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L'avenir Selaon Bernanos

Mémoire : L'avenir Selaon Bernanos. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2012  •  817 Mots (4 Pages)  •  1 116 Vues

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Etape préparatoire :

• Situer Bernanos : repères biographiques par rapport aux événements historiques du XXème.

• Prise de conscience du catholique déchiré entre mysticisme et révolte. Il veut combattre la médiocrité et l’indifférence. Ces deux derniers thèmes peuvent intervenir dans la dissertation.

• Cerner les mots clefs de la citation : méthode de destruction massive, processus cruauté - vengeance, absence de responsabilité, acceptation servile des décrets, docilité.

• Recherche d’exemples historiques où cette servilité, cette docilité ont existé ou existent encore et tentative d’en dégager les causes et les conséquences.

• Choix d’un plan. Par exemple le plan de type problème – cause – solution.

Quelques idées en vrac…

Intro :

Suite aux atrocités que Bernanos a connues lors des deux guerres mondiales du XXème siècle, il s’interroge sur la responsabilité de l’homme face à la destinée de l’humanité. Au-delà du constat de la cruauté qui sous-tend les actes ignobles causant la perte de nombreuses vies, Bernanos voit dans la progression de la violence une conséquence de la passivité des masses face aux dirigeants des nations.

Pour le développement…

Aux origines, les conflits opposaient des individus qui pouvaient lutter à forces égales. Cela ne mettait pas en péril l’avenir de l’humanité. Dès l’instant que la suprématie de l’un s’est affirmée sur d’autres et que ceux-ci ont admis cette supériorité en lui octroyant le rôle de chef et en lui faisant allégeance pour gagner sa protection en retour, le déséquilibre est apparu, la soumission a gagné du terrain, la rébellion a été réprimée au nom du respect du pouvoir en arguant même que toute contestation nuirait à l’intérêt commun. Les nations sont nées. Ainsi sont nés aussi les pouvoirs forts, les monarchies absolues (qui se prétendaient même de droit divin) et les plus ignobles dictatures.

Dès lors, la volonté de puissance de certains s’est affirmée au mépris des plus élémentaires notions de respect de l’autre. Le pouvoir s’est fait politique, économique, militaire. L’évolution des sciences qui pourraient servir l’humanité a été détournée de ses buts louables pour doter les puissances d’armes sans cesse plus raffinées dans l’art de tuer. Cette science sans conscience (pour paraphraser Rabelais) a engendré la ruine et la désolation. L’homme, peu à peu, a oublié Dieu et le message de fraternité livré par le Christ. La conscience morale a reculé. L’être est peu à peu oublié au profit de l’avoir qui donne dans l’immédiat un nouveau sentiment d’existence beaucoup plus individuel. Et ce petit morceau de pouvoir que l’on a sur les choses dans les sociétés nanties fait oublier le devoir de fraternité tout en développant davantage un sentiment de propriété auquel on est prêt à sacrifier une partie de sa liberté, de son libre arbitre et de sa conscience. Si ceux qui nous gouvernent nous confortent dans le sentiment qu’ils nous protègent et protègent nos biens, qu’ils font tout pour développer le bien-être de la nation, s’ils

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