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Résumé de « practical joking » de Robert Launay.

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Par   •  17 Décembre 2020  •  Résumé  •  884 Mots (4 Pages)  •  376 Vues

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Résumé de « practical joking » de Robert Launay.

Ce texte à été écrit par Robert Launay, anthropologue social/culturel et professeur qui a étudié aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Il à validé sa thèse en 1975 à Cambridge et à beaucoup travaillé sur l’Afrique, plus précisément l’Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire et avec des populations musulmanes en majorité.

Mais il a aussi fait un terrain au Etats-Unis, plus précisément dans le grand ouest, ou il étudie l’impact de la colonisation française sur la cuisine dans la région.

 

Ce texte à été publié dans le volume 184 numéro 4 des « Cahiers d’études Africaines » des pages 795 à 808, cette revue est un regroupement d’articles scientifiques sur des sujets majoritairement anthropologiques en Afrique. Cette publication de Robert Launay entre dans le cadre de ses terrains en Côte d’Ivoire dans les années 2000 (2006 pour practical joking) mais aussi en corrélation avec ses premiers terrains la-bas notamment en 1977.

Dans cet article, Launay cherche à démontrer que la plaisanterie n’est pas un comportement doté de normes, et qu’elles ne s’appliquent pas a des règles précises, définies. Il va tendre à montrer que la plaisanterie est en fait une stratégie, un comportement réfléchi, qui peut à la foi apaiser,  renforcer une agression ou même défier l’autorité, d’un supérieur, d’un aîné entre autres. Il cherche a reprendre les travaux d’autres scientifiques comme Radcliffe-Brown, Marcel Griaule ou Gregory Bateson et appronfondir certains points ou en clarifier d’autres tout en ajoutant des élément qui selon lui sont oubliés : « A. R. Radcliffe-Brown’s classic discussions of joking relationships (1950; 1952a; 1952b; 1952c) unselfconsciously constitute a similar series of attempts to explain the phenomena in question from different vantagepoints which do not, in the end, quite fit together »

Afin d’avoir une vision assez large mais à la fois précise, Launay va analyser la vie et les rituels de communautés en Côte D’Ivoire, notamment à Korhogo ou chez les Dyula par exemple. Il va démontrer qu’il y a plusieurs types de plaisanteries et plusieurs types de « relations de plaisanteries » (traduction de « Joking relationship ») et va aussi montrer que la plaisanterie est un choix, plutôt qu’une construction précise.

Le texte est structuré en plusieurs chapitres, avec l’introduction qui rappelle les travaux précédents sur le sujet, tout en présentant les contradictions.

Puis, il va montrer plusieurs exemples de relations impliquant la plaisanterie ou non, comme le cas chez les Mande du « senankuya » ou « les relations de plaisanteries » entre différents clans.

Il va analyser tout les aspects des relations et des rituels afin d’en extraire l’importance de la plaisanterie, et son rôle dans la société.

Il découvre aussi que le rire a beaucoup de fonctions, et permet de transmettre de nombreuses informations de façon indirecte ou directe, qu’elles soient positives ou négatives.

Un exemple parlant du rôle de la plaisanterie est présent dans la partie « Agressive Joking » à partir de la page 10.

Launay nous informe que chez les Dyula, la plaisanterie obscène est un moyen pour les esclaves nés dans la famille (worosso) de défier l’autorité et le statut de ceux qui sont libres (horon) et pour renforcer leur côté « sans gêne ». Les hommes libres semblent amusés par ce comportement, même si il peut être utilisé pour remettre les hommes libres à leur place. Ce comportement est très visible, voir omniprésent aux rituels de mariage et d’enterrements, ou les esclaves ,et les petits enfants du défunt en cas d’enterrement, vont faire usages de plaisanterie obscènes et vont demander de l’argent contre leur prestation, comme pour montrer une réciprocité de l’acte, un moyen dans un cas d’apaiser la peine de ceux qui ont perdu leur défunt, et dans l’autre un moyen d’inverser les rôles, ou les hommes libres doivent donner à l’esclave, afin de créer une dualité : « Once prayers have been said over the corpse and it is being transported to the cemetery, “grandchildren” of the deceased (a broad category including everyone in the appropriate generation) and worosso accost mourners with requests for money, ostensibly to help console their grief. » page 12

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