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Les Derniers mètres Se Font Seuls : On Ne Peut Juger Un Homme Qu'à Sa Fin

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Par   •  27 Mai 2015  •  1 834 Mots (8 Pages)  •  1 120 Vues

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Francois Mittérand, mort en 1996, était le 21ème président de la République Française. Malgré le fait que sa carrière fût construite d’une suite d’échecs et de dissimulations personnelles, il connut un immense succès, répandu dans toute l’Europe. En 1981, il fit voter le peuple pour l’abolition de la peine de mort.

Bien que le futur de nos vies est constamment incertain, l’être humain est seulement sûr d’une seule chose; la mort. Cependant, parfois, nous préférons mettre de côté cette évidence pour essayer d’oublier et éviter ce mystère naturel. Est-il possible d’accepter la mort comme elle est tout en ayant une vie remplie de plénitude ? En effet, la mort est seulement plus terrifiante pour ceux qui veulent la faire disparaître.

En ouvrant notre pensée sur cette problématique de la mort et comment nous l’affrontons, François Mittérand affirme que « Les derniers mètres se font seuls: on ne peut juger un homme qu’à sa fin. » La fin, introduit par une métaphore « les derniers mètres », ce qui indique le temps de savoir que la mort est proche, met en oeuvre sa volonté et reflète notre rôle à la vie. En soutenant cela, François Mittérand met en évidence le fait d’être seul lors de la confrontation avec la mort, l’unique manière de finir sa vie. En étant seul, cela nous permet de réellement représenter notre identité. Nos choix montrent ce qui nous a influencé et ce que nous avons appris de cette infernale expérience qu’est la vie. Ce « on » impersonnelle est incertain, mais on peut s’imaginer que cela a un rapport avec les proches, la société et l’entourage.

Comme on peut le voir, cette phrase soulève plusieurs questions, qui vont guider la suite de notre propos. Premièrement, nous allons nous demander comment peut-on juger une personne de façon positive ou alors négative avant sa mort? Ensuite, nous nous interrogerons sur la solitude qui nous accompagne lorsqu’on est confronté à cela. Pour finir, nous analyserons pourquoi est-ce que l’on devrait juger quelqu’un uniquement juste avant la mort ? En continuant cette réflexion, est-ce que la vie d’un homme sert donc seulement à apprendre à mourir?

A partir de ces questions nous allons, dans un premier temps, nous interroger sur cette phrase. Tout d’abord, nous allons établir les manières possibles de se comporter au moment de la mort et « les critères » à acquérir pour qu’une personne soit jugée positivement ou négativement. Pour répondre à la deuxième question, il s’agira de prouver la solitude de l’homme à l’encontre de sa fin. Pour finir, nous allons nuancer le propos de François en montrant qu’une personne peut se montrer durant toutes ses années présentes, et non seulement à sa mort. De plus, cette idée sera contredise. Nous évaluerons ensuite le sens de l’homme et notre servitude à la vie, en rebondissant sur les théories de Socrate à travers Platon.

Tout au long de ce travail nous utiliserons des exemples pertinents afin de justifier les arguments.

Certes, nous sommes tous nés de la même manière et nous allons tous mourir à un moment donné. Par contre, nous sommes tous influencés par une infinité de possibilités dans la vie, ce qui va permettre, à l’aide de certains rencontres et d’événements, de nous forger comme nous sommes. En effet, la façon de se comporter au moment de la mort va différer pour chaque être humain. Mais comment les entourages peuvent juger de l’extérieur, positivement ou

Sophie Lockhart-Smith 2M15

négativement, la façon dont ils apprivoisent cet acte irréversible?

Premièrement, pour ceux qui peuvent accepter cette paradoxe troublante, dont on nous retire la présence à un temps inconnu, peuvent vivre en plénitude. Ces derniers choisissent d’accepter que c’est simplement une autre étape dans notre cheminement éternel, qui a place dans notre existence. Dans ce cas, ils affrontent cette réalité avec de l’ouverture et spontanéité d’esprit.

Maria, 34 ans, qui a vécu en Suisse durant toute sa vie, a été diagnostiqué d’un cancer en phase terminale, qui lui a laissé moins d’un an à vivre. Comment s’y est-elle prise? Elle aurait pu, très facilement, se fermer à la vie et s’enfermer dans son propre désespoir. En revanche, cette personne a pris conscience de l’importance de sa présence et n’a pas eu peur de la suite. Elle veut confronter la mort avec de nouvelles connaissances. Maria veut adorer et profiter de ses derniers moments, pour que sa satisfaction soit au maximum, en combattant et en étant plus forte que cette mort qui l’attends. Suite à cela, ses proches se sentent moins affectées par cette tristesse et peuvent donc profiter avec elle, grâce à une réelle restructuration de ses valeurs. Maria est qu’un seule exemple de quelqu’un qui a non seulement survécu à la résilience, mais qui a imaginé et qui a rêvé. De nombreuses cultures et traditions prennent aussi cette attitude face à la mort, comme les religions traditionnelles africaines, où la fin indique un nouveau commencement.

Certes, achever une vie dont on est fier rend les choses plus absurdes et compliquées, mais au contraire, si l’on se préoccupe constamment d’éviter la mort, notre qualité de vie est affectée, ce qui mène à l’enfermement. Ceci a non seulement un immense impact sur notre humeur, personnalité et apparence, mais aussi sur notre entourage. Ces personnes-là se ferment à l’univers à l’approche de la mort; cela pourrait-être une maladie grave à 25 ans, permettant encore 4 ans à vivre ou un homme de 98 ans qui vit ses derniers jours et dans le cas extrême. En se disant que la mort signifie la fin de toutes aventures, pensées et espérances,

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