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Fiche de lecture, michel BOZON

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Par   •  18 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  672 Vues

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Margaux BASTAT                                                                                                                                                             02/10/2018

Fiche de lecture : SIMON Pierre-Jean (2006), « Le cadre théorique général de référence : différenciation et hiérarchisation sociales », Pour une sociologie des relations interethniques et des minorités.

Ce texte est un extrait de chapitre d’un ouvrage de Pierre Jean SIMON. L’ouvrage en question s’intéresse aux minorités et aux relations interethniques. Dans cette extrait la question que l’on se pose est : « pouvons-nous dire que le classement social ne fait qu’entretenir les inégalités entre les individus ? ». Le but de ce chapitre a un double objectif ; tout d’abord celui de s’opposer aux explications dites « naturelle » de l’ordre social mais aussi a pour objectif de remettre en avant le fait que les classements sociaux ne peuvent pas être expliqués autrement qu’avec des déterminants socio-historiques.  

Tout d’abord dans ce texte l’auteur nous dit que dans toutes les sociétés il y a la présence de systèmes de classements sociaux. Toutes sociétés, quelles que soient, sont plus ou moins inégalitaire, à cause de, justement, c’est classements sociaux. Ces classements sociaux définissent les « statuts », les « rôles », et les « identités » des individus, et tout cela montre une certaine inégalité car les individus n’ont pas le même accès aux richesses, au savoir, au pouvoir, et au prestige. L’auteur met directement les choses en places en précisant les concepts de « différences » et de « hiérarchie » qui sont des processus dynamiques et non des phénomènes statiques. Cela signifie alors que dans une société « différence » et « hiérarchie » sont tributaires aux changements de la société et donc les classements des individus peuvent évoluer ; c’est classement ne relèvent donc pas d’un ordre divin figé mais de l’histoire des sociétés. L’auteur indique en suite que deux types de pensées s’opposent : les « providentialistes » et les naturels (« naturalistes »). A l’intérieur de celle-ci les différences, les rapports de dominations, et toutes autres formes de hiérarchisation entre les hommes s’expliquent par un ordre surnaturel et extérieurs à la société. Son analyse des phénomènes sociaux, et de la même façon des pensées, ne peut être que des fonctions de ce que nous pouvons appeler des « conceptions naturalistes », où par exemple les classements sociaux aurait des déterminants comme des différences biologiques et qui seraient en quelque sorte justifiés par le fait naturel. Alors que cette conception sert relativement souvent pour définir les rapports sociaux à caractère de domination, comme les exemple pris par l’auteur tel que le maitre et l’esclave ou encore l’homme et la femme, celle-ci ne doit en aucun cas être confondu avec des démarches sociologiques dans lesquelles les seuls buts sont la compréhension des inégalités et des hiérarchies, qui par ailleurs n’est possible que par une analyse des expériences sociales. Pour montrer ceci Pierre-Jean SIMON va citer un des pères fondateurs de la sociologie qui est Emile DURKHEIM en disant que « les faits sociaux ne doivent être expliqués que par d’autres faits sociaux. »

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