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Vers une singularisation de l’enfant

Commentaire de texte : Vers une singularisation de l’enfant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  514 Mots (3 Pages)  •  558 Vues

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2 ) Vers une singularisation de l’enfant

. L’enfant sort de l’anonymat ( 16ème-17ème ) ( titre provisoire, on peut en changer )

Dès le 16ème siècle, apparaissent sur les sépultures, puis plus tard, sur les portrait de familles, des portraits d’enfants morts. L’enfant n’est donc plus considéré comme un « déchet », et une certaine importance lui est accordée ,puisqu’il y a une volonté de représenté l’ enfant afin d’en garder le souvenir. Ces nouvelles représentation impliquent alors un sentiment nouveau à l’égard de l’enfance. Les portraits d’enfants morts tendent vers une généralisation dans l’art et les mœurs du 16ème siècle et deviennent alors coutume. Néanmoins, l’enfant apparaît toujours aux côté de ses parents dans les portraits de famille.

Mise à part quelques exceptions au 16ème siècle, il faut attendre le 17ème pour que l’enfant soit représenté seul, mais également pour lui même. C’est à dire que l’enfant à désormais une personnalité qui le représente et qui lui appartient définitivement. L’enfant va alors être beaucoup plus représenté, notamment dans la peinture. En effet, beaucoup de familles veulent alors posséder le portrait de leur enfants, parfois même en indiquant leur noms et âges, comme pour leur donner plus d’importance. Cette représentation massive de l’enfance témoigne d’une prise de conscience commune et d’une sensibilité nouvelle pour l’enfance ; l’enfant est un être fragile et particulier, à qui l’on reconnaît une « âme immortelle »

Le 17eme marque donc un tournant majeur dans la découverte et l’évolution du thème de l’enfance. L’enfant a désormais une singularité qui lui est propre et acquière une place de plus en plus importante au sein de l’art, la famille et la société en général. Cette nouveauté de l’enfance va alors tendre vers un élan de dynamisme dans l’art et la représentation de l’enfance.

. Le dynamisme de l’enfance ( titre provisoire, on peut en changer )

Plus qu’une représentation de l’enfant en soit, c’est une représentation générale de l’enfance qui est abordée dans l’art du 17eme siècle. En effet, l’enfant est alors représenté dans des scènes de genre propre à l’enfance ; leçon, jeux, lecture etc… . Ces représentation donne alors à l’enfance une place privilégiée. L’enfant est au centre des composition artistiques et apporte, de part sa singularité et sa particularité, un certain dynamisme au portrait de groupe

Dans la littérature de cette époque, le monde de l’enfance commence aussi à trouver sa place. En effet le langage de l’enfance est repris et l’on retrouve dans certaines oeuvres un vocabulaire et des expressions propre à l’enfance. Ainsi, des mots comme « dada », « toutou », « bambin » etc… témoignent d’un intérêt particulier au monde de l’enfance. Comme la peinture et la gravure, la littérature fait la découverte de la petite enfance au travers de ses œuvres et conforte ce sentiments nouveau destiné à l’enfance. L’enfant est « mignon » drôle et apporte une certaine joie dans la famille ( Madame de Sévigné, Heroard )

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