre jetable.
Les conditions de vie étaient si dures que la lutte pour la survie primait sur toute autre considération humaine, et la faim constante rabaissait les déportés à un état quasi animal.
Les déportés étaient privés de leur dignité, soumis à la violence, la peur et l’humiliation quotidienne.
3. Quel « repas » les déportés avaient-ils dans les camps ?
Les repas étaient extrêmement insuffisants et monotones :
Un morceau de pain très noir et deux soupes par jour, souvent très aqueuses et sans valeur nutritive.
Parfois, un quignon de pain dur et une « soupe pâle comme la mort ».
Dans certains camps soviétiques, la ration était de 300 grammes de pain et un gobelet d’eau par jour.
4. Comment et pourquoi la nourriture était-elle évoquée par les déportés ?
La nourriture était omniprésente dans les conversations et les pensées des déportés :
-L’évocation de la nourriture était une stratégie de survie psychologique : parler de recettes, imaginer des festins permettait de résister mentalement à la faim et de garder un lien avec l’humanité.
-Les références culinaires étaient partout dans les camps, montrant à quel point la faim hantait les esprits et les corps.
-Les déportés inventaient des recettes et partageaient des souvenirs de bons repas pour s’évader du quotidien et lutter contre la déshumanisation.
5. Quelle petite manie Simone Veil avait-elle prise suite à sa déportation à Auschwitz ? Pourquoi ?
Après sa déportation à Auschwitz, Simone Veil avait pris l’habitude de toujours finir son assiette, de ne jamais rien laisser, même une miette de pain. Cette manie venait du traumatisme de la faim extrême vécue dans les camps, où chaque morceau de nourriture était vital et où le gaspillage était impensable.
Expressions à surligner dans le texte qui prouvent que la faim rend l’odeur du pain douloureuse pour le narrateur
« Je humais l’odeur du pain, le lourd arôme des miches où se mêlaient l’odeur de l’huile bouillante et celle de la farine cuite. »
« Je saisissais avec avidité une fraction insignifiante de cette odeur accablante et la rangeais, en silence, non contre la poitrine de ma “ration” à moi mais dans mes narines, cette odeur dans toute son intensité et sa puissance, et elle déchirait mes lèvres narines, me semblait-il.
Différence de condition entre le chauffagiste et le narrateur
Le chauffagiste bénéficie d’un certain pouvoir et d’un accès privilégié au pain, ce qui lui permet de se servir davantage et de choisir les meilleures parts (« il jeta dans le feu qui ronflait et rugissait »). Le narrateur, lui, reste soumis à la faim, à la discipline à la peur de perdre sa ration, ce qui souligne l’inégalité des conditions même entre prisonniers.
D’après l’article, les personnes déportées étaient déshumanisées dans les camps de plusieurs manières systématiques et cruelles :
Dès leur arrivée, les déportés étaient obligés de se déshabiller devant d’autres détenus, y compris leurs proches, ce qui constituait une humiliation profonde et une perte totale d’intimité. Ils étaient ensuite tâtés comme des « morceaux de viande », ce qui les réduisait à des objets sans dignité humaine.
Ils étaient dépouillés de tous leurs biens personnels et de leur identité. On leur attribuait un numéro matricule qu’ils devaient porter sur un uniforme rayé, souvent de mauvaise qualité, ce qui effaçait leur individualité et les transformait en simples numéros.
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