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La raison pour les femmes (essai) Giselle Halimi

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Par   •  1 Juin 2014  •  Analyse sectorielle  •  701 Mots (3 Pages)  •  1 230 Vues

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La cause des femmes (essai)

Gisèle Halimi

Résumé

Gisèle Halimi, née Zeiza Gisèle Élise Taïeb, naquit en Tunisie le 27 juillet 1927 , elle est avocate, militante féministe et politique franco-tunisienne.

Sa vocation, défendre les Droits de l’Homme et plus particulièrement ceux de la femme, elle l’a trouvée dès sa plus tendre enfance. Deuxième des cinq enfants d’une famille pauvre, Gisèle et ses sœurs ont toujours su que les études ce n’était pas pour elles. Dans sa famille, sa culture et son pays, à cette époque, le peu d’argent qu’on avait était pour que le fils aîné puisse faire des études et honorer ses parents.

Les filles étaient destinées à un mariage forcé, elles devaient obéir à leur père qu’elles quittaient un jour pour obéir à leur mari.

C’est pour un jour pouvoir se défendre, que dès ces 10 ans, la jeune fille commence à se renseigner sur les bourses d’études, les possibilités de suivre des études à l’étranger. Seule, elle réussit ses études primaires, secondaires alors que son frère aîné, pour qui toute la famille se prive, n’arrive à rien. Armée de son diplôme d’humanité, elle quitte la Tunisie et se rend en France, le pays de la « Liberté, Egalité, Fraternité ». Elle a 17 ans.

La nuit, elle travaille comme standardiste. La journée, elle poursuit avec succès ses études de Droit. Il ne lui faut pas un an pour découvrir que le racisme existe en France. Elle pensait fermement que le pays des Droits de l’Homme était préservé de ce fléau. Cette découverte la motive encore plus à devenir avocate pour rétablir dans les faits la belle devise de cette nation.

N’ayant jamais eu d’éducation sexuelle, ni eu l’occasion de parler de la « chose » avec sa mère ou ses sœurs qui étaient aussi ignorantes qu’elle, Gisèle tombe enceinte. Elle refuse d’être dépendante de quoi que ce soit. Elle trop jeune, pas prête. Elle avorte clandestinement, elle souffre physiquement mais surtout psychologiquement. Pourquoi devoir agir dans le secret, pourquoi ne pas avoir le droit de choisir librement ? Sa quête est déterminée, elle défendra les droits des femmes qui en ce milieu du XXème siècle ne sont que trop rarement entendues.

Son action commence en 1965, Gisèle Halimi, en compagnie de Madeleine Guilbert, Marguerite Thibert, Évelyne Sullerot, Colette Audry, Andrée Michel, participe au Mouvement démocratique féminin, sorte d’union de la gauche avant la lettre qui soutient la candidature de François Mitterrand aux présidentielles de 1965 et veut unir socialisme et féminisme. En 1971, Halimi est signataire du Manifeste des 343, parmi 343 femmes qui déclarent avoir avorté et réclament le libre accès aux moyens anticonceptionnels et l'avortement libre. Aux côtés notamment de Simone de Beauvoir et de Jean Rostand, elle fonde en 1971 le mouvement féministe « Choisir la cause des femmes » et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement. Elle prendra la présidence de cette association à la mort de Simone de Beauvoir.

Au procès de Bobigny en 1972, qui eut un retentissement considérable, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920.

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