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L'équerre et le compas

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Par   •  24 Septembre 2025  •  Dissertation  •  1 025 Mots (5 Pages)  •  101 Vues

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L’EQUERRE ET LE COMPAS

En guise d’introduction :

L’immense sujet, aux confins non délimités,  proposé au modeste apprenti débutant, dans le cadre de cette instruction n’a laissé que peu de temps pour la recherche documentaire, la réflexion  et la rédaction.

Le nombre d’interventions au cours de la même instruction impose aussi  une autolimitation et donc des choix, certainement arbitraires.

J’ai donc délibérément privilégié l’équerre par rapport au compas en sacrifiant les développements sur  ces deux outils dans leur interaction contrairement à ce que j’aurais souhaité.

L’ EQUERRE

Suis-je d’équerre (je cite le propos du G.M ; lors de sa récente visite à R.C.)?

Suis-je droit ? (ceci est mon interprétation de la question précédente)

En fait si j’aspire à être d’équerre, cette expression signifie que je suis à la recherche d’un certain idéal dont la rectitude est l’attribut principal.

Mais pourquoi devrais-je me comparer à l’outil permettant de tracer un angle, particulier de surcroît ?

Si j’étais un angle plat je serais droit,  point ne serait-il alors besoin d’une équerre.

L’angle fut-il droit représente la rencontre de droites dont  l’infini vient se briser au point de leur rencontre ce qui rompt la rectitude de la ligne.

L’angle droit n’existe pas à l’état naturel. Dans le règne animal ou dans le règne végétal on trouve essentiellement des  lignes courbes, plus rarement des lignes droites, très rarement des angles quelconques mais jamais d’angle droit.

Cette contradiction apparente ne résiste pas à l’analyse.

Ainsi, par exemple, le système solaire et l’astronomie nous offre des lignes droites, des angles et à certains moments privilégiés des angles droits notamment par l’ombre portée qu’illustre parfaitement le cadran solaire. On pourrait trouver d’autres exemples avec l’observation des astres et des étoiles.

L’homme a, au cours de son évolution découvert l’intérêt, l’utilité et même le caractère indispensable de l’angle droit tout en appréciant que ses caractéristiques ne supportent pas la moindre inexactitude dans sa représentation. Un angle est droit lorsqu’il mesure 90 degrés très précisément sinon il devient un angle quelconque soit aigu soit obtus ce qui emporte d’autres conséquences.

L’angle droit est avant tout un gage de stabilité dont les applications sont à ce point nombreuses qu’il est apparu indispensable de s’en assurer la parfaite maîtrise en même temps que de donner à chacun le pouvoir de le reproduire partout où besoin sera.

Ainsi naquit l’équerre qui réunit à la fois la forme et la fonction.

On pourrait aussi dire que le génie humain a réussi, dans cet exemple, à conjuguer compréhension et expression

Cette origine assez mystérieuse de l’équerre, son aspect universel et son caractère indispensable pour le maçon ont vraisemblablement contribué à en faire un symbole particulièrement fort.

On doit tout d’abord rappeler que l’équerre sert à tracer le carré. Or dans la Chine ancienne la terre est carrée, ses divisions sont carrées.

Les formes anciennes du carré « fang » figurent deux équerres opposées  formant un carré ou encore un svastika dextre formé de quatre équerres, et délimitant donc l’espace en quatre régions..

La glose traditionnelle du caractère « kong » (équerre) indique que l’équerre « donne leur figure à toutes choses ; elle forme l’angle droit, qui forme les carrés lesquels  forment les cercles ».

 L’équerre est la forme de la lettre grecque gamma. D’où les figures antiques appelées gammadia : soit quatre équerres opposées par le sommet et délimitant entre elles une croix, soit quatre équerres formant un carré dont le centre est marqué par une croix.

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